mardi 25 février 2020

Vendôme: Michèle Torr au Minotaure



Le dimanche 23 février 2020.
Devant 700 personnes.
Spectacle complet.

Photos Facebook Laurent Boiset.

Michèle TORR rencontre toujours autant de succès. C’était ce Dimanche 23 Février 2020 à Vendôme devant plus de 700 personnes totalement conquises. Si vous désirez programmer une date, ne pas hésiter à contacter la production à samuelducros.production@orange.fr.
Samuel Ducros - 25 février, 14:41 · 

Michèle Torr chante le temps…(17)


« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


En 1987, Michèle Torr fête ses quarante printemps… Alors, après l’Olympia de janvier, qui hélas ! ne sortira pas en disque - alors que l’Olympia 83 (82 en fait) avait été certifié disque de platine -  (mais il existe peut-être un enregistrement de celui de 87 dans les tiroirs de la maison de disques, qui n’attend qu’une occasion pour venir se lover au creux de nos oreilles),

où elle a repris Hymne à l’amour d’Edith Piaf :
«Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes »
ce n’est pas un mais ce sont deux albums qui vont sortir coup sur coup, à moins d’un mois d’intervalle. Le premier (et le dernier chez Az),
 c’est Chansons de toujours, second album de reprises de grandes chansons françaises après celui de 1976.
En ce mois de septembre 1987, on peut y entendre La mer de Charles Trenet :
«La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie ».
Ou encore Que reste-t-il de nos amours ?
« Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s'éteint
Ce soir c'est une chanson d'automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolées Pourquoi ?... ».
C’est joli la mer, que chanta Jacqueline Boyer:
« C'est joli la mer au sable fin des jours
Quand on a au cœur un peu d'amour
Dans tes yeux si clairs protège bien mon cœur
Car le temps est court nul n'y peut rien… ».
A bientôt nous deux, signée Robert Gall :
«  Tu t'en vas ce matin
Et le long de ton chemin
La clairière, la rivière
T'ont dit: «  A bientôt nous deux »
Tu t'en vas quelques jours
En attendant ton retour
Chaque rose, chaque chose
T'ont dit: « A bientôt nous deux »
Mais moi, mais moi
Moi seule qui n'ai rien dit
Crois-moi, crois-moi
Je le pensais aussi
Mon cœur  tout bas chantait
Comme eux : «  A bientôt nous deux »
Bien longtemps mon refrain
T'a suivi sur le chemin
Sa musique nostalgique disait:
« A bientôt nous deux… ».
J’attendrai, dont on se rappelle surtout la reprise de Dalida :
« Le temps passe et court
En battant
Tristement
Dans mon cœur si lourd
Et pourtant j'attendrai
Ton retour… ».



Probablement Michèle Torr devait-elle un dernier 33 tours à Az avant de pouvoir signer dans une nouvelle maison de disques et a-t-elle dû enregistrer cet album avant d’enchainer avec I remember You cher Zone Music. C’est celui-ci qui marque, en octobre 87, son vrai retour.

 « Dis, j'aimerais te parler du passé
Des chemins que l'on a suivis
Je ne pourrai jamais t'oublier
Toi le premier de ma vie
Dis, je t'attends un peu comme autrefois
Quand tu rentrais tard dans la nuit
Mais il y a longtemps déjà
Que mes petits matins sont gris ».
La nostalgie, ce n’est pourtant pas un thème bien nouveau dans le répertoire de la chanteuse…
« À la Noël
Maman était très belle
Comme la poupée, au pied du sapin vert
Dis-moi pourquoi,
Je n'aime plus les Noëls
Ni les fêtes,
Ni les anniversaires
Quand j'ai grandi
Mes poupées ont vieilli
Dans un grenier
Ou dans l'oubli
Quand j'ai grandi
J'ai laissé sous la pluie
Tout un bouquet
De fleurs de mai
Drôle de printemps
Où le soleil m'attend
Avec la peur d'aimer
La peur de vivre
Et de temps en temps
Tous mes chagrins d'enfant
Sont comme des pages
Arrachées dans un livre
Quand j'ai grandi
Mes poupées ont vieilli
Dans un grenier
Ou dans l'oubli
Quand j'ai grandi
J'ai laissé sous la pluie
Tout un bouquet
De fleurs de mai
À la Noël
Maman était très belle...
Dis-moi pourquoi
Je n'aime plus les noëls
La vie passe
Et rien n'est plus pareil… ».
« Aimer passionnément
Sans plus jamais compter les heures »,
Les choses de la vie.
« Un filet de Bango
Bien secoué dans le tempo »,
Carnaval à gogo.


