jeudi 29 octobre 2015

Michèle Torr, Chanter c'est prier: la tournée des églises.


Concert
La chanteuse française, Michèle TORR, enregistrera un CD dans l’église Notre-Dame de Nazareth à VALRÉAS les 3 & 4 novembre. Elle y donnera aussi un concert le dimanche 20 décembre à 15 h 30.

Bulletin paroissial de Valréas.



L'enregistrement est terminé...



ATTENTION, ces deux premières dates sont reportées aux 13 et 14 février 2016.













mardi 27 octobre 2015

Michèle Torr, Intimiste, au Trianon : le rouge et le noir.



C’est au Trianon, Boulevard de Rochechouart, dans le 18ème arrondissement, que s’est prolongé… et terminé –à moins que, finalement, la tournée des églises Chanter c’est prier ne passe par Paris et l’église de la Madeleine en 2016- le dimanche 18 Octobre, à 16 heures, le Paris de Michèle Torr.
Ce ne fut pas un spectacle intimiste tel que le laissait préfigurer son titre, avec un piano-voix-violon du début à la fin, mais certainement le spectacle le plus personnel et le plus riche de la chanteuse sur une scène parisienne. Et un vrai "cœur à cœur" a bien eu lieu.
Elle s’est montrée, vêtue de mousseline rouge et de dentelle noire puis de satin noir tout brodé de strass, telle qu’elle avait envie de le faire depuis longtemps.
Enfin, serait-on tenté de dire.


C’est Michèle Torr, bien sûr, qui est entrée en scène et a choisi d’égrainer, de trop prévisible façon peut-être, un certain nombre de ses tubes : Midnight Blue en Irlande, Discomotion, J’en appelle à la tendresse, J’aime (extrait), Emmène-moi danser ce soir et Je m’appelle Michèle, alors que ses musiciens et choristes ont entonné, entre les deux parties du spectacle, un « medley » au cours duquel on a pu entendre, presque dans l’ordre chronologique, C’est dur d’avoir seize ans, Dans mes bras oublie ta peine, Ce soir je t’attendais, Cette fille c’était moi, Une vague bleue, Lui et Une petite Française. Et en entendant les choristes fredonner ces airs-là, on comprend aussi pourquoi on a aimé cette voix unique, profonde, à la diction parfaite. Peut-être y manquait-il Un enfant c’est comme ça, mais entendre ces extraits aura été bien agréable.


Pour la partie intimiste telle qu’on l’attendait, on a pu écouter A mon père ainsi que, pour débuter la seconde partie,  Chanson inédite (intimiste sur le plan des paroles, mais pas des arrangements !),  le très théâtral Et toute la ville en parle et surtout, avant Qu’est-ce qu’ils disent ?Diva...
Mais là où elle a le plus étonné, c’est en recréant, dans ce beau théâtre du Trianon, au pied de la butte Montmartre, l’ambiance des cafés-concerts d’antan, en donnant à son spectacle des couleurs de récital de chanteuse réaliste, auxquelles ont contribué la reprise de Je suis seule ce soir de Léo Marjane, mais aussi T’es l’homme qu’il me faut d’Edith Piaf, Il se peut que je t’aime encore, de Charles Dumont (et Sophie Makhno), Si je n’avais plus, d’Aznavour, ou encore Quand on n’a que l’amour, de Brel, interprété a cappella et sans micro…
Mais Michèle Torr aime le rire et le music-hall, c’est pourquoi elle a aussi choisi de proposer, affublée d’un grand « truc en plumes », un « medley » de chansons de Mistinguett tout empreint de gouaille bien parisienne, avant  le primesautier Ils s’aiment et alors ? (sur les amours homosexuelles, qui rappelle par son thème le Comme ils disent d’Aznavour). Et puis elle a chanté Diva, qui a pris ici toute sa dimension, à la fois intimiste, avec le ton de la confidence et des accents de Barbara pour s’adresser au public, mais aussi humoristique, avec l’insertion par Georges Chelon dans la mélodie d’Alice Dona, de l’extrait de L’Air des Bijoux de Charles Gounod, cher à La Castafiore, tout en restant  dans l’ambiance café-concert qui teintait l’ensemble du spectacle. Et c’est avec humour aussi qu’elle s’est tournée vers nous pour dire, en réponse à la question habituellement posée par les journalistes pour savoir si cela ne la gêne pas d’être une chanteuse populaire, avec un zeste d’Arletty dans le ton et dans le geste : « Pas du tout ! », annonçant ainsi sa dernière chanson, le festif  Qu’est-ce qu’ils disent ? .


