mercredi 29 mai 2019

Michèle Torr va bien, merci.



S’il fallait douze bonnes raisons d’écouter Je vais bien, le nouvel album de Michèle Torr, cinq y suffiraient et la première serait…
La  première chanson,
la deuxième Je n’ai plus le temps,
la troisième On aurait pu on aurait dû,
la quatrième Je vais bien
et la cinquième Les jours heureux
Car ces cinq chansons inédites justifient à elles-seules l’existence de ce disque qui aurait pu être un EP ou un mini-album. Cinq chansons très séduisantes auxquelles s’ajoutent sept reprises qui ne font sans doute pas oublier les très belles versions originales qu’on peut leur préférer tant elles étaient belles et tant on les a aimées (Un enfant c’est comme ça, Chanson inédite, Romantique féminine, Sentiments ou Les choses de la vie). Ces trois dernières, avec des arrangements inspirés  de leurs versions originelles, auraient d’ailleurs trouvé leur place dans un spectacle symphonique tel qu’il avait été projeté en 2015.
L’ensemble constitue cependant un très joli disque, apaisé, paisible, serein presque, avec une unité certaine dans le ton, dont on aurait pu craindre de ne pas la trouver du fait du concept premier lui-même (proposer des versions nouvelles d’anciennes chansons méconnues éparpillées dans la discographie…) auquel se sont donc adjointes cinq chansons originales. Sur le plan vocal, de la simplicité, de la sobriété, une voix brute presque, qui ne cherche pas les effets, sur des musiques synthétiques auxquelles manque parfois la profondeur sonore de vrais instruments. Le choix des titres s’est ensuite porté sur Rentrer sur scène qui date de 1991, dont la version diffère peu de la première et enfin, et c’est à la fois plus surprenant et plus réussi, sur La grande chanson, chanson sortie en 1965 et dont Michèle était si fière à l’époque (paraît-il), car c’était l’une des premières qu’on lui ait confiées qui lui semblait convenir à sa voix et à ses goûts, mieux que les adaptations de chansons anglo-saxonnes qu’on lui avait imposées jusqu’alors. Et bien là, en 2019, le charme et la légèreté d’une jolie mélodie toute simple opèrent encore, de même que sur l’ensemble du disque… Un disque très personnel, sans prétention, dans la lignée de Vague à l’homme, Seule ou La louve par la couleur intimiste dont il est entièrement empreint, où l’on entend battre le cœur d’une enfant dont les rêves l’ont fait monter jusqu’à nous au moment même où sa mère s’en allait pour toujours, le cœur d’une demoiselle qui un jour par inadvertance a laissé s’envoler l’amour, le cœur d’une femme que la vie n’a pas toujours épargnée, parfois maltraitée, secouée à cent à l’heure bien qu’elle ait été protégée par tant d’amour, et le cœur d’une mère qui se rappelle avec émotion les premières années de ses enfants et, pudiquement, envers et contre le temps qui passe, chante encore son fils.
Pour finir dans ce disque c’est aussi à nous, son public, qu’elle rend aussi hommage, dans Je vais bien, Les jours heureux, Rentrer sur scène, Chanson inédite ou, citant Barbara (« Mon Dieu que j’avais besoin de vous… »), dans La première chanson.
« A l’aube d’un nouveau jour
J’établis le bilan
Des bienfaits de l’amour
Des moments bouleversants
J’ai connu le succès
Les plus beaux compliments
Et vous m’avez montré
Le plus grand dévouement
Le seul qui dans ma vie jamais ne m’a laissée
Le seul qui dans ma vie jamais ne m’a lésée…
Je me vois dans vos yeux
Je vois le lendemain
Grâce à vous je vais bien »,
Je vais bien ;
« Les jours heureux sont comme des flashes instantanés
Qu’il ne faut pas laisser filer
Près de vous j’en aurai jamais assez
Yeh…
 J’ai chanté sur des scènes immenses
Protégée par tant d’amour
Je pensais de toute évidence
Que ça durerait toujours…»,
Les jours heureux ;
« Tu me portes
Et mes doutes s’envolent
Je ne veux rien d’autre
Que ce que tu me donnes
Dans le halo du projecteur
Je vous entends je vous respire
Et peu à peu je vous rejoins
Rentrer sur scène
Crier « Je t’aime »
Se dévoiler et se donner
Sans pudeur
Cœur à cœur…»,
Rentrer sur scène ;
«La première chanson qui nous a réunis
C’était autour de mes quinze ans
J’avais trouvé les clés du paradis
Elle était si fière ma maman
Nous prenions toutes deux
Comme une joie intense
Vos bravos chaleureux
Dans toute votre indulgence
Dans ce maudit soir de décembre
Je suis restée seule avec mes rêves
Mon Dieu que j’avais besoin de vous
Je me disais sans bien comprendre
C’est mon enfance qui s’achève
Mon Dieu il ne me reste plus que vous
Il ne me reste plus que vous…
Er quand les lumières m’habillent
Et que j’oublie tous mes chagrins
Je suis si bien là devant vous
Je revois la petite fille
Chanter la vie dans son jardin
Si fort que c’est monté jusqu’à vous
Que c’est monté jusqu’à vous »,
La première chanson.
Espérons que ce disque, alors qu’il n’est disponible que dans la boutique du site www.micheletorr.com pourra malgré tout,  dans le labyrinthe du marché musical actuel, et trouver un peu de lumière, une fenêtre par où s’envoler. Voilà où se rejoignent, dans un mouvement inverse la diva qui craignait de n’être plus qu’un ange déchu et la petite fille grandie sous un ciel lavande qui chantait la vie si fort dans son jardin que sa voix est montée jusqu’à nous.
Elle sourit l’air de rien.
Elle va bien.
Merci.
Pour elle.
Et à elle.