Ce qui était nouveau dans cet album, c’était  - les lèvres rouges – le ton humoristique, voire burlesque, avec lequel le thème rebattu de la rupture amoureuse était traité.
La bonne épouse d’Emmène-moi danser ce soir se métamorphosant en harpie vindicative et vengeresse. Ce qui ne la dispense pas de faire preuve d’une ironie acerbe.
« J’ai été amoureuse avant toi
Et si j’ai oublié ce temps-là
Quelquefois quand j’y pense
Ça me rappelle mes premières vacances »,
Sixtees.
 « Il parait que tu la couvres de fleurs
Au premier vent d'automne
Il parait qu'à en croire la rumeur
Tu ne crois plus personne
Il parait qu'elle t'attend chaque jour
Chaque heure, chaque minute
Mais l'amour qu'elle te porte
Ressemble à une insulte… »,
Et toute la ville en parle.
« Qu’est-ce qui t’amène ici
A deux heures du matin
On fait comme on a dit
Si tu veux tu dis rien
Mais ton délire d’amour
C’est pas un Happy end
Ça va faire dix-huit jours
Sans compter les week-ends »,
Toi émoi.
« Ça fait trop longtemps que je ne suis pas allée au cinéma avec toi
Je me souviens d’un certain film de Pagnol la dernière fois
Mais ce soir les rôles sont à l’envers
Et c’est toi qui pars alors j’ai froid comme en hiver
Mais je lui souhaite tous les bonheurs
Que tu as su me donner
Tu rentreras aux mêmes heures
Tu ne pourras jamais changer… »,
Tu ne vaux pas une larme.
(Il paraît… que) les paroles de celle-ci étaient signées – la vraie ?- Michèle Torr !

A suivre.




mercredi 19 février 2020

Michèle Torr chante le temps…(16)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.



« Comme le temps s’envole comme la roue a tourné
Que tu es grand mon fils que le temps passe vite »,
Mon fils, 1985,
si vite en effet que ce n’est qu’en janvier 1987 que Michèle Torr va finalement fêter sur la scène de l’Olympia - et non du Palais des Congrès où elle avait envisagé de créer un spectacle en forme de comédie musicale (mais c’est que ses tubes majeurs ne s’intégraient pas vraiment dans un tel projet de spectacle) – ses vingt ans de carrière. Auparavant, en octobre 1986, est sorti l’album Qui, où on retrouve d’abord une chanson cosignée par pierre Delanoë, Grace, en hommage à la princesse de Monaco…
« Toi princesse de la Terre
C’est dans l’éternité
Que brille ta lumière
Etoile de l’été… »,
face B du 45 tours France ton romantisme fout le camp, sorti en avril 1986, mais aussi Amsterdam, sortie en juin 1986 :
« Ma nostalgie vaut bien quelques larmes… »,
ainsi que la superbe Et si plaisir d’amour, cosignée par Christiane Mouron, injustement méconnue…
« Et si plaisir d’amour
Ne dure qu’un seul instant
Je veux vivre un seul jour
Et mourir maintenant
Et si chagrin d’amour
Dure toute la vie
Je veux pleurer toujours
Pour mieux rire aujourd’hui… »,
« J’ m’en fous d’vieillir…
J’ m’en fous d’souffrir
Du temps qu’il fait et des méchants… ».
Sur ce beau disque grave, on trouve aussi une chanson signée Romain Vidal pour la musique :
« Dans ma vie j’ai vu tant de gens
Qui manquaient d’argent
Quand d’autres habitaient des murs de diamants
Que je croyais vivre à côté du temps »,
Dans ma vie,
son fils avec qui – après Mon fils en 1980, Le Temps en 1984, Mon fils en 1985, le dialogue continue, de musiques en chansons:
« Entre le foot et tes cahiers
Je n’ai pas vu le temps passer
Vingt ans déjà tu es un homme
Les copains les filles tu m’abandonnes…
Avec le temps avec la vie
Je ne tai pas toujours compris
Dans mon métier c’est pas facile
D’avoir une vraie vie de famille »,
Ne me prenez pas mon fils.
« Parce qu’on les porte en nous depuis la nuit des temps
Parce qu’ils sont des Zorro de six à quatorze ans…
Parce qu’ils nous quittent un jour mais nous reviennent tout le temps… »,
Merci pour les mamans.
Mais l’album contient aussi, en plus du « futur ordonné » et de l’ « avenir […] bleu » rêvé par une Cendrillon Rock, deux autres petites merveilles : Un mot de toi d’abord.
« Moi je t’aime pour un cri un sourire
Une fleur sous le soleil ou la pluie
Pour les enfants à venir
Et le présent à écrire
Je t’aime pour un mot de toi
Moi je t’aime pour le temps qui s’en va
Pour tous les hommes et toutes les femmes
Pour la justice et la paix
Les fruits de la liberté je t’aime pour un mot de toi
Dès demain nous marcherons tous les deux
Nous ouvrirons notre porte à tous ceux
Qui oseront croire en l’amour
Que l’on construit jour après jour
Nous dessinerons dans le soir
La vie aux couleurs le l’espoir… ».
Et Le ciel s’en va ensuite.
« Au miroir des heures
J’égraine ma peur
Maquillant ma peine
Pour briser nos chaines
Je vais et je viens
Et je me souviens
Je t’aime encore
La nuit je t’attends
Je pleure en silence
Seule dans mon passé
J’ai mal tu le sais
Je ne comprends
Oh ! dis-moi pourquoi
Ai-je si froid ».… ».
Toutes deux signées D. Pankratoff et J.-L. Radiguet.

