mardi 30 décembre 2014

2014 se termine : voici les trois articles de la page Michèle Torr – L’admirateur qui ont eu la portée la plus large…


Michèle Torr chante Michèle Torr (6) (517 personnes atteintes) (22/04/2014)

A propos de Je n’ai pas les mots (créée à l’Olympia en 1987) devenue les mots pour te dire sur l’album I Remember You.
« Je l’ai écrite d’une traite, un jour où j’étais seule et où je pensais très fort à elle » dira-t-elle à Bérangère Etcheverry de Télé Poche.
« J’avais envie de parler de ma mère. De ses colères et de ses folies. Quand je l’ai lue au téléphone à Jean Albertini, il s’est écrié : « C’est formidable, Torr, vous me faites chialer, » (à Monique Prévot, pour France Soir).
« J’écris souvent des textes mais je n’ose pas les montrer alors je les brûle. Là je viens de faire le premier pas et cela me donne envie de parler de mon enfance et de ma famille », à Laure Joanin, pour Le Parisien.
Cette chanson vient, sur l’album, après une autre chanson qui parle d’enfance, de poupées, de Noëls, de fêtes et d’anniversaires que l’on n’aime plus, quand la mort s’en mêle: Fleur de mai, une adaptation d’une chanson des Bee Gees.
« A la Noël maman était très belle comme la poupée au pied du sapin vert…Drôle de printemps où le soleil m’attend avec la peur d’aimer, la peur de vivre ; et de temps en temps tous mes chagrins d’enfant sont comme des pages arrachées dans un livre…Dis-moi pourquoi je n’aime plus les Noëls, le temps passe et rien n’est plus pareil… »
On retrouvera Les mots pour te dire sur Le meilleur de Michèle Torr en public, et elle la chantera jusqu’à la tournée Acoustique en 2001 et lors de la tournée qui a suivi la sortie de Donner, en 2002. En hommage à ses parents, la chanteuse enchaîne ce titre avec A mon père, sans pause entre les deux, comme deux éléments d’un diptyque. Ses parents sont ainsi réunis pour quelques minutes, dans les applaudissements du public…


Michèle Torr chante Michèle Torr (30) (952 personnes atteintes) (21/05/2014)

Avant d’interpréter le Notre Père, juste après J’en appelle à la tendresse, au cours du spectacle Avant d’être chanteuse, les 6, 7 et 8 mai 2011, sur la scène du boulevard des Capucines, Michèle Torr a déclaré : « Pour moi chanter c’est donner, bien sûr c’est aimer, mais c’est aussi prier ».
En quelques mois ces mots sont devenus le refrain d’une chanson et le titre d’un nouveau CD sorti le 12 novembre 2012 : Chanter c’est prier. La chanson portant le même titre est cosignée avec David Lelait-Helo.
« Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
(Chanter c’est prier)
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
(Chanter c’est donner)
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité, » entend-on dans le refrain. On y retrouve les mots prononcés à l’Olympia, et on reconnaît dans les couplets une autre patte, tandis que la musique est signée Patrick Liotard, arrangeur de l’ensemble du CD. Un prélude à 10 reprises et adaptations de chansons « spirituelles » mais de variété, qui s’ajoutent au Notre père créé en 2011, par lesquelles la chanteuse exprime sa foi. Seule chanson entièrement originale de l’album, elle a dû être écrite au moment de l’enregistrement de ces titres en studio, au cours de l’été 2012. Une drôle de liturgie : de la batterie, d’énergiques guitares, des claviers alertes, des chœurs façon Pretenders… un rythme résolument rock pour une profession de foi atypique.

Chanter c’est prier est à ce jour le dernier titre signé Michèle Torr. Peut-être y en aura-t-il d’autres parmi les nouvelles chansons que prépare la chanteuse pour sa future rentrée parisienne qui, on le souhaite et on nous l’annonce déjà, sera précédée d’une rentrée discographique : la chanteuse est en studio et un album de chansons inédites est prévu pour octobre. D’ici là on imagine, on a l’esprit qui part à la dérive…

A suivre, peut-être...
A suivre, en effet, avec Tout l’amour du monde et Qu’est-ce qu’ils disent ?


Michèle Torr, une profession de Foi (12) (590 personnes atteintes) (07/10/2014)

Puis Michèle Torr a tenté d’exprimer ouvertement sa foi dans certaines de ses chansons, de façon plus nettement engagée :
Dans Une mère d’autrefois en 1985 :
« Elle leur a appris le soleil
La prière avant le sommeil… ».
Et dans France ton romantisme fout l’camp en 1986 :
« Il fallait à tout prix qu’ils te rentabilisent
Des couloirs des mairies aux clochers des églises ».
Pour que les lieux de culte ne soient pas que des moyens de faire des gains ou de simples musées…
Cela ne sera pas très bien perçu par le public à qui la chanteuse donne toujours raison et elle renoncera très vite à continuer dans cette voie d’un conservatisme pas toujours en accord avec sa biographie et l’ouverture d’esprit qu’elle a souvent montrée par ailleurs.
« J’ai vu pleurer un soir de Noël
Un inconnu qui cherchait le Ciel …
J’ai vu la croix brûler dans le feu.»
Dans ma vie, 1986.
Et dans Touchez pas à ma ville elle ajoute :
« Touchez pas à ma ville
La rivière la forêt
Laissez-moi mes secrets
Je veux vivre tranquille
Les oiseaux vous regardent
Le Ciel peut-être aussi… »
Car la Foi continue tout de même de faire manifestement partie de son jardin secret…


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Merci.
A l’année prochaine

© G.D. & E.D.

mercredi 24 décembre 2014

Michèle Torr – Vœux de Noël de l’Admirateur.


Le vendredi 12 décembre, à Limoges, nous avons remis à Michèle Torr la troisième partie du « book » de l’Admirateur, accompagnée de la vidéo « Michèle Torr - A livre ouvert… » de Patrice Jan que vous avez découverte la semaine dernière. Elle nous a assuré une fois de plus que le soutien que nous lui apportions par le biais de notre page et de notre blog lui importait, et c’est surtout cela qui nous importe.
Dans le nouveau spectacle Age tendre –Rendez-vous avec les stars, elle est rayonnante et efficace tant par le choix que par l’interprétation  de ses chansons : Une petite française, Une vague bleue, Le pont de Courthézon, Emmène-moi danser ce soir, Et toute la ville en parle, La quête... Nous avons pu aussi découvrir sur scène un titre du nouvel album, Qu’est-ce qu’ils disent ?,  écrit par elle-même et Daniel Mecca. Une chanson qui a toute sa place dans le tour de chant car elle termine bien sa prestation,  avec un petit clin d’œil malicieux à tous ceux qui se targuent de savoir ce que pense la chanteuse populaire :
« Ils disent connaître ma vie, mes pensées, mon enfance
Ils connaissent mes secrets, comprennent mes silences
Parlent de mes souvenirs de retour après l’absence
Ils partent dans des délires, c’est plutôt drôle quand j’y pense…»
Nous avons pu constater que certaines idées ont fait bien vite leur chemin et nous réjouissons d’avoir participé à leur concrétisation…
Mais profitons de cette veille de Noël pour souhaiter à chacun d’entre vous de très belles fêtes, et en particulier à Madame Michèle Torr et à sa famille. Que son album nouveau-né, Diva, grandisse dans la sérénité et dans l’amour du public qui va, petit à petit, l’adopter… Que ce magnifique CD se trouve sous le sapin de tous ceux qui ne l’ont pas encore écouté. Qu'il se trouve une place dans toutes les maisons,  pour qu’il soit connu  et reconnu du plus grand nombre, et en particulier des médias…
Que ce Noël 2014 soit un moment de partage,  d’unité et de complémentarité de toutes les actions au service de l’artiste…
« Voici la nuit qui vient,
la nuit de la bonne nouvelle,
Une nuit de paix et d’amour,
la nuit de Noël
Que la joie descende ce soir sur la Terre,
Et accompagne chacun d’entre vous»
© G.D. & E.D.

mardi 23 décembre 2014

Michèle Torr, rendez-vous à Saint Rambert d’Albon,

le dimanche 4 janvier 2015.