Elle a tenu la scène sans filet avec vingt et une chansons devant un public de fidèles admirateurs venus moins nombreux qu'au premier rendez-vous à l’Olympia, mais plus large que celui d’ « Amour toujours ». En effet, le choix de cette salle, au pied de la butte Montmartre, a attiré un public sensiblement différent, composé de personnes de toutes tranches d'âge qui venaient découvrir pour certaines pour la première fois, sur scène, la chanteuse populaire. Et elle a confié qu’elle renouvellerait, dans de futurs spectacles, ce type d’initiative, alors, pourquoi pas, un jour, en province, du côté de chez Joséphine Baker?


Alors que de Chanter c’est prier il n’est resté que Coupo Santo, de son dernier album Diva, Michèle Torr aura donc chanté cinq chansons, Je ne veux chanter que l’amour, Tout l’amour du monde, Il se peut que je t’aime encore, Diva et Qu’est-ce qu’ils disent ? dans un spectacle où elle se sera essayée à la formation  intimiste du piano-violon-voix, au répertoire de la chanson réaliste et à la « revue » tout en restant Michèle Torr, une chanteuse dont le public n’aime guère la voir s’éloigner beaucoup de son registre habituel (sa tentative de monter un spectacle entièrement consacré à Piaf le lui a montré. Espérons qu’il n’en sera pas de même pour Chanter c’est prier et la tournée des églises). Certains auront été touchés par certaines de ses interprétations car elle était très « en voix » et s’est montrée très émouvante, d’autres étonnés qu’elle ait ainsi osé s’amuser en imitant Mistinguett ou en se moquant d’elle-même, et tous ravis de voir que, malgré tout, elle était restée… la même. Et tant pis s’il en est qui pensent qu’elle aurait pu aller plus loin dans l’une ou l’autre des voies qu’elle avait choisi d’explorer, tant pis si l’orchestre de Richard Gardet, bien qu’épaulé par M. Guy Mattéoni, dont la fille Stella avait assuré la première partie, se soit révélé un peu terne, la dame a tenu à faire plaisir à un public dont elle sait quels sont les goûts tout en étant fidèle aux siens.

©ED & GD.


dimanche 18 octobre 2015

Michèle Torr chante sa famille (fin).


Ainsi se termine cette longue chronique intitulée Michèle Torr chante sa famille qui, entre la sortie de  Diva  avec la phrase « J’ai chanté ma famille » dans Je ne veux chanter que l’amour et le spectacle Intimiste  au Trianon le 18 octobre, nous a amenés à suivre bien des méandres dans le répertoire de la chanteuse. Mais nous vous avions prévenus: elle nous a en effet parlé de sa famille au fil de ses chansons; de ses parents, de ses amours et de ses maris, de ses enfants et de ses petits-enfants, bien plus encore que de la famille en général. Parlant de cela, elle a parlé en même temps de son enfance et des enfants, des hommes et des femmes, et de l’amour, encore et toujours… Nous laissant ainsi entrer, entre mensonges et vérité, dans son intimité…


Car nous le savons bien, nous ne connaissons rien, en effet, de sa vie, de son histoire, et si parfois elle a feint de se livrer, si elle a choisi de « tout montrer », mais pour mieux se cacher afin de ne pas être traquée dans sa vie privée comme c’est le cas de nombreuses célébrités, ce n’est pas la réalité qu’elle nous donne à voir, mais bel et bien une image à contempler. Un miroir aux alouettes.
C’est pour cela, mais aussi par respect pour la femme et son entourage, chape sur laquelle elle s’est construite et à laquelle elle reste viscéralement attachée, que nous ne nous sommes appuyés que sur ses chansons, et que nous les avons laissé parler en publiant de longs extraits, avec juste quelques dates, quelques faits avérés, qui s’éclairent parfois mutuellement, pour une intime partition.
Il n’empêche, il y a, nécessairement, du vrai là dedans, sans quoi elle n’aurait fait que tricher et nous savons que cela non plus n’est pas la vérité.


C’est en ce moment même, au Trianon, alors que retentissent les notes de l’orchestre de Richard Gardet ,que vibrent les cordes du violon de Céline Choron, que les doigts de Guy Mattéoni caressent des touches du piano, que nous sommes venus entendre encore une fois sa voix, ce qu’elle veut bien nous dire d’elle-même, écouter ses confidences après que nous sommes entrés dans le théâtre de son intimité.
Et nous, ses admirateurs, sans prétention aucune, ne faisons-nous pas aussi partie de sa famille ? Comme dirait celui qu’elle a croisé un jour dans un restaurant parisien et qui s’est présenté un peu plus tard à un rendez-vous manqué:
« J'connais pas ta maison
ni ta ville, ni ton nom
pauvre riche ou bâtard
blanc tout noir ou bizarre
je reconnais ton regard
Tu es de ma famille
de mon ordre et de mon rang
celle que j'ai choisie,
celle que je ressens
dans cette armée de simples gens. »
(J.J. Goldman)