A suivre.

jeudi 13 février 2020

Michèle Torr à Tours, avec Age Tendre...

Le samedi 8 février 2020

Nostalgie, quand tu nous tiens " Age Tendre, la Tournée des Idoles "
  
Pour la plupart, ils ont plus de 70 ans, ne sont pas à la retraite et ils continuent de monter sur les planches, par Passion et parce qu’ils ont l’amour du public.

La nouvelle Tournée «  ÂGE TENDRE  » a débarqué dans la Salle Tourangelle «  Centre de congrès Vinci » à Tours, après avoir navigué en Méditerranée, pour ceux qui n’ont pas le pied marin. Les anciens, grands consommateurs de ce Passé Musical «  La Tournée des Idoles  » ont eu le plaisir d’assister lors de deux séances, ce samedi 8 février 2020, aux récitals donnés par de grands noms de la Chanson Française accompagnés de musiciens professionnels et choristes.

Lors de cet évènement exceptionnel, les Artistes incontournables, idoles aux millions d’albums vendus, ont partagé un SHOW inédit, à l’image tels que Michèle Torr, Jeane Manson, Herbert Léonard, Claude Barzotti, Christian Delagrange, Michel Orso, les Forbans, Pascal Danel …. et fait rêver le troisième voire quatrième âge des teen-agers de jadis.

Durant plus de 3 heures, le public a retrouvé l’insouciance de sa jeunesse à travers les tubes d’autrefois, toute la magie des années 60 à 80.

Premier à ouvrir le bal, sous un tonnerre d’applaudissements, Pascal Danel, laisse « la plage aux romantiques » et « les neiges du kilimandjaro », écrit en 1966. La chanteuse du Vaucluse, avec sa voix puissante, Michèle Torr en appelle à la Tendresse et dédie un titre de son nouvel album aux femmes battues avant d’emporter son public danser ce soir...

Par Patricia Pireyre











Michèle Torr chante le temps…(15)



« Je n’ai plus le temps

De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.