La semaine prochaine, Nouvelles suites pour chroniques passées…

mercredi 22 mai 2019

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (18)


On peut ajouter à cela les reprises qui figurent sur l’album puisque Michèle Torr reprenant d’anciennes chansons de son propre répertoire, c’est encore Michèle Torr qui chante…Michèle Torr.
Plutôt que les faces B de ses quarante-cinq tours des années soixante, soixante-dix et quatre-vingts, son choix s’est porté sur une face A des années soixante, La grande chanson, jolie chanson légère et toute simple qui figure parmi les toutes premières qu’elle a vraiment aimé chanter à l’époque, un « air de rien du tout » qu’on a cependant le plus grand plaisir à réentendre aujourd’hui…
Ensuite, la chanson de son retour sur le chemin du succès au début des années soixante-dix puisque le quarante-cinq tours s’est vendu à plus de 70 000 exemplaires. Une chanson dédiée à son fils Romain, né en 1967 alors que venait de naître son deuxième enfant, sa fille Emilie. Un retour orchestré par son mari et impresario, Jean (-Sauveur de son deuxième prénom!) Vidal, qui lui a ouvert les portes d’une nouvelle maison de disques : Az, et de la gloire. Un enfant c’est comme ça. Une chanson qui figure de nouveau dans son tour de chant depuis sa tournée des églises débutée en décembre 2015.
Puis une autre chanson des années 70, parue en 45 tours en janvier 1980 au moment de l’Olympia où l’artiste est venue, auréolée d’un succès croissant en province et précédée d’une multitude de tubes, triompher sur la plus prestigieuse des scènes parisiennes. Une grande chanson de scène, « une drôle de Chanson inédite »  qu’on retrouvera à l’Olympia en 2002 ou au Trianon en 2015. C’est elle qui avait donné son titre à l’album de juin 1979 qui a suivi le beau succès de Discomotion.


Pour les années quatre-vingts, trois chansons magnifiques, qui auraient fait merveille dans un spectacle symphonique, d’abord Romantique féminine, qui date de 1983 et de l’album A mon père – Adieu,  déjà chantée à l’Olympia en 1987 (mais aussi sur le plateau de Michel Drucker  lors du mémorable Champs-Elysées du 31 décembre 1983).
« Le romantisme au féminin
C’était un baiser sur la main
Quand George Sand aimait Chopin
En prose ou en alexandrins… »,
une chanson de diva, divine
Ensuite Les choses de la vie, sur une musique de Romain Vidal, son fils, parue, après Juillet-Août à Tahiti en 1980 et Dans ma vie en 1986, en 1987, sur l’album I remember You.
« Jouer sur un piano
Un adagio
D’Albinoni
Toucher
Du bout des doigts
Une fleur qui vient à la vie…
Les choses de la vie
Sont une symphonie… ».
Enfin Sentiments, qui date de 1988 et de l’album Je t’avais rapporté. Avec quelques retouches.
« Et quand tu me dis Viens
Ce soir la vie nous appartient
Je redeviens cette femme fragile
Qui rêvait de ton île
Et tous les Mozart de la Terre entière
Jouent un concerto solidaire super
Sur notre histoire d’amour vécue sans heurts
Comme au premier quart d’heure…
 Et quand tu me dis Viens
Ce soir la vie nous appartient
Je redeviens cette femme fragile
Qui rêvait de ton île
Et tous les violons de la Terre entière
Jouent un adagio solidaire super
Sur notre histoire d’amour vécue sans faille
Sans violence ni bataille… ».
Toutes les chansons d’amour ne racontent pas la même histoire.


On les avait rêvées somptueusement arrangées, en grande pompe sur une immense scène parisienne, et on les trouve là, murmurées, tout en retenue et en simplicité, comme à peine sorties du fond de l’âme. Et si elles sont différentes, elles n’en sont pas moins belles que celles que l’on a rêvées… Et si elles sont différentes de celles qu’on a tant aimées, ne nous bouchons pas les oreilles, prenons le temps de les écouter telles qu’elles nous sont offertes aujourd’hui, et de nous laisser enchanter  à nouveau par la voix de celle qui les avait créées et s’offre là une sorte de récréation.

lundi 20 mai 2019

Disparition de Mick Micheyl



Mick Micheyl était l’auteur, avec J. P. Sarot,  de la chanson suivante :

Si tu pars
(Bande Originale du Film Le diable aime les bijoux)

« Si tu pars je pars avec toi
[Pas question, toi tu restes là
Car dans huit jours
Je suis de retour]
Je te connais, tu me dis ça
Et tu disparais pour un mois

[Je m'en vais mais je ne peux pas
T'emmener, non, pas cette fois
Car il y a peut-être du danger
Pendant ce temps tu vas rester
Bien sagement en m'attendant]

Si tu pars je pars avec toi
Pas question que je reste là
Mais qui, qui donc s'occuperait de toi
Quand tu seras très loin de moi
Et qui dormirait près de toi ?

[Je m'en vais mais tu restes là
Ne me fais pas ton cinéma]
Non, si quelque chose t'arrivait
Je ne saurais pas où tu es
Et ne pourrais le supporter

Si tu pars, je pars avec toi
[Bon, alors c'est comme tu voudras
Mais ne va pas me dire après coup
Que je suis imprudent et fou
Même si c'est vrai après tout]

Si tu pars je pars avec toi
[Si tu m'aimes alors dis-le-moi]
(Duo)
Si tu m'aimes, alors dis-le-moi
Si tu m'aimes, alors dis-le-moi
Si tu m'aimes, alors dis-le-moi »,
par Michèle Torr et Donald Lautrec.
Ils étaient tous les trois au générique du film en tant qu’acteurs. Mick et Michèle étaient restées amies.

« Mick MICHEYL vient de s'éteindre ce jeudi à Montmerle-sur-Saône, dans l'Ain. Elle avait 97 ans. "A Montmerle, nous sommes très attristés par la disparition de Mick MICHEYL" explique Raphaël LAMURE, le maire de la commune. "Mick Micheyl a laissé une telle empreinte ici...". Elle était LA personnalité incontournable de Montmerle. Depuis plusieurs années, Mick MICHEYL était pensionnaire de la maison de retraite de la commune (où Michèle TORR était allée lui rendre visite). En septembre dernier, la vieille dame n'avait pas pu assister à la traditionnelle foire aux chevaux, "La foire était allée à elle avec une petite animation"... Ce petit morceau de femme pétillante et modeste, a même donné son nom à l'école primaire de la commune.
melody.tv, 16 mai 2019.
« Au début des années 1970, [la star des années 50] débute une carrière de productrice d'émissions télévisées telles que Entente cordiale ou Rond-point des Champs. Elle tisse des liens privilégiés avec des artistes en devenir comme Dave ou Michèle Torr. Bien plus tard, elle sera également une sorte de marraine artistique pour Laurent Gerra ».

jeudi 16 mai 2019

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (17)