Que dire de plus ?
Que dans la prochaine chronique, nous l’écouterons encore nous livrer ses confidences, à travers d’autres chansons que nous avons laissées de côté, dans lesquelles elle a évoqué la vie des artistes. Et donc la sienne. Sa vie d’artiste…

Michèle Torr chante la vie d’artiste…

©ED et GD.

vendredi 16 octobre 2015

Michèle Torr chante les grands et arrière-grands parents.

Michèle Torr chante sa famille (suite).


Pas souvent, c’est vrai :
 « Ma chère mamie je t’écris… »,
N°1 avenue de la solitude, 1980.
C’était en chanson la lettre fictive d’une petite-fille s’adressant à sa grand-mère pour se plaindre de son éloignement et de sa solitude affective.
 « …de temps en temps
Je m’en vais cueillir dans les champs
Quelques fleurs de printemps
Comme le faisaient nos grands-parents »,
Nos arrière-grands-parents, 1977. 
Dans la même chanson, elle demande :
« Qu’auraient dit nos arrière-grands-parents ? »
face à tous les changements que nous impose le monde moderne.
Elle a aussi livré quelques confidences sur sa grand-mère maternelle Paula, qui l’a parfois suivie lors des concerts, et sur le fait que son père était un enfant de l’Assistance Publique dans son autobiographie La couleur des mots…

© ED et GD.

Michèle Torr: retours en enfance.

Michèle Torr chante sa famille(suite).


« Aujourd’hui les enfants ont grandi
Mais pas leur maman…
Etrange mélange
Cette vie de ne pas vous quitter
Et toujours ce besoin de partir… »
Comme ces pianos, 2002.

On a beau être grand, il y a des moments où l’on se sent tout petit.
« Qui me prendra
Comme une enfant… »,
Qui, 1986.
« Sans ma maman je donne docile
La main à la mélancolie…
On ne me vole pas mon enfance… »,
Apprivoise-moi, 2002.
Alors on retombe en enfance, cette période qui nous inspire plus de nostalgie…
…qu’elle ne nous rappelle de mauvais souvenirs :
«Ah ! mon Dieu qu’il était grand
Mon ami l’océan
Dans tes rêves d’enfant
 Parfois les rires et les peines
S’en vont et puis reviennent
Pour les enfants qui s’aiment… »,
Le voyage en bateau, 1984.
« Chanter
Parce qu’on est une enfant mal aimée »,
Chanter, 1982.
« …c’est l’impression qu’on a le soir
D’être enfermé dans le dortoir
Des orphelins »,
L’après-bonheur, 2002.

L’enfance c’est le temps de l’amour…
« Elle court elle court
La maladie d’amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans »,
La maladie d’amour, 1998.
« Tu m’avais dit…
On s’aimera comme deux enfants au soleil
Deux enfants fous »,
Le ciel s’en va, 1986.
…où l’on rêve… d’amour :
« J’en ai rêvé déjà toute petite… »

Passion fatidique, 1988.


Et L’homme en or lui aussi se montre parfois homme-enfant :
« Il a des mots d’enfant »,
Lui, 1980.
 « …sur le biceps il avait
Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême
Et juste à l’intérieur on lisait Maman je t’aime »,
L’homme à la moto, 1983.
« Sentiments
Chaque soir j’attends
Cet instant sublime
Où comme un enfant
Tu me dis je t’aime…
Et quand tu me dis Viens
Ce soir la vie nous appartient
Je redeviens la petite fille fragile
Qui rêvait de ton île …»,
Sentiments, 1988.
 « On lui a cassé tous ses jouets »,
Ne lui reparlez-plus d’amour, 2002.

©ED et  GD.



mardi 13 octobre 2015

Michèle Torr chante ses petits-enfants.

Michèle Torr chante sa famille (suite)



Puis Michèle Torr a chanté ses petits-enfants :
elle a écrit pour la première, Charlotte…
 « Tu es le soleil de ma vie
Tu es une île un paradis
Quand je te regarde plus besoin de mots
Tu es chanson tu es poème
Tu es le soleil de ma vie
Et chaque fois que tu souris
C’est un peu de moi
Que je retrouve en toi
Une petite fille que j’aime…
Ma petite-fille que j’aime »,
Charlotte, 1999.