Le temps passe,
« Pourtant les années ont passé
Mais je n’ai jamais retrouvé
Un amour aussi passionné
Je t’aime encore
Combien de fois j’en ai rêvé
De tous ces moments égarés
A nous quitter à nous aimer
Je t’aime encore… »,
Je t’aime encore,
le temps nous manque parfois…
« A peine le temps d’un café noir
Huit heures et je suis en retard
Comme d’habitude j’oublie mes clés
Dans ce matin abandonné… »,
Chanson napolitaine.
Et c’est en 1985 que Michèle Torr décide enfin de fêter « discographiquement »  avec quelques mois (et même plus d’un an) de retard –la coquette !- ses 20 ans de carrière,
« 20 ans elle est adolescente
Notre aventure d’amour
20 ans que vos bravos m’inventent
Un rêve chaque jour
20 ans d’amitié de tendresse
De désespoir aussi
Feux de joie fusées de détresse
Qui éclairent ma vie
Et ça fait 20 ans que j’aime
Envers et contre tout
Mes amis de la bohème
Je les fête avec vous
Mes 20 ans d’amour
Et c’est la nostalgie
Qui souffle et rallume les bougies
20 ans que la lumière joue
A maquiller mes peines
Que je suis la même partout
En ville comme en scène
L’amour s’est appelé plusieurs
Et je m’appelle moi
Quand je chante
Ecoutez mon cœur
Il couvre ma voix
Et ça fait 20 ans que j’aime
Envers et contre tout
Mes amis de la bohème
Je les fête avec vous
Mes 20 ans d’amour
Et c’est la nostalgie
Qui souffle et rallume les bougies
20 ans que je vis votre vie
Que vous vivez la mienne
20 ans vos enfants ont grandi
Je sais on a les mêmes
Votre maison de tous les jours
C’est un peu ma maison
Vos amours ce sont mes amours
C’est vous ma chanson
Et ça fait 20 ans que j’aime
Envers et contre tout
Mes amis de la bohème
Je les fête avec vous
Mes 20 ans d’amour
Et c’est la nostalgie
Qui souffle et rallume les bougies
Qui souffle et rallume les bougies… »,
20 ans d’amour,
avec un album de douze titres sorti en octobre 1985 –elle a débuté en janvier 1964- encore empreint de nostalgie dans lequel elle évoque aussi son enfance et son adolescence passées en Provence, avec trois chansons,
« C’était mes plus belles années
Je m’en souviens
Comme d’un refrain… »,
Je reviendrai dans mon pays,
ainsi que Amour de ma jeunesse ou Petit Jean.
« Quand je te vois comme ça caresser les étoiles
Et dresser des nuages qui n’explosent jamais
Je te voyais courir Petit Prince en sandales
Comme le temps s’envole comme la roue a tourné
Que tu es grand mon fils que le temps passe vite
Le monde t’appartient et moi je n’ai plus rien
La Terre est à tes pieds apprends bien à l’aimer
Apprends bien à m’aimer un petit peu s’il te plaît
Tu étais si petit et me voilà fragile
Le chemin fut si long et rempli de broussailles
Et de pluie en soleil d’arc-en-ciel en chamailles
C’est dans tes yeux d’amour qu’elle est si claire ma vie
Après une belle chanson en hommage à son fils,
Mon fils,
elle conclut ainsi :
« Parfois je voudrais que le temps s’arrête
Pour te garder rien qu’à moi… »,

Reviens.

A suivre.

jeudi 6 février 2020

Michèle Torr chante le temps…(15)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


« Chez lui y avait jamais de temps pour parler
Pour consoler ses pleurs ou pour l’écouter
Il entendait son père rentrer au matin
Chez lui on savait que le bonheur était loin… »,
Pas bien dans sa vie.
1984.
Donne-moi la main, donne-moi l’amour
Davantage encore le ton des chansons de Michèle Torr se fait mélancolique. Elle semble prendre davantage conscience du temps qui passe et envisage même sa propre finitude.
« C’est une maison de lierre qui m’attendra un jour
Avec un cimetière au point de non-retour
La province… »,
La province.
De quoi verser des larmes…
« C’est bleu c’est gris c’est transparent
Couleur de l’air et du temps… »,
La couleur des larmes.
De quoi encore s’apitoyer sur les plus belles amours qui se flétrissent avec le temps…
« Et vivent les mariages d’amour
Il n’y en a pas tous les jours
Avec les temps qui courent
C’est encore un grand jour »,
Mariage.
 « La maison de nos quinze ans d’amour adolescent
Illusion des sentiments qui passent avec le temps
On voulait s’aimer toute la vie au moins
Toute la vie ou rien »,
Papiers à fleurs.
« Comme il est long le chemin
Que l’on a fait main dans la main
Et combien de baisers volés
En rentrant au petit matin… »,
La passionaria.
Et s’interroger sur la drôle de vie que le métier d’artiste force à mener pour ceux qui le choisissent.
 « Quand le spectacle est terminé
J’ai oublié le monde entier
Et pour la centième fois
Je disparais dans la nuit
J’irai chanter jusqu’au bout de ma vie
Minuit heure locale
Sur la route nationale
Entre deux villes
Je suis fragile
Minuit heure locale
Deux mots sur carte postale
Je ne dors pas
Je pense à toi
Je ne sais plus où vont mes nuits
Je ne sais plus où l’on me conduit…
Je te reverrai dans un mois
Je te raconterai tout ça
Mais pour l’instant je dois dormir
Sur des fauteuils de limousine
Pendant que les lumières défilent
Et que le monde a l’air tranquille
Moi pour la centième fois
Je disparais dans la nuit
J’irai chanter jusqu’au bout de ma vie… »,
Minuit heure locale.
« Etrange après-midi d’automne
Il pleut dehors les feuilles frissonnent
Les bûches dans la cheminée
Se consument comme les années
Le film de ma vie défile
Sur les pages jaunies de mon livre
Seize ans déjà que tu es né
A Courthézon un jour d’été
On ne voit pas passer le temps
On se retrouve en soupirant
Quelquefois mère ou femme-enfant
On voudrait revenir en arrière
Revivre ces anniversaires
Les vacances au bord de la mer
Les regrets après les espoirs
S’éteignent toujours dans le noir
Sur la plage de la vérité
Comme un navire comme un noyé
Des larmes perlent sur mes cils
Mon cœur se serre et se déchire
Ce soir il faut que je te dise
J’ai trop souvent fait mes valises
Demain encore je dois partir
Pour d’autres lieux d’autres sourires
Mais seule devant les projecteurs
Dans ton regard j’aurai si peur
On ne voit pas passer le temps
On se retrouve en soupirant
Quelquefois mère ou femme-enfant
On voudrait revenir en arrière
Revivre ces anniversaires
Les vacances au bord de la mer
Prisonnière de ce tourbillon
Face à face avec mes chansons
Je boucle le dernier maillon
Je reviendrai à Courthézon »,
Le temps.