La première partie de ce spectacle, intitulé Amour toujours, qui sera celui de l’Olympia du dimanche 11 janvier 2015, sera assurée par Michel Monaco, …


…né à Cannes, c'est dans l'Isère où il a émigré qu'il va commencer à l'âge de 20 ans dans un orchestre de variétés en tant que chanteur. Tour à tour animateur radio, D. J., chanteur en solo, il sortira deux albums en 1994 et 1997 et  organise de nombreux galas au profit de l'enfance malheureuse. C'est d'ailleurs à cette occasion (en 1992) qu'il rencontrera celle qui deviendra sa marraine de scène Mick Micheyl. Une grande amitié naîtra de cette rencontre et, au fil des ans, une complicité se crée, suivie d'une véritable collaboration artistique. En mai 2000, à l'occasion de la Fête des Mères, sort un single « Ma Maman », réorchestration et nouvelle interprétation d’une chanson des années 50. En mars 2002, c'est la sortie d'un album «De Mick à Michel » avec 16 titres. On peut y découvrir 8 réorchestrations de succès de Mick et 8 créations personnelles de Michel (d'où le titre de l'album). Il produit un spectacle du même nom, à Paris puis en tournée dans toute la France. En 2003, il décide de rechanter la chanson créée par Mick Micheyl lors du décès de Piaf « On n'est pas prêt d'oublier ».Il en sortira un duo à l'occasion du 40éme anniversaire de sa disparition. Contacté par la ligue contre le cancer, il accepte de participer à des galas et à de nombreuses manifestations. En  Mars 2005, il enregistre un nouveau titre "Ne me dites pas que la solitude ça n'existe pas" dans un single au profit de la ligue contre le cancer. Puis Rolande Bouhour, auteur de nombreuses comédies musicales pour enfants lui propose une de ses créations. Il l'accepte et s'engage dans cette aventure pour les "petits". L'album voit le jour fin décembre 2005, suivi de nombreux galas.
 Il enregistre une version "dance" du Gamin de Paris dont la version originale a été interprétée par Mick Micheyl (sortie en 2005). En septembre  2006, sortie du disque "L'Enfant d'Or" au profit de l'hôpital Femme Mère Enfant, produit par la ville de Lyon. 2007 : sortie de l'album «Solitude ». 2011 :« Michel Chante Ferrat » (avec une création, « Monsieur Jean » dont il écrit les paroles). Janvier 2013 : sortie d’un album en hommage à Joe Dassin, avec une chanson écrite par Michel, « Salut Joe ». En même temps il produit un DVD sur la vie de sa marraine Mick Micheyl, Il se produit également toujours avec le spectacle « la vie en chantant ». Il vit de sa passion en enchaînant galas sur galas un peu partout en France, et à l'étranger.
Michel Monaco, qui vous adresse par le biais de notre page un petit message…


Michel Monaco,
A vous, chers admirateurs de Michèle,
Je vous souhaite du fond du cœur un très joyeux Noël 2014.
Pour ma part, le père Noël passera avec quelques jours de retard…En effet, le 4 janvier je serai sur scène à Saint Rambert d’Albon (26) avec Michèle Torr. Et ce sera mon Noël. Quel beau cadeau
Je vous embrasse fort et soyez heureux
Bisous
Michel Monaco.

Merci à lui.
C’est à Saint Rambert d’Albon que seront effectuées, pendant deux ou trois jours, les répétitions du spectacle de l’Olympia.

mardi 16 décembre 2014

Michèle Torr, à livre ouvert...


Voici    A livre ouvert…,

 Témoignage d’un admirateur de la chanteuse, collectionneur patient qui détient une mine d’articles de presse  la concernant,  un professeur de français, homme sincère au parcours de vie atypique, chanteur amateur qui s’engage humainement et spirituellement  dans son travail et dans sa vie sociale…
De notre rencontre il y a quelques mois à Nantes pendant quelques heures est née l’idée d’un témoignage original qui vous est à présent proposé sous forme de vidéo…
Avec toujours cette même question qui revient ….Pourquoi cette admiration ?
Merci Patrice pour ton accueil chaleureux, pour cette rencontre et ces moments de partage vrais, merci d’être toi-même et de communiquer ton admiration pour celle qui restera dans tous les chapitres du livre de ta vie comme de la nôtre…

Ce témoignage est un peu un cadeau de Noël que nous souhaitons partager avec vous tous…



samedi 6 décembre 2014

Diva


(CD en vente exclusivement sur le site www.micheletorr.com)

Je ne veux chanter que l’amour

J’ai chanté l’amitié
J’ai chanté la colère
J’ai parlé de la paix
Mais aussi de la guerre
Dans les plus grandes salles
Même dans les cathédrales
Du bout du monde
J’ai chanté les saisons
J’ai chanté la tendresse
J’ai parlé de la trahison
Mais aussi des faiblesses
Mais après toutes ces années
La seule vérité
Au fond de moi

Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour volage déjà oublié
L’amour trop sage pour pouvoir durer
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour chamaille qui nous fait pleurer
L’amour canaille qui nous fait rêver

J’ai chanté ma famille
J’ai chanté ma Provence
J’ai parlé de moi jeune fille
Et de mes espérances
Mais après toutes ces années
Je n’ai rien oublié
Et c’est pourquoi

Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour rebelle qui veut nous blesser
L’amour fidèle souvent désespéré
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois
Celui qui donne celui qui reçoit

Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour mystère qui nous fait sourire
L’amour sincère qui nous fait plaisir
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois

Celui qui donne…

(Guy Mattéoni)
Tout l’amour du monde

Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le sourire d’un enfant aux bras d’une maman
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Le regard d’un vieillard
Il n’est jamais trop tard
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le chagrin d’un inconnu qu’on rencontre au hasard
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Donnons sans hésiter
Sans arrière-pensée

Donnons tout pour l’amour du monde
Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main

Tout l’amour du monde est dans cet instant
Comme une communion une envie de partage
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Comme un signe divin un cadeau un message

Donnons tout pour l’amour du monde
Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main

Il est là tout près tout près à portée de chacun
Donnons tout pour l’amour du monde
Il suffit de se regarder de se prendre par la main

(Michèle Torr/Guy Mattéoni)

Haute fidélité

Il y a tant de gens qui s’aiment
Qui sèment à tout vent leurs sentiments
Inconstants et infidèles
N’écoutant que leurs corps impatients
Je sais de quoi je parle
J’ai laissé aussi
S’éparpiller parfois
Mon cœur indécis
Et pourtant je rêvais
De l’accord parfait
D’aimer
En haute fidélité
L’harmonie paraît fragile
Au milieu du chaos et du bruit
Est-ce un pari impossible
Qui jusqu’à aujourd’hui me réussit
Qui se joue des dissonances
Des sorties de scène
Des parasites
Et autres coups de larsen
Enchaînée de plein gré
A ma liberté
D’aimer
A tout jamais

Par delà les dissonances
Les sorties de scène
Des désaccords
Et autres coups de larsen
Telle est ma liberté
T’aimer
Telle est ma liberté
Aimer
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais...

(Patrick Loiseau/Philippe Delépine-Philomène Kouadio)


Je ne veux que toi

Je ne veux que toi
Et pas autre chose
Pour semer l’espoir
Dans mon cœur meurtri
Pour que dans tes bras
Mes rêves se posent
Se métamorphosent
Au creux de ta vie

Je ne veux que toi
Et nul autre au monde
Dussé-je en mourir
Dussé-je en crever
Pour couvrir la voix
Etrange et profonde
Qui hurle et qui gronde
Dans mon cœur blessé

Je ne demande pas la lune
Je veux ensoleiller ma vie
Mais ça ni gloire ni fortune
Ne peuvent en payer le prix

Je ne veux que toi
Pour que tu enlèves
Le doute et la peur
Qui hantent mes jours
Et qu’enfin pour moi
Dans tes bras se lève
Une aube de rêve
Dans un cri d’amour

De concession en sacrifice
Je suis prête à n’importe quoi
Pour qu’enfin mon âme guérisse
Du mal de vivre loin de toi

Je n’attends qu’un mot
Tombé de tes lèvres
Pour fuir sans regret
Où tu le voudras
Par monts et par vaux
Que tu sois l’orfèvre
De mes nuits de fièvre
Blanchies dans tes bras
Sur mon âme en feu
Je jure crois-moi
Seule et devant Dieu
Je ne veux que toi

(Charles Aznavour)


Ils s’aiment, et alors?

Vous dites qu’ils s’aiment à tort
Moi je vous dis qu’ils vivent d’amour
Vous leur en voulez à mort
Je vous dis qu’ils s’aiment, et alors ?
Ils marchent main dans la main
Contre eux vous avez des mots
Qui leur glissent sur la peau
Ils se disent on s’aime, et alors ?
S’il retombe les injures
Comme au sol des fruits mûrs
Eux ne voient que les roses et l’or
Ils s’aiment et ils osent et alors ?

Vous dites qu’ils rient trop fort
En fait ils sont gais et vous faites peine
Moi ils me mettent en joie
Je vous dis que je les aime, et alors ?

Comme aucun homme ils disent mon nom
Ils chantent même mes chansons
M’offrent des fleurs et leur cœur
Je vous dis qu’ils m’aiment, et alors ?
Vous dites qu’ils sont contre nature
Pour moi c’est de l’amour j’en suis sûre
Ce qui ne tue pas rend plus fort
Regardez comme ils s’aiment, et alors ?

 Vous dites qu’ils s’aiment à tort
Moi je vous dis qu’ils vivent d’amour
Vous leur en voulez à mort
Je vous dis qu’ils s’aiment, et alors ?
Je vous dis qu’ils s’aiment, et alors ?