 Et elle a chanté avec ses petits-enfants :
d’abord à l’Olympia en 2011 quand son petit-fils Samuel est monté sur scène pour un solo de batterie,
puis avec sa deuxième petite-fille Nina :
« Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire »,
Il faudra leur dire, 2012. Chanson de Francis Cabrel reprise sur Chanter c’est prier.


Mais elle a aussi entonné Le pont de Courthézon, à Pertuis, en 2014 (avec Nina) et en 2015 (avec Nina à nouveau, et Raphaëlle).
©ED & GD

lundi 12 octobre 2015

Michèle Torr : Chanter c’est prier, la tournée des églises.


Décembre 2015

06/12/15 Belfort (90) Eglise St Joseph

10/12/15 : Aix en Provence (13) Cathédrale Saint Sauveur
11/12/15 Béziers (34) Cathédrale St Nazaire
12/12/15 Villeneuve sur lot (47) Eglise Sainte Catherine
13/12 Bergerac (24) 16h Eglise notre dame  

17/12 : Grenoble(38) Eglise Saint Jean
18/12 : Lyon (69) Eglise de la Rédemption
19/12 : Sens (89)
20/12 : Valréas (84) Eglise Notre Dame

vendredi 9 octobre 2015

Michèle Torr chante son fils.

Michèle Torr chante sa famille (suite).


Et elle a aussi chanté son fils Romain :
« Mon fils quand tu seras grand
Grand comme les buildings
Grand comme l’océan
Mon fils tu auras vingt ans dans une autre ville
Loin des cerfs-volants
Tu sais tu ne seras plus un enfant
Mais tu pleureras souvent c’est vrai
Pur une fille que tu aimais
Pourtant n’oublie jamais
L’amour est un long chemin
Long comme le désert
Bleu comme la mer
L’amour a des cheveux blonds
Blonds comme la lumière
Comme ceux de ta mère
Tu sais la vie n’est pas un roman
Non pas plus qu’un jeu d’enfant
Oh ! non, pas un film d’Elia Kazan
C’est la vie simplement
Mon fils quand tu seras grand
Grand comme l’Amérique
Grand comme un géant
Mon fils tu prendras le temps
Tant qu’il le faudra
D’être encore l’enfant
Pour moi
Qui se cachait dans mes bras
Oh ! oui, qui m’appelait parfois
La nuit
Rien ne sera comme avant
Comme quand tu seras un homme »,
Mon fils, en 1980.


« …Seize ans déjà que tu es né
A Courthézon un jour d’été
On ne voit pas passer le temps
On se retrouve en soupirant
Quelquefois mère ou femme-enfant…
Ce soir il faut que je te dise
J’ai trop souvent fait mes valises
Demain encore je dois partir
Pour d’autres villes d’autres sourires
Mais seule devant les projecteurs
Dans ton regard j’aurai si peur…
Je reviendrai à Courthézon »,
Le temps, en 1984.
«Quand je te vois comme ça caresser les étoiles
Et dresser des nuages qui n’explosent jamais
Je te voyais courir Petit Prince en sandales
Comme le temps s’envole comme la roue a tourné
Que tu es grand mon fils que le temps passe vite
Le monde t’appartient et moi je n’ai plus rien
La Terre est à tes pieds apprends bien à l’aimer
Apprends bien à m’aimer un petit peu s’il te plaît
Tu étais si petit et me voilà fragile
Le chemin fut si long et rempli de broussailles
Et de pluie en soleil d’arc-en-ciel en chamailles
C’est dans tes yeux d’amour qu’elle est si claire ma vie »,
Mon fils, 1985. 


Avant de s’écrier, en le voyant devenir adulte :
« Entre le foot et tes cahiers
Je n’ai pas vu le temps passer
Vingt ans déjà tu es un homme
Les copains les filles tu m’abandonnes
Un jour viendra tu t’en iras…
Combien de femmes combien de mères
Ont versé tant de larmes amères
En embrassant ce militaire
Fait de leur sang et de leur chair…
Avec le temps avec la vie
Je ne t’ai pas toujours compris
Dans mon métier c’est pas facile
D’avoir une vraie vie de famille
Ne me prenez pas mon fils
C’est mon ciel et c’est mon île
Ne me prenez pas mon fils…
J’aurais le cœur en exil
D’amour… »,
Ne me prenez pas mon fils, 1986.


Mais elle a aussi chanté les chansons que son fils a écrites pour elle:
« Des enfants jouaient dans l’eau »,
Juillet août à Tahiti, 1980.
« J’ai vu des enfants partir en guerre »,
Dans ma vie, 1986.
« Parler tout doucement
A un enfant
Avec son cœur… »,
Les choses de la vie, 1987. 