A suivre.

lundi 3 février 2020

Riorges | Culture  

Âge Tendre au Scarabée, comme si c’était hier…

Dimanche après-midi, la génération Âge Tendre accueillait une nouvelle Tournée des idoles au Scarabée.

Michèle Torr. Photo Progrès /Yannick VERNAY

Michèle Torr, Pascal Danel, Herbert Léonard… devant 1 500 spectateurs
Pendant plus de trois heures, le cœur de 1  500 spectateurs pulse au rythme nostalgique des tubes d’un plateau d’artistes enthousiastes. Encadré par Guy Matteoni, ses musiciens et choristes, le spectacle live est animé par Romain Ambro. Premier à ouvrir le bal sous les applaudissements, un Pascal Danel, heureux, laisse la plage aux romantiques et les neiges au Kilimandjaro. De sa voix puissante et rocailleuse, Michèle Torr en appelle à la tendresse et dédie un titre de son nouvel album aux femmes battues, avant d’emmener son public danser ce soir. Et l’artiste de répondre « Je vous aime aussi » aux fans qui lui hurlent des mots d’amour. Christian de Lagrange compte l’amour à sa façon, quand une Jeane Manson, plutôt sensuelle, reprend Avant de nous adieu. Un bœuf des artistes autour du piano clôture la première partie de ce jukebox temporel. À l’entracte, les artistes se prêtent volontiers, sous les cris, au jeu des autographes et des selfies auprès des anciens fans de Salut les copains ou Podium. La seconde partie du spectacle commence. Voilà Herbert Léonard, pour le plaisir…





https://www.leprogres.fr/edition-loire-nord/2020/02/03/age-tendre-au-scarabee-comme-si-c-etait-hier

Michèle Torr et Henri Giraud, sosie de Coluche

samedi 1 février 2020

MICHÈLE TORR : "JE SUIS CHEZ MOI SUR SCÈNE ! "



Figure de proue d’ Âge Tendre depuis 2006, Michèle Torr emmènera danser le public roannais à l’occasion du retour de La Tournée des idoles au Scarabée. Entretien exclusif.

« COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS L’ESPRIT ÂGE TENDRE ?


Ces chansons font partie de la vie des gens, elles sont restées dans leur mémoire et dans leur coeur. La tournée permet des réunir des artistes qui tournent plus ou moins. J’ai toujours travaillé seule, alors j’adore cet esprit d’équipe. Je me laisse porter par tous ces moments agréables entre artistes.

QU’EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À REMPILER ?

Je pense toujours que l’idée est formidable. Il y a peu d’émissions de variétés aujourd’hui. Les gens sont demandeurs et me le disent chaque jour sur les concerts ou en dédicaces. Du coup, ils sont heureux de me retrouver sur scène.