(David Lelait-Helo/Guy Mattéoni)

Quand tu m’aimes

C’est le vent turbulent soulevant mes dessous
C’est la pluie de printemps qui vient lécher mes joues
Quand tu m’aimes
C’est le soleil brûlant qui caresse ma peau
Et l’air léger du temps au souffle doux et chaud
Quand tu m’aimes
C’est en plus de tout ça mille choses encore
Qui sont à toi et moi et perturbent mon corps
D’une infinie faiblesse
Quand tu m’aimes
C’est ta voix qui se perd dans un râle amoureux
Qui fait vibrer ma chair et qui mouille mes yeux
De larmes de tendresse
Quand tu m’aimes

C’est le Diable et l’Enfer mêlés à tous nos jeux
C’est le Ciel qui est offert à nous par tous les dieux
Quand tu m’aimes
C’est l’éclipse et l’éclair qui allume mes joies
C’est l’écume des mers qui se meurt sur tes doigts
Quand tu m’aimes
C’est pétrie par tes mains tous mes sens éveillés
C’est mon corps sur le tien nos souffles saccadés
Et nos gestes intimes
Quand tu m’aimes
Ce sont ces tendres cris et ces plaintes d’amour
Qui déchirent nos nuits et meurent au petit jour
Dans le plaisir ultime
Quand tu m’aimes
Quand tu m’aimes
Quand tu m’aimes

Mon amour

(Charles Aznavour)

All I want is you

All I want is you
There’s nothing else for me
With you there is hope
And my heart is warmed
All my prayers come true
In your way of seeing
Through your life and being
My life is transformed

All I want is you
You alone fulfil me
When my inner voice
Cries to God in pain
Somehow I get through
The dark that can chill me
It’s you who can still me
Make me whole again

Without you there’s no sunshine for me
No moon reflection in my skies
Life can’t be bought with gold and glory
Though I’m prepared to pay the price

All I want is you
You can make the pain go
Every fear’s erased
Where your hand has drawn
In our special world
Where no-one will see us
There will only be us
When we close the door

Before God above
I swear that it’s true
All you want is love
All I want is you


(Texte en anglais adapté par Dee Shipman/Charles Aznavour)


Route 66

Un coucher de soleil sur les années qui passent
Des monts et des merveilles et le temps qui s’efface
Des matins de printemps et des soirées d’automne
Les yeux de mes parents des lumières qui rayonnent
Des chemins de traverse
Et des sens interdits
Autant de maladresses
Et l'amour qui s’enfuit

Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor

Un coucher de soleil sur un chemin de vie
C’est comme une étincelle dans mes états unis
Ce soir j’ai plus sommeil j’irai jusqu’à chez toi
Retrouver le soleil à Santa Monica
Et sans semer de doutes
Ce soir dans nos esprits
Je sais combien ça coûte
De trop aimer la vie

Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor
C’est partager encore
L’amour et mi amor

Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis...

(Alain Turban/Mario Santangeli)


Il se peut que je t’aime encore

Je le sais j’aime dire
Les mots que tu attends
Je suis meilleure ou pire
Que ce dont tu parles en rêvant
Je suis une eau dormante
Tu voudrais un torrent
C’est vrai

Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore

Je ne sais rien des larmes
Je ne sais rien des cris
Je ne sais que la gamme
Des chansons où je joue ma vie
Je n’ai qu’une seule arme
Les mots que je te dis

Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore

Je suis mauvaise élève
Aux leçons de la vie
Je ne crois que les rêves
Que j’invente au fond de mes nuits
Le jour me les enlève
Et me laisse incomprise

Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore

Car mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore
Encore
Encore

(Sophie Makhno/Charles Dumont)

Qu’est-ce qu’ils disent ?

Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?

Ils disent connaître ma vie mes pensées mon enfance
Ils connaissent mes secrets comprennent mes silences
Parlent de mes souvenirs de retour après l’absence
Ils partent dans des délires c’est plutôt drôle quand j’y pense
Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter

Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
 Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter

Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?

 Vous qui m’avez choisie vous savez ce que je suis
On sait que populaire ne s’apprend pas c’est mystère
Que tous nos rendez-vous sont la seule vérité
Merci pour tant d’amour je voulais juste chanter
Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter

Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
 Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter

Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
Mais qu’est-ce qu’ils disent
De moi ?

Et dans le fond de mon cœur
Je ne garde que le meilleur
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter
Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter

(Michèle Torr/Daniel Mecca)

Diva

On est venus de loin
Toi et moi
Qu’il fut long le chemin
Pour en arriver là
Vous m’avez pris la main
Bien des fois
On a dû faire des choix
Vous et moi
Vous avez cru en moi
Je vous dois
Pour noyer mes chagrins
Vos larmes de joie
Et si ce soir devant vous
Je suis là
Cela ne tient qu’à vous
Qui avez fait de moi
Diva
Votre diva
Avec mon habit noir entre fille et garçon
Un peu rock et guitare au milieu des violons
Pour vous livrer ma vie au fil de mes chansons
Diva
Votre diva
Grisée par vos bravos
Portée à bout de bras
Je suis votre flambeau votre cri votre voix
Vous m’avez fait grandir
Et jusqu’à devenir
Diva
Mais si demain par erreur je vous blessais
Mais si demain par erreur vous me quittiez
Je ne serais plus
Qu’un ange déchu
Diva
Votre diva
Je suis votre opéra
Vous êtes à mes genoux
Je ne m’appartiens pas
Vous m’acclamez debout
Je chante à pleine voix
Le grand air des bijoux
Ah ! je ris la la la la la
Ah ! je ris la la la la la
C’est une histoire d’amour
Toi et moi
Un roman de toujours
Nous allons nous quitter
Vous et moi
Chacun de son côté
Va retrouver son toit
Les cigales m’attendent
Et mon chat
Comme à chaque fois
Se languit de moi
On se retrouvera
Croyez-moi
Mais laissez-moi souffler
Et retrouver ma voix
Avant de repartir au combat
Pour redevenir
Votre diva
Diva
Votre diva
Avec mon habit noir entre fille et garçon
Un peu rock et guitare au milieu des violons

Diva

( Georges Chelon/Alice Dona)


lundi 1 décembre 2014

Michèle Torr - Olympia 2015, amour toujours...


Pourquoi, dites-moi, Diva, pourquoi avez-vous choisi cette image pour nous dire que vous nous attendiez, le dimanche 11 janvier 2015, à l’Olympia, à 16 heures ?  Nous serons là bien avant l’heure, et peu importe une demi-heure d’attente de plus ou de moins… Vous nous attendez, pour nous chanter…l’amour, toujours…, l’amour en général et puis le nôtre, qui dure depuis plus de 50 ans. Votre plus belle histoire d’amour, est-ce nous ? Peut-être nous le direz-vous (ou ferez-vous seulement semblant de le croire?)…
Peu importe, l’amour se soucie peu de nos âges, des classements, des hiérarchies et des degrés.
 « J’m’en fous d’l’hiver
J’m’en fous d’mourir
J’m’en fous de perdre
J’m’en fous d’vieillir
D’être la plus belle
D’être en premier… », chantiez- vous dans Et si plaisir d’amour, en 1987.
Vous êtes revenue à ce titre « Amour, toujours »…, et cela nous plaît bien. Mais l’essentiel est que vous nous attendiez, que  le rendez-vous ait bien lieu. 28, boulevard des Capucines, à Paris, 9°, on connaît le chemin, et les horaires de tous les trains.
 Vous avez choisi une bien belle image de vous pour l’annoncer, dans ce Paris qui, pour quelques dates (quatre…) va devenir le vôtre, une image de papier glacé élégante et sobre, en blanc, en noir et en couleurs, qui nous parle quand même de vous, là, tout près de nous, si proche, en très gros plan. Ce qu’on y voit d’abord c’est le bleu horizon de vos yeux qui nous regardent franchement, empreints de chaleur et de bienveillance, c’est aussi la lueur amusée qui l’éclaire, c’est votre sourire ouvert… Oui, vous nous attendez, et l’accueil que vous nous y ferez s’annonce des plus chaleureux, en effet … Cette promesse, au cœur de l’hiver, ne peut que nous séduire. Mais que nous disent ces boucles d’or, ces bracelets ? En cinquante ans des liens se sont tissés, nous nous sommes attachés, "nous nous sommes épousés", en effet, nous sommes « comme deux moitiés de pomme… »  Mais nous vous espérons libre, libre de nous plaire, de nous surprendre, et même de risquer déplaire aux uns pour plaire à d’autres…
Malgré tout, on vous retrouvera, nouvelle et fidèle à vous-même, vous effleurerez sûrement cette alliance que portez à votre cou avant d’entrer en scène, et dans l’écrin non pas de vos mains mais de la lumière, vous nous offrirez, encore une fois, le cadeau de votre présence.
Pour un moment d’amour, de complicité et de partage, comme toujours…
Que cette affiche, après quelques hésitations et modifications, tapisse à présent  les couloirs des métros, des aéroports, qu’on la retrouve au coin des rues, des avenues, des boulevards, dans la presse et partout sur le net… pour annoncer la première étape du Paris de la diva, du Paris de Michèle Torr.


L’admirateur
© G.D. & E.D.


Olympia 2015, lever de rideau.


Michèle Torr a toujours souhaité que ses spectacles parisiens soient précédés d’une première partie pour permettre à des jeunes ou à des artistes plus confidentiels de se faire connaître. Ainsi Patrick Sébastien, Alexandra Cravero, Alan Vermeer, Michel Orso, Olivier Villa…
Et en 2015, à qui le tour ?
Zize du Panier !
Mais qui est-ce ?
Voici comme elle se présente elle-même : 
«Je suis 100 % marseillaise. Je représente le chic marseillais, le bon goût. Et ma famille, non. J'aimerais vivre dans "Les feux de l'amour". Je chante, d'ailleurs je chante le 11 janvier à l'Olympia, en première partie de Michèle Torr, "Je m'appelle Zize". Une vieille chanson  qu'on a réactualisée. Ça disait "Un bal y est donné, la belle Zize voulait aller danser ».
C'est devenu « Je m'appelle Zize, je suis la star de mon quartier ».
C’est ce que Zize a confié à Yves Lecocq lors de l’émission Les Grands du Rire diffusée le samedi 6 décembre 2014, qui a ainsi conclu :
 « Merci Zize. Paris vous tend les bras ».

mercredi 19 novembre 2014

Michèle Torr - Le Paris de la diva.