Et voici venu le moment de découvrir, sur le nouvel album de Michèle Torr à commander sur www.micheletorr.com et distribué dans vos boîtes aux lettres depuis le 10 mai, Je vais bien, les trois chansons dont, en plus de Rentrer sur scène qui figure parmi les reprises, elle est l’auteur.
Des chansons très personnelles inspirées par des moments forts de sa vie : ses premières apparitions en public, son premier disque, le décès de sa mère, un amour de jeunesse, une récente rupture…
La première chanson
« La première chanson qui nous a réunis
C’était autour de mes quinze ans
J’avais trouvé les clés du paradis
Elle était si fière ma maman
Nous prenions toutes deux
Comme une joie intense
Vos bravos chaleureux
Dans toute votre indulgence
Dans ce maudit soir de décembre
Je suis restée seule avec mes rêves
Mon Dieu que j’avais besoin de vous
Je me disais sans bien comprendre
C’est mon enfance qui s’achève
Mon Dieu il ne me reste plus que vous
Il ne me reste plus que vous
La première chanson que l’on a partagée
Disait C’est dur d’avoir seize ans
Et d’un coup c’était tellement vrai
Elle était si loin ma maman
J’ai versé toutes mes larmes
Puis j’ai chassé mes doutes
J’ai rechargé mes armes
Et j’ai repris ma route
Er quand les lumières m’habillent
Et que j’oublie tous mes chagrins
Je suis si bien là devant vous
Je revois la petite fille
Chanter la vie dans son jardin
Si fort que c’est monté jusqu’à vous
Que c’est monté jusqu’à vous
La première chanson qui nous a réunies
C’était autour de mes quinze ans ».

Je n’ai plus le temps
«Ce soir il ne reste qu’un désert
Un désert qui nous ressemble
Ce soir les rôles sont à l’envers
Je déclare la guerre et toi tu trembles
Changer de rêve changer de vie
Tout effacer te mettre en marge
La saison des pluies est finie
C’est décidé je prends le large
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais aveuglée envoûtée
Tu as bien su en profiter
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
 Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect
 Ce soir avec tes faux airs d’hidalgo
Tu voudrais donner le change
Ce soir je remets les compteurs à zéro
Même si ça te semble étrange
L’arrache-cœur n’arrache plus
Les mots s’envolent le rêve passe
L’étoile d’or a disparu
Ne vois-tu pas que tout se casse
 Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais aveuglée envoûtée
Tu as bien su en profiter
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
 Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect
 J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect».

On aurait pu on aurait dû
« Je me retourne
Tu es toujours là
Le temps ne change rien
Tu fais ton chemin
Moi je fais le mien
Ma main dans ta main
J’étais comme un oiseau
Qui découvrait le monde et l’insouciance
Tu étais mon cadeau
Je n’ai pas tout compris c’était trop tôt
On aurait pu on aurait dû
Mais je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
C’était le temps des rêves
Avant celui des regrets
Comme un cri qui s’élève
Et s’efface dans le passé
On aurait pu on aurait dû
Mais je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
J’ai caché mes colères
Dans les tiroirs de l’oubli
J’ai rangé mes prières
Dans le grand livre de ma vie
Et les larmes n’y pourront rien changer
Je me retourne
Tu es toujours là
Puisque tu vis en moi
Le Temps fait son chemin
Adoucit nos chagrins
Et… et je n’y peux plus rien
Des milliers de questions
Ne trouveront jamais une réponse
Des torrents d’émotions
Qui s’envolent dans les nuages du temps
On aurait pu on aurait dû
Mais je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
C’était le temps des rêves
Avant celui des regrets
Comme un cri qui s’élève
Et s’efface dans le passé
On aurait pu on aurait dû
Je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
J’ai caché mes colères
Dans les tiroirs de l’oubli
J’ai rangé mes prières
Dans le grand livre de ma vie
Et les larmes n’y pourront rien changer ».
De l’émotion pure…

samedi 11 mai 2019

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (16)


En plus d’être l’arrangeur de l’album Diva, en 2014, Guy Mattéoni cosigne aussi, avec la chanteuse elle-même, Tout l’amour du monde. Un hymne à l’amour, à la paix et à la fraternité.
 « Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le sourire d’un enfant aux bras d’une maman
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Le regard d’un vieillard
Il n’est jamais trop tard
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le chagrin d’un inconnu qu’on rencontre au hasard
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Donnons sans hésiter
Sans arrière-pensée
Donnons tout pour l’amour du monde
Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Comme une communion une envie de partage
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Comme un signe divin un cadeau un message
Donnons tout pour l’amour du monde
Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main
Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main ».
On entendra la chanson à l’Olympia le 11 janvier 2015 et au Trianon le 18 octobre de la même année (Double DVD De l’Olympia au Trianon disponible sur www.micheletorr.com).
Ce sera le titre phare de l’album-souvenir de la tournée des églises et des cathédrales entreprise par l’artiste en décembre 2015, paru en janvier 2016, et que l’on peut trouver sur aussi sur le site de la chanteuse.


Sur l’album Diva, Michèle Torr signe également les paroles de Qu’est-ce qu’ils disent ? composée par Daniel Mecca. Quelques accords de blues, quelques notes un peu « années folles », pour revendiquer le fait d’être une chanteuse populaire, en dépit du mépris plus ou moins affiché de certains médias. Efficace, surtout sur scène.
 « Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Ils disent connaître ma vie mes pensées mon enfance
Ils connaissent mes secrets comprennent mes silences
Parlent de mes souvenirs de retour après l’absence
Ils partent dans des délires c’est plutôt drôle quand j’y pense
Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Vous qui m’avez choisie vous savez ce que je suis
On sait que populaire ne s’apprend pas c’est mystère
Que tous nos rendez-vous sont la seule vérité
Merci pour tant d’amour je voulais juste chanter
Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
 Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter ».
On retrouve ces deux chansons, en public, sur le double DVD De l’Olympia au Trianon sorti en juillet 2017. A se procurer par le biais de la boutique www.micheletorr.com

A suivre.

vendredi 10 mai 2019

Michèle Torr, ses combats et son nouvel album

 LA-SEYNE VIE LOCALE

PAR PEGGY POLETTO Mis à jour le 08/05/2019 à 05:26 Publié le 08/05/2019 à 05:26



Michèle Torr et son fils Romain Vidal, hier, au centre de rééducation Pomponiana. Valérie Le Parc

Hyères Présente hier au centre de rééducation Pomponiana auprès de son fils Romain atteint de sclérose en plaques, la chanteuse s’active pour récupérer des dons pour la recherche. Rencontre
Mais vous êtes bien Michèle Torr ? ». Étonnée de rencontrer la chanteuse dans le jardin du centre de rééducation Pomponiana-Olbia à L’Almanarre, cette pensionnaire n’en revenait toujours pas. « Oui c’est bien moi. Je suis venue voir mon fils Romain qui vient de passer un mois ici. Il a la sclérose en plaques ». Rencontre avec l’interprète de Emmène-moi danser ce soir, Je m’appelle Michèle ou J’en appelle à la tendresse.