PRÉSENTEZ-NOUS CETTE NOUVELLE MOUTURE.

Comme toujours, chaque artiste monte sur scène présenter ses plus grands succès. Les gens aiment revivre ces moments de joie, de rencontres, ces chansons qui les ont accompagnés pendant longtemps. Je présente les titres de mon nouvel album* auxquelles je tiens évidemment, autour de mes tubes Je m’appelle Michèle ou Emmène-moi danser ce soir. Les gens les attendent et chantent avec nous !

COMMENT ANALYSEZ-VOUS VOTRE LIEN AVEC LE PUBLIC ?

On fait partie de leur vie, et même un peu de leur famille. Quand on a débuté dans les années 60, il y avait une à deux chaînes. Lorsqu’on nous attendait à la TV le soir, c’était un vrai rendez-vous. On rentrait chez les gens, on accompagnait les moments de joie comme les plus difficiles. On est dans leur vie, ils sont dans la nôtre !

COMMENT RÉINVENTEZ-VOUS VOS TUBES ?

C’est la magie de la scène ! Évidemment, Guy Matteoni et ses musiciens fantastiques ont réorchestré nos  chansons, c’est comme si c’était la première fois. En tout cas il n’y a jamais de routine ! Heureusement ! Je veux bien chanter Emmène-moi tous les soirs avec autant de plaisir. Je ne peux pas me passer de la scène. Je suis chez moi sur scène, je respire sur scène. J’en ai besoin.

QUELLE EST L’AMBIANCE EN COULISSES ?

Excellente ! On s’aime, on a beaucoup de respect les uns pour les autres. Jeane Manson et moi-même partageons notre loge, notre coiffeur et nos confidences (rires).

QUELLES SURPRISES ATTENDENT VOS FANS ?

Les artistes de la première partie du spectacle se retrouvent juste avant l’entracte pour chanter une chanson qu’on aime particulièrement, accompagné au piano par Guy Matteoni. J’interprète La quête de Jacques Brel, pour qui j’avais eu l’immense joie et honneur de chanter en première partie à 14 ans. C’est fantastique, ça  représente beaucoup !

VOUS ÊTES VENUE DE NOMBREUSES FOIS À ROANNE, QUELS EN SONT VOS SOUVENIRS ?

Des repas exceptionnels chez Troisgros (rires) ! On a parfois terminé la tournée à Roanne, alors vous imaginez, toute la troupe, artistes et techniciens invités par la production, c’était grandiose. On en a bien profité ! Je ne sais pas si on aura le temps de remettre ça.

QUELQUES MOTS SUR VOTRE NOUVEL ALBUM ?

Je vais bien est uniquement en vente sur mon site www.micheletorr.com  ou lors de mes concerts. Ce disque écrit avec Guy Matteoni me ressemble beaucoup. C’est vraiment ce que je vis et ressens en ce moment. Ce sont des choses que j’avais envie de dire au public, à ma mère. La chanson Je n’ai plus le temps me tient particulièrement à cœur. J’ai écrit ce texte après avoir vu cette émission où des femmes maltraitées, qui vivaient avec des pervers narcissiques, expliquaient leur parcours. Je me suis reconnue dans leur discours. La chanson Je vais bien, qui a l’air légère mais qui je trouve est profonde, est un super titre à donner à l’album. On a aussi fait quelques reprises de chansons que j’ai déjà chantées, cette fois complètement réorchestrées.

QUELS SONT VOS AUTRES PROJETS EN 2020 ?

Je poursuis des dates en solo pendant la tournée Âge Tendre. Dès le mois de mai, je repars sur les routes avec un nouveau tour. Je suis heureuse de faire découvrir mes nouvelles chansons sur scène, où elles prennent vie face au public ! »

PROCHAINS CONCERTS AU SCARABÉE

Âge Tendre, La Tournée des idoles, dimanche 2 février, 15 h.
Vitaa et Slimane, Versus Tour, jeudi 19 mars, 20 h.
Frédéric François, 50 ans de carrière, dimanche 22 mars, 16h30.
Alain Souchon, En concert ici & là, vendredi 10 avril, 20 h.
Zazie, Essencieltour, samedi 11 avril, 20 h 30.
Goldmen, Tribute 100% Goldman, vendredi 5 juin, 20 h 30.