Voilà, le Paris de Michèle Torr est à présent lancé…
après l’annonce de la sortie de l’album Diva sur le site officiel de la chanteuse,


(Pour écouter un extrait, 
et pour commander le CD, à partir du 15 décembre 2014,
 rendez-vous sur:

Lien direct pour la commande du CD:
http://www.micheletorr.com/michele-torr/wp-content/uploads/2013/12/bon_de_commande_DIVA.pdf


après que toutes les infos que nous vous avions données le mois dernier ont été validées par le producteur, M. Algay,
voici à présent ...l’affiche officielle de l’Olympia 2015.
Un beau visuel, une photo glamour et soignée pour annoncer la première étape d’une rentrée à Paris en forme de retour d’amour, toujours…

Nous vous donnons rendez-vous sur notre page et sur le blog mtadmirateur.blogspot.fr dans les prochains jours pour d’autres infos de ce Paris de notre artiste et, la semaine prochaine, pour la suite de notre chronique Michèle Torr chante les couleurs…


Et voici l’affiche du spectacle du Casino de Paris.
Une autre Michèle Torr, radieuse, souriante, à découvrir…ensemble.
L’ouverture de la billetterie est imminente, au Casino de Paris et dans les points de vente habituels.


Et voici l’affiche du spectacle du Trianon.
Une nouvelle forme de spectacle, une nouvelle Michèle Torr, magnifique, intimiste…
La billetterie est ouverte dans les points de vente habituels.


Le spectacle du Palais des Congrès…
…Symphonique…
aura lieu le dimanche 31 janvier 2016.
La billetterie ouvrira en principe en février 2015.
Pour l’affiche, il va falloir patienter un peu…


© G. Duboscq & E. Dupreuilh.

lundi 17 novembre 2014

Michèle Torr - Diva... qui ne veut chanter que l'amour. Et alors?


Indiscrétions...

"Diva
votre diva
grisée par vos bravos
portée à bout de bras..."
(signée Georges Chelon, dont le nouvel album, Au pays de Millet, est sorti le 10 novembre)


Diva... et si c'était là le titre du nouvel album?
Et alors?
"...et une seconde, qui faisait d'ailleurs référence à l'actualité, Et alors?, pour défendre tous les amours (entendez aussi homosexuels)..."
(signée David Lelait?) 

mardi 4 novembre 2014

Michèle Torr chante les couleurs


 « Quand j’étais petite fille j’avais une habitude, celle de donner des couleurs aux mots, et les mots les plus doux étaient bleus » a déclaré Michèle Torr devant une salle de l’Olympia comble, qui retenait son souffle quand elle a entonné : « Il est six heures au clocher de l’église …», premières notes de Les mots bleus. C’était en novembre 2002, et la plupart des gens dans le public savaient ce que cette reprise comportait comme charge émotionnelle tant pour l’artiste que pour ses proches présents dans la salle.
Trois ans plus tard, en 2005, pour fêter ses quarante ans de carrière, c’est aussi ce thème de la couleur qu’elle a choisi pour son spectacle, à nouveau sur la scène de l’Olympia. Elle a intitulé son livre autobiographique sorti à cette occasion La couleur des mots et interprété une chanson inédite, Côté soleil (La couleur des mots).
On ne sait pas encore quelles seront les « couleurs » de l’Olympia du 11 janvier 2015, première étape du Paris de Michèle Torr pour fêter ses cinquante ans de carrière, que ce soit au niveau des tenues et de la scénographie ou de la tonalité de l’ensemble du spectacle ; alors, pour patienter, est née l’envie de se promener encore une fois sur sa palette, d’explorer les couleurs du répertoire de la chanteuse.


 Cela a commencé avec la couleur rouge.
« Soudain j’ai compris
Que mon cœur était pris
Et j’ai rougi »,
Déjà, le feu de l’amour sur les joues, en 1964 : C’est arrivé comme ça.

 « Mais il pourrait se moquer
De mes ongles rouge foncé »,
Mais non, il n’osera pas ; sinon, c’est que c’est un goujat ! Je me demande, 1964. Encore et déjà le rouge passion.

« A minuit quand les flammes rougissent
Les Indiens font au ciel sacrifice »
Jambalaya, 1976.

« Tout habillé de rouge
Et sans faire de bruit
Il donne toujours
Ce qu’il a promis »
Mais qui est-il donc ? Le Père Noël bien sûr. Il viendra, 1976.

Sur l’album J’aime, en 1977, la femme fatale que le chagrin d’amour afflige pleure :
« La robe rouge que tu aimais
Quelquefois je la remets… »
Je n’oublierai jamais.  
Heureusement, il y a la télévision pour se distraire de sa peine :
« La couleur après le noir et blanc… », et
« Des feux rouges sans aucun colorant »
Nos arrière grands-parents.

Ou, plus tard, les belles voitures :
« Sixtees
C’était une MG rouge italien… »,
Sixtees, 1987.

Après les lèvres rouges de la pochette d’ I remember You,
« Et sous le ciel gris je me couvre un peu…
Je t’avais rapporté
Des bouquets d’orchidées
Du plus rouge éclaté »,
Je t’avais rapporté, 1988.
Chanson préambule à un album de chansons aux couleurs de la passion…


 « Pense à la rose écarlate » mais aussi   « pense aux bleuets qui bleuissent…»,
Petit si petit, 1972.
Car le rouge a beau être aussi une des couleurs les plus frappantes de la Provence, c’est le bleu que l‘artiste a le plus chanté, bleu du ciel et du bonheur, yeux bleus attributs de l’homme idéal, mais bleu parfois teinté de gris…


« Depuis qu’un jour sur son visage
J’ai vu l’éclat de ses yeux bleus…
Depuis que ton cœur m’encourage
C’est ton amour que je veux… »
Nous sommes faits l’un pour l’autre, 1965.
« Je t’aime tant…
Que mon ciel bleu
Rôde en tes yeux
Comme vacances… »
Je t’aime tant, 1966.
« Ne vivre que pour toi
Ne suivre que tes pas
Poursuivre malgré moi
Ce rêve
Qui habille de bleu
Mes chansons et mes yeux… 
Rebroder chaque jour
Les draps bleus de l’amour
Pour que tourne toujours
La ronde des serments éternels…
Cacher un jour trop gris
Changer un ciel de pluie
Pour en faire un joli
Dimanche… »
Ce que veut dire aimer, 1968 ; une très jolie définition...
« Bleu bleu l’amour est bleu
Berce mon cœur mon cœur amoureux…
Gris gris l’amour est gris
Pleure mon cœur lorsque tu t’en vas… 
Bleu bleu l’amour est bleu
L’amour est bleu quand je suis à toi… »
L’amour est bleu, 1968.
Quelquefois, on atteint le ciel bleu par des voies illégales :
« Fleur de pavot te voilà cigarette
C’est un ciel gris qui devient soleil »,
Fleur de pavot, 1968.
Bleu, c’est aussi la couleur d’un passeport pour l’optimisme :
« Tu aimerais fuir Paris
Cette ville pleine de bruit
Et partir à l’aventure
Vers un ciel beaucoup plus bleu
Où tu serais plus heureux
Que de vivre à toute allure…
Et voilà tu me souris
Tu oublies ce ciel trop gris… »,
Tout les oiseaux reviennent, 1970.
« Pour voir tous nos enfants heureux
Revoir le jour sous un ciel bleu
Alors on marche »,
Alors on marche, 1971. L’engagement, une marche pour un avenir meilleur…
 « Il n’y a plus de rêve en bleu
Quelques amours sans lendemain »,
Les amoureux, 1973.
« Je revois dans tes yeux
Mes souvenirs d’enfant
Cendrillon l’Oiseau Bleu
 Et le prince charmant »,
Un enfant c’est comme ça, 1973.
Une vague bleue (1974), c’est une cascade de comparaisons, c’est comme un amour, un soleil, une histoire, le vent, un secret, une fleur, un espoir, un bateau, « rien que toi » et « moi »….C’est l’amour !
« Toi  je sais qu’un jour
Tu reviendras près de moi et pour toujours
J’imagine déjà ce jour-là
Ce sera un jour en bleu
Heureux »,
Never never live without you, 1975.
 « Bleu comme le ciel…Comme la nuit…Comme la mer…Comme l’espoir…Comme une fleur…Comme la peur…Comme la chambre…Comme l’amour…Comme la fumée d’une cigarette…Comme une brume un peu secrète…Comme la lumière…
Comme la vie… »,
Bleu, une autre cascade de comparaisons, un camaïeu, en 1975.
« Mes yeux bleus
Quand tu penses à moi
Je sais qu’inconsciemment
Tu penses à mes yeux bleus
Mes yeux bleus
Sont un océan
Et tu devras le traverser un jour
Si tu me veux…
Mes yeux bleus
C’est ma tour d’ivoire… »
Mes yeux bleus, 1976.
 « Oh ! mon pays
J’ai retrouvé l’accent
Le ciel d’azur… » 
 Aspiration à un retour en Provence : Paris laisse-moi vivre ma vie.
« Fais de la musique
Belle comme l’amour et le ciel bleu »,
Mets un tube dans ton piano.
« Un soleil au milieu d’un ciel tout bleu
Du sable et des cheveux blonds… »
Juste après l’été, 1979.
« Mais avec toi mon cœur est bleu »,
Je t’aime tendrement, 1980.
« L’amour est un long chemin
Long comme le désert
Bleu comme la mer »,
Mon fils, 1980.
« Tu as les yeux trop bleus
Pour avoir eu le temps
D’avoir des souvenirs… »
A faire pleurer les femmes, 1982.