Et depuis quelques années, son fils est devenu sa bataille puisque, alors qu’elle avait déjà été la marraine d’une association luttant contre la sclérose en plaque, dont le parrain était Daniel Auteuil, dans les années 90, il s’est avéré que Romain était atteint de cette maladie et c’est pour lui et les autres malades qu’elle s’occupe de récolter des fonds pour l’association Sep Pays d’Aix qu’il a créée, en particulier en chantant, avec d’autres chanteurs bénévoles, à Pertuis, dans sa ville natale, une fois par an lors d’un concert qui a lieu au début de l’été depuis maintenant trois ans.

A bientöt pour:

Michèle Torr chante ses petits-enfants.

©GD & ED.

mardi 6 octobre 2015

Michèle Torr chante sa fille.

Michèle Torr chante sa famille (suite).


Mais il y a deux enfants dont elle a davantage parlé dans ses chansons: les siens.
« Je suis femme avant tout
J’aime les hommes et les enfants
Je sais que ma vie n’a rien d’étonnant
J’habite à la campagne avec Emilie et Romain
Et parlons-en si vous le voulez bien »,
Lettre ouverte, 1981. 


C’est à Emilie qu’elle parle en 1973 dans Un enfant c’est comme ça ainsi que dans La voix d’un enfant
…et c’est avec elle qu’elle chante :
 « …ma petite maman le bonheur est passé
Il t’a laissé un mot
Maquille-toi mets ta robe d’été
Il reviendra bientôt
- Il est venu nous dire qu’il nous aimait
C’est ce qu’il écrit dans sa lettre
Il a promis juré
Qu’il me ferait plus pleurer
Qu’il serait le papa soleil… »,
Maman, 1983. Très jolie chanson signée par Salvatore Adamo.
Et elle a chanté à sa fille :
 « Quand tu me diras y’a trop d’étoiles
Pour que je dorme dans la nuit
Rencontré un garçon génial
Envie de dormir avec lui…
Quand tu me diras j’ai trop de larmes
Pour tenir dans un cœur de fille
On s’est quittés je rends les armes
Dans mon futur plus rien qui brille…
Et quand pour ton premier travail
Planeront sur toi les soucis
Quand tu seras dans les batailles
Qu’on doit livrer tous aujourd’hui…
Quand tu penseras je t’aimerais pareil
Si tu n’étais pas ma famille
Et dans le ciel moi je surveille
Pour voir si ta bonne étoile brille…
Et s’il t’arrive aussi un jour
De celui que tu vas choisir
Un bébé né de votre amour
Qui comblera tous vos désirs…
Tu sauras ce que ça veut dire
Et que ce n’est pas des broutilles
De chuchoter dans un sourire
A un bout de vie qui babille
Ma fille ; je serai ton amie
Je serai ton amie
A la bonne distance
Sans violer les silences
Où tu te réfugies
Je serai ton amie
Quand j’aurai une chance
Si du moins tu le penses
De t’aider dans la vie… »,
Je serai ton amie, en 1993.


Puis on a vu Emilie danser sur scène à l’Olympia en 1998 (La vie tango…), au Casino de Paris en 1999, et lors de la tournée Acoustique en 2001.
©GD & ED.

Michèle Torr chante avec les enfants


Michèle Torr a chanté avec des enfants,
En duo avec un petit garçon pour La séparation, avec des chœurs d’enfants pour Rue de la Jamaïque (1984) ou Monsieur Cézanne (c’étaient, en 2006, les Petits Chanteurs d’Aix-en-Provence, dirigés par Gérard Mouton, à l’occasion des cent ans de la disparition du peintre). De même, en 2007, Son paradis c’est les autres en hommage à Sœur Emmanuelle...

©ED & GD.

vendredi 2 octobre 2015

Michèle Torr chante les enfants


« Moi je t’aime…
Pour les enfants à venir
Et le présent à écrire »,
Un mot de toi, 1986.

Quelquefois avant, quelquefois après, et parfois sans mariage du tout, viennent les enfants.