Vous rencontrer à Pomponiana n’est pas un hasard. La sclérose en plaques a débarqué dans la vie de votre fils Romain alors qu’il venait d’avoir 40 ans…
Le diagnostic est tombé en 2007 grâce à l’IRM. C’est la seule façon de savoir s’il s’agit de la sclérose en plaques, une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux. Une maladie que l’on freine mais que l’on n’arrête pas. Auparavant il y avait des signes: la fatigue, le stress, un mal à la jambe… Des choses qui paraissent anodines et qui revenaient. Ensuite, il faut savoir qu’il y a plusieurs formes de sclérose en plaques. Certains travaillent, d’autres comme Romain sont cloués sur un fauteuil roulant. Cette maladie touche 75% de femmes, entre 25 et 40 ans.
Vous menez tous les deux un combat pour la recherche.
Avant d’être confronté à la maladie, Romain [qui a désormais 52 ans] était un homme très actif. Il était producteur de spectacles. Aujourd’hui, il s’active à mes côtés pour faire avancer la recherche contre la sclérose en plaques grâce à l’association SEP du Pays d’Aix (1) que nous avons créée. Il garde une force extraordinaire. Les gens atteints par cette maladie vous donne une leçon de vie incroyable et ne se plaignent jamais.
Le 7 juillet un concert exceptionnel est organisé à Pertuis (Vaucluse) en faveur de l’association. Quels invités attendez-vous?
Nous allons réunir dans mon village natal, comme nous le faisons depuis 7 ans, des artistes et amis pour récolter des dons. Cette année, je peux compter sur la participation de Michel Drucker qui viendra présenter en avant-première son one-man-show, mais aussi Frédéric Zeitoun [le parolier a collaboré avec Michèle Torr, Charles Aznavour, Enrico Macias…] et le groupe Le Condor. À notre petit niveau - car nous n’avons pas la puissance médiatique d’un Téléthon -, nous avons récolté 150.000 euros qui ont été versés pour la recherche. Il est primordial de le faire pour aider l’association PACASEP présidée par le professeur Jean Pelletier, chef du service neurologie de la Timone à Marseille.



 Michèle Torr et son fils Romain présentent le chèque de la SEP du Pays d'Aix de 20.000 euros qu'il vont remettre au Professeur Pelletier chercheur à la Timone à Marseille afin de lutter contre la sclérose en plaque. Dominique Leriche

Après une longue période d’absence en studio d’enregistrement, vous sortez Je vais bien, votre nouvel album. Quel a été le déclic?
Pour tout dire, je faisais tranquillement mes tournées - dont Âge tendre et tête de bois - avec les chansons que le public voulait entendre. Et parfois, dans la vie, des choses vous bousculent, vous secouent. J’ai vécu une séparation et rapidement l’envie d’écrire est venue. Ainsi est née le titre "La première chanson" qui fait référence au public et à ma mère qui est décédée alors que j’avais 18 ans. Il y a douze chansons dans cet album dont quelques reprises réorchestrées (comme La Grande chanson), des nouvelles écrites avec Stella et Guy Mattéoni (2) et avec une musique composée par mon fils Romain.
Il est abordé un thème fort, celui des femmes victimes de pervers narcissiques. Est-ce votre part de vécu personnel?
Ces nouvelles chansons sont effectivement proches de mon ressenti. J’ai été bouleversée par un reportage que j’ai vu tard dans la nuit sur les pervers narcissiques et sur le parcours de ces femmes qui témoignaient. Je me suis sentie proche d’elles.
Samedi prochain, Bilal Hassani représentera la France au concours de l’Eurovision. Cette expérience vous l’avez tentée?
À deux reprises. En 1966, pour le Luxembourg avec Ce soir je t’attendrais [elle termine 11e] et en 1977, l’année de la victoire de Marie Myriam j’ai chanté Une Petite française pour Monaco. Je n’ai pas gagné [Michèle Torr termine toutefois à la 4e place]. À cette époque, l’Eurovision c’était la chance de chanter nos chansons à l’étranger.


(1) Pour faire un don : SEP, 280 route de Valcros 13090 Aix-en-Provence. www.sep-paysdaix.fr
(2) Guy Matteoni est notamment à l’origine des tubes : L’été s’ra chaud (éric Charden), La vie la nuit et Jardin d’enfants (Début de soirée), des thèmes d’Albator...


Le lecteurs de Nice-Matin ont pu trouver le même article dans l'édition du 10 mai 2019.

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (15)


Avant d’interpréter le Notre Père, juste après J’en appelle à la tendresse, au cours du spectacle Avant d’être chanteuse, les 6, 7 et 8 mai 2011, sur la scène du boulevard des Capucines, Michèle Torr a déclaré : « Pour moi chanter c’est donner, bien sûr  c’est aimer, mais c’est aussi prier ».
En quelques mois ces mots sont devenus le refrain d’une chanson et le titre d’un nouveau CD sorti le 12 novembre 2012 : Chanter c’est prier. La chanson portant le même titre est  cosignée avec David Lelait-Helo.
« Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
(Chanter c’est prier)
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
(Chanter c’est donner)
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité, » entend-on dans le refrain. On y retrouve les mots prononcés à l’Olympia, et on reconnaît dans les couplets une autre patte, tandis que la musique est signée Patrick Liotard, arrangeur de l’ensemble du CD. Un prélude à 10 reprises et adaptations de chansons « spirituelles » mais de variété, qui s’ajoutent au Notre père créé en 2011, par lesquelles la chanteuse exprime sa foi. Seule chanson entièrement originale de l’album, elle a dû être écrite au moment de l’enregistrement de ces titres en studio, au cours de l’été 2012. Une drôle de liturgie : de la batterie, d’énergiques guitares, des claviers alertes, des chœurs façon Pretenders… un rythme résolument rock pour une profession de foi atypique.
« Ce n’est pas une messe
Rien de plus que ma promesse
Mais comme on prie
Je chante en plein ciel
Je rêve m’envole à tire d’aile
Ce n’est pas un amen
Encore moins un baptême
Pas un alléluia
Juste un je t’aime
Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité.
Dans cette église
Vous comme maître
Seulement vous mon paradis
C’est à genoux
Que je chante cette lettre
Avec vous tous mes amis
Ce n’est pas un parjure
Pas un blasphème je le jure
Pas un Ave Maria
Juste un je t’aime
Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité.
Sans voûte ni vitraux
Ce n’est pas une cathédrale
Mais des ors et velours
En mon théâtre idéal
Un signe de croix
Et des signes d’amour
Moi vers vous
De vous à moi pour toujours
Oh mais c’est surtout surtout prier
Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité.