« Entrer sur la scène
Et vous dire je t’aime
Comme si on prenait le même bateau
Bateau musicien bateau baladin
Sur un océan couleur de bravos
On ferme les yeux
A cet instant bleu
Où la peur ressemble à un numéro… »,
Entrée des artistes, 1982. Le trac, une peur bleue…
« Midnight Blue
Dans l’église à genoux
Je pense aux années bleues
Où nous étions heureux…
C’est comme un oiseau bleu
Qui vole entre nous deux… »
Midnight Blue en Irlande, 1983 : quelques clichés sur de la grande musique : la  Sonate au clair de lune de Beethoven, revue et corrigée quelques mois plus tôt par Louise Tucker ; résultat : un énorme tube, dont la version française, mieux encore que la version originale selon certains journalistes musicaux, avec Roland Romanelli aux claviers, en deviendra également un. Une belle chanson d’atmosphère…
« Change la vie
Fais souffler un peu de folie
Fais du bleu avec du gris
Mélange les couleurs »,
Change la vie, 1983.
L’homme à la moto, emprunté au répertoire de Piaf, a été enregistré par Michèle Torr en 1980, mais il n’est sorti à ce moment-là qu’en Belgique, en face B d’un 45 tours dont la face A était Les roses blanches. En France, il faudra attendre 1983 et l’album Midnight Blue en Irlande pour découvrir cette reprise sur un tempo disco.
« Les ongles pleins de cambouis mais sur le biceps il avait
Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême
Et juste à l’intérieur on lisait Maman je t’aime. »
Car on a beau être un dur, on n’en aime pas moins sa maman, et on peut être un peu fleur bleue.
« Et si c’était à refaire
Tu sais je recommencerais
A jouer avec tous les feux
Pour me retrouver dans tes yeux
Si bleus »,
Et si c’était à refaire, 1984.
« Ciel bleu d’Amsterdam
Mon cœur te réclame »,
Amsterdam, 1986, reprise d’un des plus gros tubes du printemps, venu des Pays Bas, au tout début de l’été…
« Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer…
Nous aurons pour nous l’éternité
Dans le bleu de toute l’immensité… »,
Hymne à l’amour, 1987 (Olympia inédit), 1996(Le meilleur de Michèle Torr en public), 2003 (Chante Piaf, C’est l’amour…).
« Boussole cassée mais ciel d’azur »,
Partir un jour, 1988.
« Argentina
Ta lumière indigo illuminait la piste »,
Argentina, 1989.

Mais parfois elle lasse – c’est la couleur, bien sûr, qui lasse la chanteuse, et non la chanteuse qui nous lasse, à tant chanter le bleu!- :
« Only you
Tout ce ciel bleu m’ennuie…
Loin de vous
Je veux que tout
Ait la couleur de mes pensées »
Only you, 1967.


Et le bleu vire au gris :
« Seule dans le jour qui s’enfuit
Seule entre quatre murs gris
Je rêve d’une plage… »
Moi je rêve d’une plage, 1965.
« Le ciel d’hiver est noir
Mais au printemps le ciel redevient gris
Gris rose le soir
Et puis gris bleu en été à midi
En l’an 2000
Le ciel des villes
N’aura plus de couleur » :
une vision crépusculaire de l’avenir, pessimiste, en tout cas inquiétante par certains aspects, inspirée par les craintes du changement de millénaire, c’est L’an 2000, version 1975. On a l’impression de voir défiler les images d’un film d’anticipation. L’imagination des paroliers s’enivre d’elle-même, et cela donne un élan très particulier à cette chanson.
« La rue est grise ce matin
J’ai mal de toi »,
Où que tu sois je t’aime, 1978.
« Et toute seule dans le matin gris je pensais à toi »,
Ma première chanson, 1979.
« Dans ce décor de Fellini
Bateaux brisés nuages gris
On jouait La Strada pour moi aussi …
Le ciel était couleur de nostalgie»,
Mélancolie femme, 1981.
Davantage ancrée dans la réalité sociale, la chanson Ceux du parking, en 1982, générique de la série Joëlle Mazart, qui brosse un portrait amer de la jeunesse des banlieues :
« Ils sont gris les murs des prisons
Elles sont grises les villes nouvelles en béton ».
« Tout devient lointain
Au gris du matin »,
Le ciel s’en va, 1986, quand l’amour s’achève.
“Mais il y a bien longtemps déjà
Que mes petits matins sont gris »,
I remember You , 1987.


Le bleu et le gris qui font partie de beaucoup de clichés, on sait que la chanteuse leur préfère, avec le rouge, le blanc et le noir, en particulier pour ses tenues de scène.

« Et comme chaque soir
Dans ma robe noire
J’ai le trac je le dis
Mais après tout j’ai choisi
Chanter c’est ma vie »,
La gloire ou bien l’amour, 1977.
« Sous les sunlights de minuit
Je viens vers vous en robe blanche »,
Chanteuse, 1978.
Mais aussi pour les tenues de tous les jours.
  « Je peux mettre un bon manteau
Mon pull blanc, des talons hauts… »
Je me demande, 1964.
En matière de décoration :
 « Sur une nappe blanche
Quelques roses se penchent
Sur un couvert dressé pour deux… »
Ce soir je t’attendais, 1966.
La demoiselle parfois moqueuse :
« Tu seras vieux et tes cheveux
Seront devenus tout blancs Ah ! Ah ! »
Dandy, 1966,
sait faire montre de plus d’empathie quand la couleur, c’est celle de la peau :
« Je me souviens d’un petit bar
De la Nouvelle Orléans
Où l’on pouvait compter le soir
Plus de Noirs que de Blancs »
L’homme à la guitare d’or, 1967.
« Depuis le jour où je vous aime
Mon  cœur est sans espoir
Tout est triste et noir
Pourtant un jour dans un baiser
Vous m’aviez promis de m’aimer »
Il ne faut pas briser un rêve. 1976.
« Flirtons ensemble enlacés dans le noir… »,
Emmène-moi danser ce soir, 1978.
« C’est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc… »
Petit Papa Noël, 1977.
« Y avait des Chats sauvages et des Chaussettes Noires » sur le Boulevard du rock dans les années soixante, mais en 1978, « Y a plus de blousons noirs »…, hélas !


En 1980, au moment où elle s’apprête à monter pour la première fois en vedette sur la scène de l’Olympia, Michèle Torr accepte de donner son nom à une rose blanche qui vient d’être créée et qu’on trouve encore chez les pépiniéristes et aux jardins de Bagatelle. Est-ce la rose qui lui a donné l’envie de reprendre la chanson de Berthe Silva, l’une des préférées de sa mère, qui la lui chantait pour que sa fille accepte de manger, ou bien la chanson qui l’a convaincue d’accepter que soit ainsi nommée la rose ? Toujours est-il que sur beaucoup de photos, on voit la chanteuse tenir entre deux doigts une rose blanche… 
« Elle aimait les fleurs les roses surtout
Et le cher bambin le dimanche
Lui apportait des roses blanches
Au lieu d’acheter des joujoux…
C’est aujourd’hui dimanche
Et j’allais voir maman
J’ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m’attend
J’ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman… »
Les roses blanches, 1980.
Belle reprise, que l’on retrouve en deux versions live sur les enregistrements des Olympia 80 et Olympia 2011, mais aussi en version studio sur un 45 tours belge sorti en 1980 (mais pas en France), sur un album multi-interprètes intitulé Bonne fête Maman, paru chez AZ et dans le coffret Une voix, un cœur paru dans la sélection du Reader Digest en 1999.
« Ses yeux noirs te rappellent
Qu’il n’a été pour toi
Qu’un vagabond du soleil
Couché dans ton sommeil
Les nuits où tu ne dors pas… »
Le vagabond du soleil, 1982.
« Mon ami de Varsovie…
Elle est noire comme la nuit
Ton étoile du berger »
La Pologne, 1982.
« Moitié tendresse
Moitié tourment
Ni chevalier
Ni cheval blanc »,
La princesse aux pieds nus, 1983.
 « J’y parlerai d’amour avec mes cheveux blancs »,
La Province, 1984.
 «… leurs châteaux de paille sont pour des lapins blancs »,
 Merci pour les mamans, 1986.
Douce France :
« Il me revient en mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolière… », 1987.


Du blanc, du noir… « Mais surtout, pas de vert » (Couleurs, 1977) car, dans les métiers du spectacle, cela porte malheur…En fin, un peu quand même…

Quand le rire fait briller les yeux et les mots d’une jeune fille qui sait se montrer  fantaisiste :
 « Quand tu repeins en vert les plafonds, j’aime »,
J’aime, 1966.
Ou quand la nature se fait complice de l’amour« Sur le chemin du retour l’herbe verte nous fait un lit »,
Et piano va l’amour, 1973.
Pour Noël, au cœur de l’hiver.
« Mon beau sapin
Roi des forêts
Que j’aime ta verdure
Mon beau sapin
Tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la voix qui ne ment jamais
De la constance et de la paix…
M’offrent la douce image »
Mon beau sapin, 1977.
« A la Noël
Maman était très belle
Comme la poupée au pied du sapin vert »,
Fleur de mai, 1987.


Et puis il y a des chansons avec d’autres couleurs, qui restent indéfinies ou qui s’additionnent, des chansons arc-en-ciel, des chansons multicolores.