Michèle Torr a donc chanté les enfants :
L’enfant et l’oiseau, en 1970.
« Et sans avoir de Rolls
Il n’y a pas mieux je crois
Quand je vois quelques gosses
Qui jouent autour de moi »,
Une petite Française, 1977.
 « Sur une bicyclette
On verra passer peut-être
Un enfant… »,
Pendant l’été, 1980.
« Folle de la Terre des océans
De chaque fleur de chaque enfant… »,
Et si plaisir d’amour, 1986.
 « Je t’avais rapporté …
Des sourires d’enfants
Courant sur la plage »,
Je t’avais rapporté, 1988.
« Je te rends grâce la vie
Toi qui m’as tant donné
Du sourire d’un enfant
Au parfum des fleurs »,
Toi qui m’as tant donné, 2012.
 « Regarde
La mère et l’enfant »,
Regarde, 1966.
« L’amour d’un enfant pour sa mère… »,
Encore, 2008.
 «Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le sourire d’un enfant aux bras d’une maman »,
Tout l’amour du monde, 2014.
Elle a chanté ces enfants que l’on emmène au cirque :
« Tous les enfants regardent en silence
Un gros nez rouge et un chapeau pointu… »,
La ritournelle, 1973.
 Ou en vacances :
 « C’est vrai petit où je t’emmène
C’est vrai là-bas il fait beau
Tu feras des châteaux de sable
A quelques mètres de l’eau… »,
Soleil, 1976.
Ces enfants à qui on raconte des histoires:
« Il racontait des légendes aux enfants »,
Le vagabond du soleil, 1982.


Ces enfants avec qui on espère le Père Noël :
« Et les yeux levés vers le ciel
A genoux les petits enfants
Font une dernière prière
Petit  Papa Noël…
Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo… »,
Petit  Papa Noël, 1977.
 « Il viendra
Dans le froid
Ou bien dans la neige
Un enfant me l’a dit
Alors je le crois …
Les enfants ne jouent pas
Avec ces choses-là …»,
Il viendra, 1976.
Ces enfants, que l’on amène à l’église:
« Moi je crois en toi, en toi sur ta croix,
Les enfants dessinent des signes de croix »,
Je crois en toi, 2012.
Qui sont toujours là, présents, autour de nous, pour nous apporter de la joie:
 « Dans ma maison de Courthézon
Les enfants dansent tous en rond…
[et] chantent des chansons …»,
Le pont de Courthézon, 1980.

 « Parce qu’on les porte en nous depuis la nuit des temps
Parce qu’ils sont des Zorro de 6 à 14 ans
Parce qu’ils ont dans les yeux quelque chose d’émouvant
Parce qu’ils sont toujours mieux
Parce qu’ils sont nos enfants…
Parce qu’ils sont les plus beaux les plus intelligents
Parce qu’ils seront Brando poète ou président
Parce qu’ils mélangent toujours brosse à cheveux brosse à dents
Parce qu’ils nous quittent un jour
Mais nous reviennent tout le temps…
Parce que toutes leurs batailles s’arrêtent à Marignan
Que leurs châteaux de paille sont pour des lapins blancs
Parce qu’ils chantent des chansons qui ramènent le printemps
Parce que fille ou garçon ils nous ressemblent autant…
Parce qu’ils viennent quelquefois nous parler tendrement
Parce qu’ils savent qu’on est là parents et grands-parents
Parce qu’ils s’appuient sur nous quand le monde est trop grand
Et parce qu’on en est fous puisqu’ils sont nos enfants… »,
Merci pour les mamans, 1986.


Enfants d’aujourd’hui, hommes de demain,
« Dites-moi que sera le jour à venir
Et comment pourrez-vous grandir
Enfants d’aujourd’hui destinés à vivre
A vivre ou mourir en hommes de demain »,
Enfants d’aujourd’hui, hommes de demain, 1971,
ils sont porteurs de nos espoirs et objets de nos craintes, dépositaires de nos soucis :
« Les enfants qui se font tout seuls
La vie de famille en trompe l’œil
Les petites filles n’ont plus d’enfance»,
Les femmes dansent, 1991.
 « Je voudrais dire à tous ces hommes qui se déchirent
Combien de temps combien de jours faut-il encore
Pour voir enfin nos enfants sourire
Car si le monde ne vit plus que par des chansons
Tout changera »,
L’an 2000, 1999.
« J’ai vu à travers vous le monde
Comme dans un cinéma
Les guerres, les gosses qu’on tue les bombes… »,
Seule, 1997.
 « Quand ils s’en vont à l’école
Ils ne se doutent pas
Qu’il existe tellement d’hommes
Avec toutes leurs idées folles
Qui font n’importe quoi…
Un cartable et un ballon
Il ne faut rien de plus
Pour qu’on les retrouve ensemble
Je crois bien qu’ils se ressemblent
Quand ils jouent dans la rue…
Si tous les enfants du monde
Pouvaient un jour se donner la main
Même pour une poignée de secondes
Comme ça nous ferait du bien
Ils aiment toutes les couleurs
Comme celles de leurs crayons
Ils écoutent la voix du cœur
Avec des rires et des pleurs
Et comme ils ont raison…
Si tous les enfants sur Terre
Pouvaient nous donner la leçon
On regarderait le monde à l’envers
Et comme ce serait bon… »
Si tous les enfants du monde, 1986.