Et chanter c’est prier ».

A suivre.

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (14)


En 2008, le CD Ces années-là, prélude à un Olympia du 10 au 13 avril, sort le 3 mars. Deux nouvelles chansons, sur les sept inédites que compte le disque, qui contient par ailleurs sept reprises ou adaptations, sont cosignées par Michèle Torr (pardon, Michelle Torr, car pour l’occasion et pour quatre ans, la chanteuse perd l’accent de son prénom mais retrouve ses deux L ; mais elle ne s’y fera pas ; nous non plus, car Michèle Torr reste et restera Michèle Torr).
D’abord Toutes ces nuits, avec Daniel Mecca pour les paroles, et Philippe-Sylvain Sagnier pour la musique. Déclaration d’amour au son de guitares et de chœurs rock’n’roll.
« Si tu pouvais lire dans mes yeux
Tous mes désirs et tous mes doutes
Tu comprendrais ce que je veux
Sans doute
Si tu pouvais lire sur mes lèvres
Toutes mes envies tous mes « je t’aime »
Ce goût des rêves qu’on fait à deux
Juste quand on s’aime
J’ai besoin de toi
Besoin de ta voix
Besoin de ton corps encore
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Si tu pouvais lire dans mes mains
Tous mes souvenirs toutes mes détresses
Tu comprendrais peut-être mieux
Mes faiblesses
J’ai besoin de toi
Besoin de ta voix
Besoin de ton corps encore
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Toutes ces nuits tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Toutes ces nuits (3 fois)
Tu es là ».


Ensuite On se reverra, avec Iren Bo. Evidemment une chanson de scène. Cette fois, c’est au public que s’adresse la chanteuse et qu’elle lui déclare son amour et surtout qu’elle le remercie pour celui qu’il lui porte. Sur des nappes de piano et des chœurs essentiellement masculins, qui répondent pour nous. Les yeux qui brillent, les larmes et les sourires de fin de concert…Une histoire d’amour qui a tant duré qu’elle semble éternelle.
« Tout doucement
Je viens vous dire maintenant
Tout doucement
Bonsoir, merci
Pour tout cet amour
Hier et toujours
Je vous dis merci
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Tout doucement
Il faut que je vous quitte
Maintenant
Tout va si vite
Nous avons chanté
Nos cœurs enlacés
On s’est tout donné
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Comme un sourire
(Michelle c’est toi, toi qui nous as donné ces joies
Toutes ces années-là)
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
On se reverra ».
Ces deux chansons seront en bonne place dans le spectacle Ces années-là à l’Olympia puisque Michèle Torr chantera On se reverra en dernier rappel (le titre du spectacle y est répété : « …Michèle c’est toi, toi qui nous as donné ces joies toutes ces années-là… » chante le chœur des musiciens, et Toutes ces nuits constituera le final. Est-ce au  public qu’elle parle, et qui est là toutes ces nuits qu’elle passe avec l’homme de sa vie quand c’est vers la salle qu’elle pointe le doigt, ou à celui-ci qui est là malgré tout, toutes ces nuits passées avec le public, qu’il soit dans la loge, dans la salle ou ailleurs ? Souvent les auteurs aiment jouer sur cette ambiguïté, quand l’amour d’un homme et l’amour du public deviennent la métaphore l’un de l’autre…
On en trouve donc une version live sur les Doubles CD et DVD de l’Olympia 2008 uniquement disponibles sur le site de la chanteuse : www.micheletorr.com.
C’est aussi Toutes ces nuits qui clôt le spectacle Avant d’être chanteuse, en 2011. (Double CD et DVD Olympia 2011 parus en février 2013).

A suivre.

mercredi 8 mai 2019

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (13)


En 2005 Côté soleil (La couleur des mots) est un titre pour faire la fête, après les rappels et avant le final (C’est l’amour), sur la scène de l’Olympia, les 11, 12 et 13 mars, fête pour couronner 40 ans largement révolus d’une carrière diversement rythmée, mais lumineuse et colorée. Signée Michèle Torr et Daniel Mecca. On la retrouvera, autrement orchestrée, sur un rythme hispanisant, sur La Louve, l’année suivante.
« J’en ai chanté des mots
Trop souvent noirs ou blancs
Déchiré des photos
Pour oublier le temps
Les couplets les refrains
Autour de mes chansons
N’ont jamais une seule fois
Su effacer ton nom
Je n’ai jamais douté de ta couleur tendresse
Ne reste pas tout seul sur le quai des promesses.
Côté soleil
Je connais un arc-en-ciel
Je suis la seule à le voir
Gravé dans ma mémoire
Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots
Je t’ai apprivoisé
J’ai allumé un feu
Il y avait moins de braises
Que dans le fond de tes yeux
Je n’ai jamais douté de ta couleur tendresse
Ne reste pas tout seul sur le quai des promesses.
Côté soleil
Je connais un arc-en-ciel
Je suis la seule à le voir
Gravé dans ma mémoire
Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots
Côté soleil
Rien ne sera plus pareil
Quand on bat la musique
Couleur du Pacifique
Une nuit argentée
Sur le sable encore chaud
C’est là tout le secret
De la couleur des mots
Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots
Jamais d’obscurité
C’est la couleur des mots »