Quand les amours d’adolescents ne durent guère : 
« Mais au fond de mon cœur
Le ciel n’a plus la même couleur »
Rien ne sera plus comme avant, 1966.
Ou par le chemin de l’amour retrouvé :
« Après tant de pluie tant de pleurs
Je revois la vie en couleurs
Et c’est le miracle
A ce grand spectacle
J’entends battre battre mon cœur …
La nuit le ciel gris c’est fini »,
Aime, 1969.
« Dis Pierrot d’où viens-tu ?
Qu’as-tu fait de ton habit d’argent
Le Pierrot tout blanc »,
Dis Pierrot, 1969.
 C’était un petit homme  est une chanson colorée dans laquelle les couleurs  symbolisent les étapes de la vie : le blanc pour l’enfance, le temps de l’innocence, le bleu pour l’adolescence et la découverte de l’amour, le gris pour l’âge adulte et les désillusions, le noir pour la vieillesse et le cheminement vers la mort : une vision assez triste de la condition humaine…
« C’était un petit homme
Tout habillé de blanc…de bleu…de gris…de noir….
Il s’est décoloré
Ses cheveux ont blanchi
Son cœur a grisonné »
C’était un petit homme, 1972.
Mais il y a couleur (bleu, rouge, vert…) et couleur (trèfle, carreau, pique et… cœur), il ne faut pas confondre !
« Il me manque la plus belle couleur
Le cœur
Et pour un roi de cœur
Je donnerais toutes les couleurs »,
Pour un roi de cœur, 1972.

Comme le vin, l’amour, ne rend pas toujours gai :
« Je reverrai toujours
Ces lumières de couleurs
Cette musique un peu triste
Que je connais par cœur »
Un disque d’amour.
« Il a mis son costume de lumière
Son front est blanc et ses cheveux sont bleus
Tous les enfants regardent en silence
Un gros nez rouge et un chapeau pointu »,
La ritournelle, 1974, un magnifique portrait d’artiste.

Couleurs pour un autoportrait :
« J’ai toujours les cheveux blonds
Et les yeux bleu horizon »
 Les plus beaux yeux de la côte d’Azur !
Je m’appelle Michèle, créée en 1976, et maintes et maintes fois réentendue depuis.

« Moi j’étais la princesse aux cheveux d’or » dans La maison de mon enfance, 1978.
La blondeur, c’est l’apanage de l’enfance : « Il a (aussi)les cheveux blond clair… », l’enfant de La séparation, 1978.
 Mais c’est aussi celui de la mère, à qui s’adresse ce message:
« Mais rien ne vaut l’image de tes beaux cheveux blonds »
Maman la plus belle du monde, 1981,
Et la mère du  petit voleur de fleurs des Roses blanches est une « blonde ouvrière».


« Ce baiser que tu oses
Voler sur sa joue rose
Tu dis : « c’est peu de chose »
Qui sait qui sait qui sait ? »
Qui sait qui sait qui sait ? 1976.
Couleurs de Noël :
« Il garde toujours
Ses cheveux d’argent
Et son traîneau d’or
Nous étonne encore… »
Il viendra. 1976.
« Le ciel noir fumée d’usine
Le bleu pétrole de la mer
Sont les couleurs qui dominent
Aujourd’hui sur notre Terre »
Contre la pollution croissante sur la planète : Pour vivre heureux. 1976.
 C’est dans Couleurs, face B de J’aime, en 1977, qu’on découvre le drapeau du royaume imaginaire de la chanteuse : bleu, blond, rose…
« « Le bleu vit dans mes yeux (et dans le ciel)
Le blond dans mes cheveux (et dans le soleil)
Le rose vit dans mon cœur (et dans les fleurs)
Et ce sont là mes trois couleurs… »
…au mépris du blanc, du vert, du rouge et du noir chers à Stendhal, du gris… Un drapeau printanier, un peu kitch, il faut bien le dire…
« Je n’aime chanter que si le ciel est bleu
Quand les arbres sont encore verts », nous chante la cigale, dans Je ne sais pas pourquoi, en 1977.
Au cinéma :
« Les Etats-Unis défilaient sur un film en couleurs », dans La musique de là-bas, 1978.
 Profession artiste, 1978.
« Dans cette rue humide et blanche
Le vent léger me donne froid…
 Profession artiste
Les yeux de toutes les couleurs
Née je ne sais plus le jour ni l’heure
Signe particulier sensible…
La nuit me laisse dans le noir… »
Cette chanson, Michèle Torr l’a beaucoup chantée en concert, et le plus souvent à un moment privilégié puisqu’elle a constitué le final de plusieurs spectacles : elle y évoque le sentiment de solitude de l’artiste se retrouvant  face à elle-même après l’effervescence du spectacle. On la retrouve sur Le meilleur de Michèle Torr en public, en 1996 mais aussi en deuxième place sur Acoustique, mes plus belles chansons, sorti à l’occasion de la tournée de 2001. Elle faisait également partie du tour de chant de l’Olympia 1998. Et le public a beaucoup aimé cette chanson en forme de confidence, quand la chanteuse ressemble à une funambule sur le point de chuter alors que la musique résonne encore avant que ne s’éteignent les lumières.
« Colliers de fleurs colorées
Je ne peux pas vous oublier »,
Juillet août à Tahiti, 1980.


« Je n’ai jamais chanté que des chansons rose bonbon
Il y a un temps pour tout
Et c’est très bien »,
Lettre ouverte, 1981, où s’exprime le désir de chanter « autre chose »…en face B de J’en appelle à la tendresse.
Malgré cela elle chante aussi, sur le même album :
« Lentement sur nous le jour va se lever
Gravant sur nos corps son empreinte dorée »,
Doucement, 1981.
Ainsi que:
« Dans le ghetto y’a New York
Sur des cartes postales jaunies… »
Le ghetto, 1981, ou à l’Olympia (Olympia 83). De même :
« Chanter
Sur un océan de toutes les couleurs
Chanter
Innocemment ouvrir son cœur
Et chanter… »
Chanter, 1982.

« Il cherchait dans le regard de ses parents
Le bleu qui colorait ses rêves d’enfant,
Il aurait voulu y trouver un ailleurs
Un pays aussi grand que l’amour dans son cœur »,
Pas bien dans sa vie, 1984.
« Le film de ma vie défile
Sur les pages jaunies de mon livre
Seize ans déjà que tu es né
A Courthézon un jour d’été »,
Le temps, 1984.
« En voir de toutes les couleurs », ce n’est pas forcément être heureux.
« Depuis j’en vois de toutes les couleurs
On n’était pas très loin du bonheur »
Papiers à fleurs, 1984.

« A peine le temps d’un café noir… 
Les yeux dans le bleu de ton ciel
Je rêve d’un amour éternel…»
Chanson napolitaine, 1985.
« Quand le lilas blanc couvrira ma maison…
J’aurai pour lui des cheveux blonds, un cœur tzigane…
Quand la lumière dans ma chambre sera couleur de miel
Je serai seule à entendre… »
Un amour qui m’appelle, 1985.

«Femme de toutes les couleurs…(Barbara)
Tu chantes seule avec tes petits
Sans haine tu chantes la chanson de la vie… (Michèle Torr) »
La chanson de la vie, 1985.


« Une allure de cobra en lunettes noires… 
T’as laissé le béton pour l’enfer vert»
Aventurier, 1985.
« Et je suis là tremblante
Dans un écrin d’azur
Me moquant des pays
Où pousse l’herbe verte
Eclaboussant de blanc même l’ombre des murs…
Et les tables de bar couleur de grenadine
Se couvrent de glaçons, d’anis et de passion  »
Amour de ma jeunesse, 1985, déclaration d’amour adressée au pays natal, vivement coloré.
« Petit Jean souviens-toi de notre école
Moi je portais toujours un tablier bleu
Petit Jean souviens-toi de nos dimanches
Tu mes trouvais très belle dans ma robe blanche… »
Petit Jean, 1985.


« Toi princesse de légende
Ton nom en lettres d’or
S’inscrit comme une offrande
Sur l’envers du décor »,
Grâce, 1986.
« Ils aiment toutes les couleurs
Comme celles de leurs crayons »
Si tous les enfants du monde, 1986, en hommage aux enfants, qui ignorent le racisme…
« Elle voulait… un mariage en blanc
Et du riz dans les yeux …
Une fille de feu  sur les bandes dessinées
D’avenir et de bleu, d’amour et de soleil… »,
Cendrillon Rock, 1986.

Des couleurs aussi dans l’album de reprises de septembre 1987.
La mer :
« La mer… a des reflets d’argent,
La mer, des reflets changeants
Sous la pluie.
La mer au ciel d’été
Confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs,
La mer bergère d’azur
Infinie…
Voyez ses oiseaux blancs
Et ses maisons rouillées… »,
La vie en rose :
« Quand il me prend dans ses bras
Qu’il me parle tout bas
Je vois la vie en rose »,
C’est joli la mer :
« Dans tes yeux si clairs…
Cheveux blonds, blonds… ».


 « Si les maisons de Yellow Break Road
Qui t’ont connu enfant
Te revoyaient quand tu rôdes
Perdu dans ton smoking blanc
Au petit jour »,
Où est ton étoile, 1988. En hommage à Elton John.
 « J’attendrai … un arc-en-ciel
Les matins d’été les soirs lilas
Je ne connais de saisons
Que dans l’amour passion…
J’attendrai…la couleur d’un télégramme …»,
Le temps qu’il faudra, 1989.