Parfois rêvés, imaginés,
 « En trois minutes en dix mille ans
Tu m’as fait des milliers d’enfants… »
Je t’aime tendrement, 1980,
ils manquent à ceux qui n’ont pas le bonheur d’en avoir :
gens ordinaires :
 « Elle disait souvent
Je n’ai pas d’enfant
J’en voudrais plusieurs
Contre mon cœur… »,
La demoiselle, 1983.
Ou gens célèbres à qui les circonstances l’interdisent :
« Elle voulait des enfants
Et des cris de bébé…
Un mariage en blanc
Et du riz dans les yeux
Un futur ordonné
Un bonheur bien rangé
C’est une chanteuse de rock… »,
Cendrillon rock, 1986.


Les raisons pour lesquelles on en fait ne sont peut-être pas toujours les bonnes :
« Pour ne pas vivre seul
D´autres font des enfants
Des enfants qui sont seuls
Comme tous les enfants »,
Pour ne pas vivre seul, 2008.
Et la vie n’est pas toujours rose pour eux :
« C'était un gamin, un gosse de Paris
Sa seule famille était sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman.
Au dernier printemps le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, le pauvre gosse
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
La marchande émue, doucement lui dit:
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière
Lui dit: Tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc...
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant!
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras ».
Les roses blanches, 1980.
La vie de famille se révèle parfois compliquée :
« Aujourd’hui ça fait six ans
Que nous sommes mariés
Tu m’as donné de beaux enfants tu sais...
Et j’ai l’impression que tu ne vois plus en moi
Que la mère de tes enfants »,
Emmène-moi danser ce soir, 1978.
Quand Aimer rime avec rencontré, puis tablier, passé, télé et de côté
« Elle tient ta maison et tes enfants
Et le tout en souriant
Mais…
(Même  ta femme a) des états d’âme, 1995.
Et quand un couple se défait, que la famille se désagrège c’est… :
 « Tu viens déjeuner dimanche
Ça me fait drôle quand j’y pense
De nous retrouver tous les trois »,
La séparation, 1978.
 « J’étais trop jeune pour me marier
J’ai pourtant vu ma mère pleurer
Problèmes de couple j’ai pas le moral…
Il est parti vivre sa vie
Et les derniers mots qu’il m’a dits
Débrouille-toi avec les enfants
Pas facile le métier de maman »,
Histoire d’aujourd’hui, 1983.
On a beau faire au mieux pour les préserver :
« Le D.I.V.O.R.C.E est jugé aujourd’hui
Le petit S.E.R.G.E et moi partons d’ici
Je vous aime et ceci va faire
Un E.N.F.E.R de ma vie
Que faire pour que n’ait pas lieu
Ce D.I.V.O.R.C.E »,
Divorce, 1995.
Les enfants pâtissent :
 « C’est un enfant pas bien dans sa vie…
Chez lui y avait jamais de temps pour parler
Pour consoler ses pleurs ou pour l’écouter
Il entendait son père rentrer au matin
Chez lui on savait que le bonheur était loin
Il cherchait dans le regard de ses parents
Le bleu qui colorait ses rêves d’enfant…
C’est un enfant perdu dans la vie
Qui rêve de connaître un pays
Où ses parents seraient réunis
Où leur amour bercerait ses nuits »,
Pas bien dans sa vie, 1984.
« Dans le ghetto y a des films
Qui sont pas pour les enfants »,
Le ghetto, 1981.

Et leurs souffrances sont autant d’injustices :
« Pourquoi mon Dieu
Y a-t-il des enfants
Sans joie le vingt-cinq décembre ?...
Et pourtant dans leur prière
Un peu avant minuit
Que d’enfants dans leur misère
A genoux te supplient… »,
Dis-moi mon Dieu, 1977.
Ces injustices, il faut les combattre, comme le fit Sœur Emmanuelle.
« Il faut un cœur déraisonnable
Pour s'inviter à votre table
Avec le regard de l'amour
Comme le cœur d'Emmanuelle
La sœur de nos oiseaux sans ailes
Ces petits mendiants des faubourgs »,
Son paradis c’est les autres, 2008.

Michèle Torr a aussi emprunté ses mots à Jean-Michel Caradec, qui parlait plus là de ses chansons que des enfants :
« Oh ! île où dansent mes enfants
Petits et grands
En sortant de ma tête, »
Ile, 1983.