En 2006, La louve est distribuée uniquement en Maisons de la Presse. Après le projet d’un single, avec juste Côté soleil, c’est finalement un album de 16 chansons qui sort. On y trouve une nouvelle version acoustique de La louve, qui date de 1974 (face B de Une vague bleue, aussi sur l’album Un disque d’amour…) chantée pour la première fois en public à l’Olympia en 2005 dans une ambiance cabaret. Pas signée Michèle Torr ? Elle a donc dit cependant en être à l’origine, et avoir pour le moins directement inspiré les auteurs…
« J’ai composé la musique de cette chanson et c’est mon ex-mari, Jean Vidal, qui l’a signée » (Platine, décembre 1997).
Une nouvelle version, plutôt flamenco, de Côté soleil. Une autre version d’Emmène-moi danser ce soir. Une autre de Juillet-août à Tahiti, cosignée par Romain Vidal. Un inédit : Monsieur Cézanne, à l’occasion du centenaire de la mort du peintre, aixois d’adoption comme la chanteuse, avec la chorale des Petits Chanteurs d’Aix-en-Provence. Je te dis oui, seulement sorti en single en 99.
Et surtout bon nombre des titres que Michèle Torr a cosignés dans les années 80 et 90 : Les mots pour te dire, Rentrer sur scène, Vivre dans l’instant, Seule, Tes silences, Regarde-les, La fille du soleil, Dans le blues de l’amour, Tant je t’aime et Charlotte. Il n’y manque que les chansons des années 60 et de 2002, question de droits peut-être, et L’an 2000 (qui aurait été un bonus alléchant). Une bonne occasion de trouver réunies ces chansons éparpillées dans sa discographie. Le Cd est encore en vente sur le site www.micheletorr.com.

A suivre. 

mardi 7 mai 2019

C’était il y a…
… autour de quarante-deux ans : le samedi 7 mai 1977, Michèle Torr s’apprêtait à représenter la Principauté de Monaco à l’Eurovision avec Une petite française


Merci à Evgeniya, qui nous envoie de Russie cet autographe de l’époque qu’elle a eu le bonheur de trouver dans son pays et la gentillesse de nous envoyer.
Quelque chose nous dit qu’elle sera peut-être à Pertuis le 7 juillet prochain pour pouvoir écouter et voir, rien qu’une fois, une chanteuse qu’elle admire beaucoup.
Il en faut, de l’admiration, pour entreprendre ce long voyage.

Souhaitons-lui de pouvoir réaliser ce rêve…  

Des vestiges du concert de Michèle Torr

Le vent a cessé, il est temps de… souffler, et de rire un peu…

 Vie locale, Castelnaudary
Tour de ville

Des vestiges du concert de Michèle Torr


En mars dernier, les archéologues du LAAPEN (Lauragais Archéologues Autodidactes de Préservation des Entrailles de Naurouze) ont débuté leurs fouilles sur les terres de l'octogone. Ils avaient entendu nombre d'histoires sur la vie trépidante qui se déroulait il y a quelques décennies entre les platanes historiques. Lors de la présentation de leur chantier de fouille au public le 15 mars, c'est avec beaucoup de fierté qu'ils ont dévoilé le fruit de leur travail de recherches et la preuve de l'ambiance festive qui régnait dans les années 1960 autour du seuil de Naurouze : le rouge à lèvres de Michèle Torr, venue en concert au sein même de l'octogone, pour que les habitants du Lauragais l» emmènent danser ce soir !» Un refrain que les moins de 20 ans ne connaissent peut-être pas, mais que certains lecteurs pourront peut-être raconter au cours du nouveau projet de la compagnie Merversible ?

https://www.ladepeche.fr/2019/05/06/tour-de-ville-des-vestiges-du-concert-de-michele-torr,8183377.php

Amusant, non ?

Ce que ne dit pas l’article, c’est comment les archéologues ont pu déterminer qu’il s’agissait bien du tube de rouge à lèvres de Michèle Torr, ni ce qu’ils vont faire de l’objet : l’exposer dans un musée ? Le restituer à sa propriétaire ?

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (12)


Le 14 novembre 2002, Michèle Torr crée, en ouverture de son nouveau spectacle, à l’Olympia, C’est ma première, cosignée avec Eric Payan, qui est aussi l’auteur de l’instrumental Naïs qui a constitué la charmante transition entre les première et seconde parties du spectacle Avant d’être chanteuse, à l’Olympia également, en mai 2011. C’est ma première est une variation sur le thème de Rentrer sur scène, avec l’évocation du trac avant l’entrée en piste ( cœur au bord des lèvres dans la caresse des notes et des mots) , mélange de peur et de plaisir, et  un hommage appuyé à ses parents, par la citation de A mon père : « ce facteur du courrier du cœur qui a toujours fait mon bonheur » et  « au moment où tapent les trois coups, je caresse une alliance à mon cou », dont on sait bien qu’elle appartenait à sa mère. « C’est le théâtre de ma vie, mes parents me sourient… » tous deux réunis très haut dans le ciel, jusqu’où les notes sont montées. La chanteuse n’est apparue sur scène qu’au milieu de la chanson.  Par ailleurs, sur le piano d’Eric Payan, on verra un peu plus tard l’ours en peluche que lui a offert sa mère à l’occasion de son premier Olympia.
« C’est ma première
Tout habillée de mots
Le cœur  au bord des lèvres
Je viens vers dans ce halo
C’est ma première
Les notes caressent les mots
La peur et le désir se mêlent
Le cœur tendu vers vos bravos
Il y a dans ce rendez-vous
Quelque chose de divin
Au moment où tapent les trois coups
Je caresse une alliance à mon cou
 C’est ma première
Tout habillée de mots
Le cœur  au bord des lèvres
Je viens vers dans ce halo
C’est ma première
Les notes caressent les mots
La peur et le désir se mêlent
Le cœur tendu vers vos bravos
C’est le théâtre de ma vie
Mes parents me sourient
Le facteur du courrier du cœur
Qui a toujours fait mon bonheur
C’est ma première
Tout habillée de mots
Le cœur  au bord des lèvres
Je viens vers dans ce halo
C’est ma première
Les notes caressent les mots
La peur et le désir se mêlent
Le cœur tendu vers vos bravos

C’est ma première ».