Et comme il y a des chansons inédites, il y a aussi des couleurs inédites.

« Il y aura un homme dans ma vie…
Et ma voix aura la couleur de son nom »
Un homme dans ma vie, 1969.
 « Il y a eu des soirs des soirs couleur d’espoir »,
Bye bye l’amour, 1972.
« J’aime un souvenir couleur de larmes »
Je l’aime, 1983.


Chaque chanteur a ses tubes que le public attend, mais il a aussi des chansons que le public le plus fidèle affectionne particulièrement, sans qu’elles aient été mises en avant, sans fréquents passages à la radio ou à la télévision, simplement parce qu’elles ont plu lors des concerts ou plus que d’autres retenu l’attention. Dans l’album Donne-moi la main, donne-moi l’amour sorti en 1984, deux chansons consécutives ont frappé les admirateurs de la chanteuse, qui aiment les retrouver, de temps en temps, dans ses spectacles , en particulier pour celui de l’Olympia de 1987, et qui ont encore figuré, pour notre plus grand plaisir, au tour de chant de l’Olympia 2011.  On en avait déjà eu une version en public dans Portrait de scène. Ces deux chansons sont  La couleur des larmes et Le château des grisailles.
La première, signée Pierre Delanoé pour les paroles, se révèle des plus efficaces grâce à une mélodie enlevée comme un galop qui, malgré des paroles plutôt tristes et mélancoliques, bien qu’il soit aussi question de larmes de joie, réchauffe très vite l’atmosphère d’une salle de spectacle, en particulier en début de deuxième partie :
« Dites-moi quelle est la couleur
De la pluie qui tombe du cœur
Quelquefois quand je la regarde
Je crois voir le fond de mon âme
Dites-moi quel est le talent
Qui saura peindre ces torrents
Désespoir d’une vie de femme
Quelle est la couleur de mes larmes ? »
Une couleur intense, saturée, qui met le feu aux mains, à chaque fois.
Mais au fait, c’est de quelle couleur, une larme? Bleu, gris, transparent, couleur de l’air et du temps… pâle et brillant comme un éclat de diamant…Difficile à définir, presque impossible à décrire.
Celle du Château des grisailles est plus mystérieuse encore. On y découvre, dans une chanson en forme de film, un monde à l’envers de la cour du Roi Soleil, un monde de l’ombre et de l’illicite où nous introduit pour nous faire simplement rêver la chanteuse comédienne qui ouvre le bal, se métamorphose en bohémienne rappelant la romantique Esméralda. On y découvre la magie, la sorcellerie, l’alchimie, et des plaisirs interdits tel… le tabac à priser ! Chanson charmante, envoûtante, qui serait un peu à Michèle Torr ce que Marienbad est à Barbara.
« Nous dessinerons dans le soir
La vie aux couleurs de l’espoir »,
Un mot de toi, 1986, où il est question de l’amour qui permet de s’ouvrir au monde…


On réduit souvent la carrière de Michèle Torr aux années 60, 70 et au début des années 80, mais, depuis 25 ans, elle a continué de proposer de beaux albums, aux belles couleurs, et ce sont eux que ses plus fidèles admirateurs préfèrent.

Sombres sont les couleurs de l’album Vague à l’homme, en 1991, album de la peine et de la désillusion amoureuse, après une séparation douloureuse :
« Il fait si noir au fond de l’eau
Lac argenté
Je m’abandonne à tes baisers »,
murmure la blonde Ophélia, avant de se noyer par amour dans les eaux du lac, en 1991.
La chanteuse se dit :
« Prise au filet de ton regard
Beau comme un diamant noir »,
dans Ceux qui laissent.
« Mais il est des couleurs
Des parfums des sourires
Qui se planquent au fond du cœur
Pour n’en plus ressortir »,
Se plaint-elle dans Ne m’oublie pas.
« Jamais je n’ai vu le ciel
Aussi bleu qu’au réveil
Quand je renais dans tes bras »,
se console-t-elle dans Ma vie avec toi, qui annonce les couleurs plus joyeuses de l’album suivant : le lumineux  A mi-vie, en 1993.

« Mon sud a des robes rouges
Et le goût de chanter…
…de grands chapeaux noirs …
Il est d’ocre et de violence
De mistral qui vous prend… »,
Mon sud.
« D’un café rouge et vert dans le quartier du port », Fanny écrit à Marius…
Fanny sur le port.
Les Belles du temps présent quant à elles ont « des yeux bleus de charme, un parfum de violette de Parme » et sont très bien dans leur « temps dans les lilas bleus du printemps » tandis que L’homme en or ne séduit que s’il se révèle parfois « un peu fleur bleue un peu loubard ». Et Si je t’aime évoque une lettre d’amour écrite avec des « larmes de bonheur » sur un « papier couleur de neige comme [le] cœur » de l’homme aimé.

« Quand ils pleurent
Mes yeux bleus sont gris 
Quand ils pleurent
Tous les yeux sont gris».
En 1995, l’album de reprises de chansons country conçu par Francis Dordor et Eric Clermontet intitulé A nos beaux jours, s’ouvre sur Mes yeux bleus sont gris. Ce sont donc des reprises de chansons américaines, pour la plupart écrites et chantées par des hommes, qui ont été adaptées pour une femme par un homme (Laurent Chalumeau, qui signe tous les textes). Elles ont toutes en commun d’évoquer les états d’âme de la femme de classe moyenne, demeurée au foyer et se préoccupant surtout des ses sentiments. Et donc d’amour. Bovarysme à toutes les pistes. Y compris à la première, qui nous laisse voir couler les larmes de la dame aux yeux bleus, devenus gris suite à la trahison de Monsieur. Ce sera, avec A nos beaux jours, le seul single tiré de l’album, pourtant très réussi.
« J’ignorais
Qu’un jour j’aimerais jaune ».
C’est ainsi que se termine le refrain d’Un chant de sirènes, la seule chanson inédite de A nos beaux jours, signée Laurent Chalumeau et Eric Clermontet. Et peut-être la meilleure. Un blues magistralement interprété sur le thème de l’amour qui s’achève,  avec en point d’orgue ce beau jeu de mots qui en fait apparaître toute la tristesse. Cela aurait pu constituer le deuxième single, et surprendre, et -pourquoi pas ?- faire un tube… En France aussi il y a des chanteuses blanches qui chantent le blues à merveille. Pourquoi ne pas le montrer aux Américains ?

Quand, en 1996, il s’agit de Sortir ensemble :
« Alors là dans le noir
Ma main dans tes cheveux
Parlera beaucoup mieux
Qu’un poème ». (En single et sur  Le meilleur de Michèle Torr en public)

« Pour quel prince pour quel roi
N’ai-je pas été blonde ? »
Seule, 1997, Michèle Torr produit pour la première fois un nouvel album de chansons inédites. Parfois très personnelles. Elle signe les paroles de cinq chansons.
« Un mouchoir
Je trouve plus mes lunettes noires
Je me souviens de nos étés
Une bastide, un jardin
Quelques roses trop blanches
Qu’on appelait Michèle… »
Tes silences.
« Une histoire d’amour pour repeindre en bleu
Le gris, l’ennui, ma vie…
Pour changer l’humeur
Couleur du temps qui peut aussi sauver l’envie »,
Une histoire d’amour.
«Du noir et du bleu pour les yeux…
Un bâton de rouge carmin » se trouvent dans Le sac de la chanteuse qui déplore :
« …les taches rouges de sang
Qui salissent la terre,
…le blanc du sable
Et les vents du désert,
…la couleur de nos corps
Qui nous fait prisonniers » dans Harmonie ; mais elle se console avec
« La vie tango
La façon de vivre d’un pays
Couleur d’une musique
Ardente et dramatique…
C’est une autre vie
Couleur de la nostalgie… »,
La vie tango.
Et si cela ne suffit pas, en cas de chagrin d’amour,  on peut
« Passer à l’orange
Dans un monde étrange
Où l’amour se change
En argent » et rencontrer La fille du soleil capable de « peindre un arc-en-ciel
Sur tes murs bien trop gris ».

En 1998, à l’occasion de la série Hommages des éditions Atlas, on peut aller voir Les comédiens qui se déplacent et vivent dans « une roulotte peinte en vert », et si La maladie d’amour persiste, on peut écouter chanter « la rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris ».
Mais c’est l’amour du public que recherchera toute sa vie l’adolescente de quinze ans « cœur tout blanc
Et griffes aux genoux » voulant devenir chanteuse, de Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous, celle qui a
« …tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus ».
Et, comme Barbara, Michèle Torr voit son public
« assis dans le noir
Vous êtes là fidèles » au fil de ses périples Sur les routes. (Portrait de scène, mars 1999)

« Mais quand ton regard bleu se pose sur moi,
C’est toute ma vie qui change » déclare une toute jeune grand-mère à sa première petite-fille : Charlotte, en 1999. (Portrait de scène  et single Je te dis oui, septembre 1999)
Je te dis oui :
« Je traversais des nuits trop noires
Où y a pas de place pour la mémoire ».

« Et j’ai connu des jours
Un peu de toutes les couleurs
Mais votre confiance à vous
A toujours enflammé mon cœur »,

Ma star à moi, 1999.