Parmi toutes ses chansons sur les enfants, certaines sont plus intimistes car on sent bien que la chanteuse s’y livre davantage.
Elle a parlé de son désir d’enfant en 1965 :
« Un enfant viendra
En sautant de joie
Pour crier au monde…
Notre amour à toi et moi »,
Un enfant viendra, 1965.
Elle a parlé des joies et des craintes de la maternité en 1973, au moment de la naissance de sa fille :
« Je t’ai donné la vie
Je t’ai choisi un nom
Lorsque tombe la nuit
Je caresse ton front
Il m’arrive souvent
De t’écouter dormir…
Si tu pleures quelquefois
Ça me brise le cœur
Mais je vis avec toi
Et tu fais mon bonheur
Pour la première fois
Pour ton premier printemps
D’une petite voix
Tu m’appelles maman…
Je revois dans tes yeux
Mes souvenirs d’enfant
Cendrillon, l’oiseau bleu
Et le ¨Prince charmant
J’aurai bien du chagrin
Pourtant je te pardonne
Tu quitteras ma main
Par un matin d’automne…
Et puis un jour
Tu me laisseras là
Je connais les enfants
Un enfant c’est comme ça…»,
Un enfant c’est comme ça, 1973.
« C’est la voix d’un enfant
Qui croyait en Noël
Qui rêvait tendrement
Que la vie était belle…
Qui s’imagine encore
Qu’il suffit d’être au chaud
Quand il fait froid dehors…
Qui attend d’être grand
Pour goûter à la vie…
Qui  demande chaque jour
Des pourquoi des comment
Et qui sourit toujours… »
Et sa mère de lui mentir, pour le rassurer :
« …c’est bien ça mon enfant
Ce n’est pas illusion
Il n’y a de tourments
Rien que dans les chansons
Endors-toi mon enfant
Demain il fera beau
Et il sera bien temps
De rêver à nouveau… »,
La voix d’un enfant, 1973.
Elle a parlé à mots couverts des sacrifices auxquels l’obligeait son métier :
« Quand vient l’hiver
J’aime jouer
Les enfants ne s’en plaindront pas je crois
La vie de tous les jours reprend ses droits 
Rien n’est plus beau le soir qu’un feu de bois»,
Quatre saisons, 1977.
De son désir d’une autre vie que la sienne, en province :
«J’y parlerai d’amour avec mes cheveux blancs
Verrai passer les jours et grandir mes enfants »,
La province, 1984.
Avant de nous dire qu’entre sa vie de mère et celle des autres parents, il n’y a guère de différence :
  « Vingt ans que je vis votre vie
Que vous vivez la mienne
Vingt ans vos enfants ont grandi
Je sais on a les mêmes »,
Vingt ans d’amour, 1985.


Certes ces enfants, en devenant adolescents, à l’Age tendre et tête de bois (2008), se révèlent parfois difficiles, mais ils ont des circonstances atténuantes :
« Ils se retrouvent aux flippers
Dans la ville
Ceux qui vivent du côté cœur
Sans famille
Ils ne voient dans leur rétro
Que la ville
Ceux qui sortent du ghetto
Sans famille »,
Ceux du parking, 1982.
Et nous rappellent ce qu’on a été :
« C’est dur d’avoir seize ans
On est trop jeune ou trop vieux
Et l’on ne fait pas ce qu’on veut
On sait bien que les parents
Nous donnent de très bons conseils
Mais les copains ne disent pas pareil
Et l’on est hésitant… »,
C’est dur d’avoir seize ans, 1964.
Avec notre impatience de grandir :
« Rien ne sera plus comme avant
Car je sais maintenant
Que j’ai déjà perdu trop de temps
Dans le monde des enfants…
Car je sais maintenant
Qu’un jour ou l’autre
Au bout du printemps
C’est la vie qui nous attend…
Et si toi maintenant
Tu veux toujours rester un enfant
Alors mon amour va t’en… »,
Rien ne sera plus comme avant, 1965.
C’est l’âge où ils découvrent l’amour :
« Et l’amour tout juste après l’enfance
Quelquefois vaut bien un chagrin »,
Et l’amour, 1979.
« Quand tu te trouveras seul sur un banc
A regarder s’aimer quelques enfants…»,
Adieu, 1983.
Et où ils se révèlent aussi enrichissants qu’attendrissants :
 « Cœurs adolescents mais pas éblouis
Que vous êtes beaux quand vous discutez
Le cœur plein de rage et d’humanité
J’apprends de vous j’apprends j’apprends… »,
J’apprends de vous, 1993.
Les enfants grandissent en effet et un jour ils quittent le nid :
« Les années se sont écoulées
Ils ont une fille et deux garçons
Hier s’est marié le dernier
Ça fait un vide dans la maison »,
Rencontre, 1980.

©ED et GD