A suivre.

lundi 6 mai 2019

Michèle Torr tchatche sur France Bleu Provence


C'est le lundi 06 mai 2019 que Michèle Torr est venue parler avec Alexa Lupion et Isabelle Devesa dans l’émission de Thibaud Gaudry « Les tchatcheurs » de la sortie de son nouveau disque, Je vais bien, et de son spectacle du 7 juillet à pertuis, au profit de la recherche contre la sclérose en plaque.




samedi 4 mai 2019

Michèle Torr enchante Offin


SUR LES ROUTES
JE NE VEUX CHANTER QUE L’AMOUR
JE VAIS BIEN
 LE PONT DE COURTHEZON
J’EN APPELLE A LA TENDRESSE
T’ES L’HOMME QU’IL ME FAUT
LA PREMIÈRE CHANSON
A MON PÈRE
DISCOMOTION
LE PETIT BONHEUR
LA QUÊTE
JE N’AI PLUS LE TEMPS
UN ENFANT C’EST COMME ÇA
EMMÈNE-MOI DANSER CE SOIR
JE M’APPELLE MICHÈLE
LES JOURS HEUREUX
HALLELUJAH



Quelques témoignages d’admiration recueillis sur les réseaux sociaux…

Michèle accueillie à son arrivée
   par le maire d’Offin, Roger Houziel.
Alexia De Grandmaison : « Merveilleux !!!! Bravo Oncle Roger* ».
Mélanie Magiras : « Encore Bravo pour cette excellente soirée »
Remi Blon : « Exactement magnifique soirée hier, Michèle Torr ne change pas, elle est exceptionnelle. Merci Roger pour cette soirée ».
Xavier de Boishebert : « Bravo »
Pierre-Louis Cardon de Rougé : « Grandiose, juste incroyable, magique, avec un moment incroyable de communion avec l’Alleluja ... Exceptionnel ».
Marie-Pierre Boulenger : « Superbe soirée.
Concert précédé du trompettiste de l’orchestre et suivi d’un spectaculaire feu d’artifice. 
Un grand merci aux Amis d’Hesdin pour cette superbe soirée ».
Jean Marie Rouse : « Super soirée »
Marine Trtr à Jean Marie Rouse : « Oui, tout le monde a adoré.
Toujours aussi souriante notre Michèle ! »


jeudi 2 mai 2019

Michèle Torr, nouveau CD (suite).


Le nouveau CD de Michèle Torr comportera donc 12 titres.
Parmi ces 12 chansons, 7 seront des reprises.
Parmi ces sept reprises, aucune n’a fait l’objet d’une face B.
On y trouvera par contre trois chansons sorties en face A de 45 tours.
Ce sont La grande chanson (1965), Un enfant c’est comme ça (1973) et Chanson inédite (janvier 1980).
L’une de ces sept reprises était déjà signée Michèle Torr et Guy Mattéoni.
C’est Rentrer sur scène (sur l’album Vague à l’homme, 1991).
Guy Mattéoni a aussi signé la musique d’une autre de ces reprises.
Il s’agit de celle de Romantique féminine (sur l’album A mon père, Adieu, 1983).
Parmi les cinq chansons inédites, deux sont signées Stella et Guy Mattéoni.
Je vais bien et Les jours heureux.
Les trois autres chansons inédites sont signées Michèle Torr et Guy Mattéoni.
La première chanson, Je n’ai plus le temps et On aurait pu, on aurait dû.
Les deux autres reprises sont Les choses de la vie (sur l’album I remember You, 1987, musique de Romain Vidal) et Sentiments (Je t’avais rapporté, 1988).
Les arrangements, la réalisation et le mixage sont de Guy Mattéoni.
Le CD est produit par Michèle Torr.

Plus que quelques jours avant de pouvoir écouter les nouvelles chansons, ainsi que quelques-unes plus anciennes mais revisitées...Pour quelques grains de « poussière d’éternité… ».Vous le trouverez (en principe à partir du 13 mai) hélas ! non pas dans les bacs, mais dans vos boîtes aux lettres si vous le commandez sur www.micheletorr.com .

mercredi 1 mai 2019

Michèle Torr chante encore Michèle Torr (11)


Michèle Torr et Daniel Mecca sont aussi  les auteurs de L’an 2000, créé à l’occasion du Casino de Paris en septembre 1999, inédit à ce jour. Le compositeur en est aussi Claude Hazan. En voici les paroles :

L’an 2000

« Les années filent on court on court jamais le temps
C’est pas facile de s’arrêter juste un instant
Pour vivre simplement au présent
Mais aujourd’hui je voudrais prendre cet instant
Pour qu’il me reste à tout jamais au fond du cœur
Chanter avec vous ce refrain
Juste comme ça pour se faire du bien
Pour ne pas oublier que demain
Ce sera l’an 2000
On fera tout c’qu’on peut
Pour s’aimer encore
L’an 2000
Nouveau monde et nouveaux jours
Pour que l’amour soit toujours plus fort
L’an 2000
Je veux chanter pour qu’on soit toujours ensemble.
Je voudrais dire à tous ces hommes qui se déchirent
Combien de temps combien de jours faut-il encore
Pour voir enfin nos enfants sourire
Car si le monde ne vit plus que par des chansons
Tout changera
C’est l’amour qui aura raison
Nous chanterons encore ce refrain
Juste comme ça pour se faire du bien
Pour ne pas oublier que demain ce sera
Ce sera l’an 2000
On fera tout c’qu’on peut
Pour s’aimer encore
L’an 2000
Nouveau monde et nouveaux jours
Pour que l’amour soit toujours plus fort
L’an 2000
Je veux chanter pour qu’on soit toujours ensemble.
Ce sera l’an 2000
On fera tout c’qu’on peut
Pour s’aimer encore
L’an 2000
Nouveau monde et nouveaux jours
Pour que l’amour soit toujours plus fort
L’an 2000
Je veux chanter pour qu’on soit toujours ensemble.
L’an 2000 ».
(Merci à Jean-Raymond Peyronnet, pour sa transcription des paroles de cette chanson).
  