Nuancé et délicat, l’album Donner en 2002 n’est pas très coloré. On y retrouve cependant l’amant aux « grands yeux verts » cachés « derrière ses lunettes noires » dans Ne lui reparlez plus d’amour. Chanson créée pour le Casino de Paris dès 99.
« Dans mes cauchemars noirs comme la houille
Je serre les dents, je sors les griffes
Les bords de mon cœur n’ont plus de rouille
Ils sont sauvages, ils sont à vif »
Apprivoise-moi.
« Les lumières du ciel
Caressent mes yeux
Juste une aquarelle
Sur un fond bleu
Rien d’artificiel
Rien que du bleu »,
S’en aller. (Aussi sur 2CD et DVD Olympia 2002).

C’est donc à l’Olympia en novembre 2002 et janvier 2003 que l’on retrouve ces trois chansons et que Michèle Torr emprunte à Christophe Les mots bleus… avant d’annoncer son intention de chanter Piaf.

« Et je me rappelle
Qu'ils ont regardé
D'un air attendri
La chambre d'hôtel
Au papier jauni »,
Les amants d’un jour.
« Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu…
Tu ne dis rien, mon ami,
Mais tu as au fond des yeux
Plus de rêves que d'envie
Pour voir ce coin de ciel bleu ».
Je sais comment.( Michèle Torr chante Piaf. C’est l’amour, 2003 et 2013).


Trois titres inédits sur une compilation éponyme en janvier 2005, avec le DVD Le meilleur de Michèle Torr en public,  (1996) en bonus.
 « Dès l’aube je veux voir le soleil
Aux couleurs de l’arc-en-ciel »,
C’est un message, en 2005, « pour le temps qui passe » dans lequel la chanteuse affirme sa volonté de chanter pour faire du bien aux gens, en leur colorant la vie par ses chansons, pour illuminer leurs rêves, faire disparaître leurs peines… Deux chansons composées par Henri Salvador ensuite :
«Eclair, tempête, orage ou ciel brumeux 
Le cœur lui ne voit que du bleu
Qu’ils aient la peau blanche ou bien de couleur
Les hommes ont une fleur au cœur »,
On a toujours besoin, 2005.
« Et les beaux ténébreux
Ceux qui friment dans l’austère
Peuvent retourner chez eux
Débrancher leur starter
Car moi je ferme les yeux
Sur un ciel bleu marine
Qu’il revienne me chercher
Cet homme couleur tendresse »,
Couleur tendresse, 2005.

C’est une couleur de fête qui teinte  l’Olympia, en 2005, pour fêter quarante ans de carrière, avec, après C’est un message et On a toujours besoin, une chanson inédite :
« J’en ai chanté des mots
Trop souvent noirs ou blancs
Déchiré des photos
Pour oublier le temps
Les couplets les refrains
Autour de mes chansons
N’ont jamais une seule fois
Su effacer ton nom
Je n’ai jamais douté de ta couleur tendresse
Ne reste pas tout seul sur le quai des promesses.

Côté soleil
Je connais un arc-en-ciel
Je suis la seule à le voir
Gravé dans ma mémoire
Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots

Je t’ai apprivoisé
J’ai allumé un feu
Il y avait moins de braises
Que dans le fond de tes yeux
Je n’ai jamais douté de ta couleur tendresse
Ne reste pas tout seul sur le quai des promesses.

Côté soleil
Je connais un arc-en-ciel
Je suis la seule à le voir
Gravé dans ma mémoire
Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots.

Côté soleil
Rien ne sera plus pareil
Quand on bat la musique
Couleur du Pacifique
Une nuit argentée
Sur le sable encore chaud
C’est là tout le secret
De la couleur des mots

Jamais d’obscurité
Mais du bleu indigo
Ma couleur préférée
C’est la couleur des mots.

Jamais d’obscurité
C’est la couleur des mots »,

Côté soleil (La couleur des mots), 2005
(2CD Olympia 2005) et dans l’album La louve, en 2006, une version teintée de flamenco).


 A l’occasion de ses quarante ans de carrière, sort donc un livre autobiographique intitulé La couleur des mots.
Ecrit en collaboration avec un jeune écrivain, Laurent  Fiailaix, il retrace le parcours de la chanteuse : ses origines (elle parle de ses grands-mères, de ses parents, de son enfance), ses débuts, le drame de la disparition de sa mère dans un accident de voiture, sa brève idylle avec Christophe, la naissance de son fils et sa délicate situation de fille-mère, sa rencontre avec Jean Vidal, le nouvel essor de sa carrière après sa signature chez AZ, la consécration et la gloire, puis un divorce douloureux, la volonté farouche de se reconstruire et de rester sur le devant de la scène malgré le sentiment d’être un peu (beaucoup) à l’étroit dans une image réductrice véhiculée par la profession et les médias…
Aujourd’hui, dix ans plus tard, quels chapitres y ajouterait-elle ?
Un sur le temps qui passe, forcément, avec encore tous ces éclats de bonheur, bien sûr, mais aussi les corps et les âmes en souffrance, les disparitions, qui rendent parfois la vie douloureuse…
Mais encore un sur le désir de créer, de tourner, de chanter, grâce entre autres à l’immense succès de la tournée Age tendre, mais pas seulement, car il y a eu la tournée Ici Paris en 2008, « En concert avec vous » en 2012 et 2013, et celle au Québec, avec Herbert Léonard, qui ont obtenu de beaux succès, sur les scènes de France et d’ailleurs, sur le désir d’y retrouver le public encore et encore …
Un chapitre enfin sur l’envie de s’orienter vers d’autres formes de spectacle, avec davantage de profondeur, de sobriété, de sincérité, de « spiritualité »…sans cependant rien renier…



« C’étaient des couleurs que j’adore, des choses auxquelles on croit »,
C’était toi.
« Faut protéger l’île au trésor
Prendre en photo multicolore
Les moments bleus
Ceux qui rendent heureux »,
Encore. Un hymne à l’amour, à toutes les formes d’amour, d’échange et de partage, à l’humanité …
Ces années-là, 2008.

 « Je suis devant un mur blanc
Mais je sais que tu es présent…
Devant ce mur blanc de chaux
De tes yeux azur indigo
Fais couler un ruisseau…
Ecris ton nom noir sur blanc
De ce bout de charbon brûlant… »
Fais-moi un signe, 2012.
« Même si tes églises
Ont vieilli parfois
Si la poussière grise
Recouvre tes bras …
Même ceux qui sont pauvres
Même ceux qui ont froid
Dans la lumière mauve
Le chantent avec moi… »
 Je crois en toi, 2012.
« Je te rends grâce la vie
Toi qui m’as tant donné
As mis dans mes yeux
Tout le blanc et le bleu
Je te rends grâce la vie
Toi qui m’as tant donné
Du sourire d’un enfant
Au parfum des fleurs…
Et le regard vert
De celui que j’aime …
As mis dans mes jours
L’or et le velours
De théâtres où
Je vous donnais mes nuits…»,
Toi qui m’as tant donné, 2012.
« Puisqu’on vit dans la même lumière
Même s’il y a des couleurs qu’ils préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C’est comme des parfums qu’on respire
Juste un regard facile à faire
Un peu plus d’amour que d’ordinaire »,
Il faudra leur dire, 2012.
« Egarée, ivre et seule
Mon âme en noir
Moi sans rien
Et toi mon tout… 
Je marchais libre  vers nous»,
Quand vint la grâce, 2012. Chanter c’est prier, 2012


« Diva
Votre diva
Avec mon habit noir entre fille et garçon… »,
Diva, 2014.

A suivre...


Circus, c’est le nom d’un groupe éphémère (avec Calogero et Stanislas, entre autres), un peu comme L’Alliance en 1971, mais aussi d’un CD et d’un spectacle racontant l’histoire d’une troupe d’artistes de cirque qui part en tournée. Parmi les principaux objectifs de ces saltimbanques, le premier est de retrouver une certaine Stella Monté, pour percer le mystère de son numéro mythique. Voici les paroles de la chanson consacrée à leur étoile.

Cristal inapprochable, inégalé
Elle a le monde et la foule à ses pieds
Qu'est-ce que tu vois dans son reflet
Qu'est-ce que tu sais de

Stella Monte
L'idole est-elle une idée
Un miroir d'eau noire et dorée
Stella Monte
L'étoile est-elle en papier
A trop la vouloir elle va brûler

Jaloux adorateurs, elle nous fascine
Tout bas, tu la possèdes, tu l'imagines
A quoi tu rêves, si tu savais
La solitude de

Stella Monte
L'idole est-elle une idée
Un miroir d'eau noire et dorée
Stella Monte
La belle part-elle en fumée
A trop la vouloir elle va brûler

Un miroir d'eau noire et dorée

Stella Monte
L'étoile est-elle en papier
A trop la vouloir elle a filé.

Stella Monte. (Paroles de Marie Bataille)

La « Stella Monté » de l’Admirateur, moucheron pris dans la toile, « dérisoire… comme un petit personnage de Sempé » (Anne Sylvestre), sa star à lui, s’appelle Michèle Torr. Et sa quête, n’est-ce pas, une fois qu’il l’a eu prise au mot quand elle chantait :
« Je ne jugerais pas quelqu’un à travers ses chansons
A chacun ses idées peut-être bien… » (Lettre ouverte),
n’est-ce pas la volonté de traverser le « miroir d’eau noire et dorée » et de deviner, à travers les mots qu’elle chante, en contemplant toutes les facettes de celle qu’ils laissent voir, le vrai visage de l’étoile…
« Telle est ma quête
Suivre l’étoile… »
(Jacques Brel, La quête, dans L’homme de la Mancha).

© G.D. & E.D.