« Je trouve que j’écris des choses qui ne sont pas des chansons. Et il y a des gens qui écrivent beaucoup mieux que moi. Alors je donne quelques textes, comme ça, aux compositeurs… » (Platine, mai 2002).
Donner sort en avril 2002. Il comporte encore trois chansons cosignées par Michèle Torr. Trois chansons imprégnées de tristesse.
D’abord Comme ces pianos, avec Santo Barracato, le frère de Frédéric François. Une chanson dans laquelle on retrouve des bribes d’autres titres, comme autant de réminiscences qui ressurgissent du passé, de façon assez décousue, comme du casson ; on reconnaît en particulier des citations de Le Temps, sorti en 1984 sur Donne-moi la main, donne-moi l’amour, dont les paroles étaient signées Rodolphe Hassold :
« Etrange déchirement…Etrange mélange »,  « Etrange après-midi d’automne… »,
« Je n’ai pas vu (On ne voit pas) passer le temps »,
« Mon cœur se serre (appelle) et se déchire »,
« J’ai trop souvent fait mes valises »,
Ou « J’irai chanter jusqu’au bout de ma vie », emprunté à Minuit heure locale, sur le même album.
Ou bien encore « les (vos) enfants ont grandi », déjà entendu dans 20 ans d’amour en 1985. Et :
« Et moi je suis
Comme ces pianos
Qui pleurent de nostalgie
Sans dire un mot » a aussi été chanté dans Romantique féminine, en 1984.
Une chanson sur le déchirement de l’artiste qui a sacrifié sa vie familiale au profit de sa passion de chanter. Une chanson façon madeleine de Proust qui nous rappelle d’autres chansons, et des souvenirs, qui fera partie du tour de chant de l’Olympia 2002…
« Étrange déchirement
Je n'ai pas vu passer le temps
Mon cœur appelle et se déchire
J'ai trop souvent fait mes valises
Prisonnière consentante du tourbillon de ma vie
Aujourd'hui les enfants ont grandi
Mais pas leur maman
Mon cœur appelle et se déchire
J'ai trop souvent fait mes valises
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent
Étrange mélange
Cette envie de ne pas vous quitter
Et toujours ce besoin de partir
Mon cœur appelle et se déchire
Mon cœur appelle et se déchire
J'ai trop souvent fait mes valises
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent
Même si je dois brûler mes nuits
J'irai chanter jusqu'au bout de ma vie
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent
Je suis comme ces pianos qui pleurent
De nostalgie, qui pleurent
Sans dire un mot, qui pleurent… ».


Ensuite Tu veux chanter, en duo avec David Lazaro. Les paroles sont d’elle, de lui la musique. Au sujet de la transmission de la passion de la chanson, du partage du goût de chanter. Chanter, pour « libérer toutes ces choses qui dorment en » soi, une façon pour l’artiste d’appréhender, d’apprivoiser le monde qui l’entoure (« pour bien comprendre ce qu’il se passe autour de » soi, pour « libérer ce poids qu’on ne supporte plus », « pour oublier » ce qui échappe, ce qui s’écroule, pour retrouver la force et la victoire  tout en  s’appuyant sur le passé (« des mots que l’on entendait plus …»). Le chant, conçu comme une sorte de thérapie. L’essentiel, lui dit-elle, est de ne pas mentir au public : « ne leur mens pas », la sincérité avant tout…
La chanson sera reprise encore en duo avec Eric Payan, pianiste et arrangeur, sur la scène de l’Olympia en novembre et janvier 2003, et sortira aussi sur le double CD Olympia 2002 en avril 2003. Un moment fort de la deuxième partie de ce spectacle. Un beau duo-duel de voix à l’accent du sud qui a fait vibrer le music-hall du boulevard des Capucines.
« (Lui) Dis-moi Michèle
Toi qui as reçu tant de roses
Je prie le ciel
Pour qu’une pluie douce se pose
Sur mon histoire
Et libérer toutes ces choses
Qui dorment en moi
Au fond de moi
- (Elle) Tu veux chanter pour bien comprendre
Ce qu’il se passe autour de toi
Tous ces refrains qui te parviennent
Tous ces moments qui ne vont pas
Tu veux chanter à pleine voix
- (Lui) Ces mots que l’on n’entendait plus
- (Elle) Et libérer enfin je crois
- (Lui) Ce poids qu’on ne supporte plus
- (Elle) Pour oublier…
- (Lui) Pour oublier.
- (Elle) Y a des jours comme ça
Où tout t’échappe
Où tout s’écroule autour de toi
La force sera ton plus beau rôle
Et ta victoire te mènera au bout du monde
Et souviens-toi
Ne leur mens pas.
- (Lui) Je veux chanter pour bien comprendre
Ce qu’il se passe autour de moi
Tous ces refrains qui me parviennent
Tous ces moments qui ne vont pas
Je veux chanter à pleine voix
- (Elle) Ces mots que l’on n’entendait plus
- (Lui) Et libérer enfin je crois
- (Elle) Ce poids qu’on ne supporte plus
Pour oublier…
- (Lui) Pour oublier.
- (Ensemble) Je veux chanter à pleine voix
Ces mots que l’on n’entendait plus
Et libérer enfin je crois
Ce poids qu’on ne supporte plus
- (Elle) Pour oublier…
- (Lui) Pour oublier... ».


La troisième, et seconde chanson cosignée avec David Lazaro s’intitule Emmène-la. Le titre rappelle inévitablement Emmène-moi danser ce soir, mais la rupture est consommée. Supplique au mari qui s’en va de ne pas abandonner celle qu’il a aimée, livrée aux démons de l’après-bonheur : ivresse, cris, SOS, volets fermés…Dépression au-dessus du jardin, dirait Gainsbourg…
« Elle a laissé ses souvenirs
Et remis des fleurs sans rien dire
Depuis que son homme est parti
Depuis que l’amour s’est enfui
Elle reste seule dans son ivresse
Avec ses cris ses S.O.S.
L’appel qu’elle lance n’aboutit pas
Elle avait fermé les volets
Fermé la porte jeté les clés
Elle s’est assise dans un fauteuil
Avec une grande innocence
Pour celui qu’elle aime tant encore
Elle priera jusqu’à l’aurore
Jusqu’au petit matin
Emmène-la
Il n’y a plus rien à faire
Console-la
T’as pas le droit de te taire
Qu’est-ce qu’elle va devenir
Sans toi
Elle n’a plus d’avenir
Oh ! sans toi
Le cœur rempli de solitude
ce ne sera plus comme d’habitude
La maison est bien vide sans toi
Y a trop d’absence trop de silence
Elle a envie de tout casser
Elle reste seule sans trop y croire
Je t’en supplie
Emmène-la
Il n’y a plus rien à faire
Console-la
T’as pas le droit de te taire
Qu’est-ce qu’elle va devenir
Sans toi
Elle n’a plus d’avenir
Sans toi
Elle n’a plus d’avenir
Sans toi
Elle n’a plus d’avenir ».

A suivre.