mardi 30 juin 2020

Michèle Torr, à bientôt sur la scène…



13/09/2020. CALAIS (62) reporté au 11/04/2021
 04/10/2020 . DAMMARIE-LES-LYS (77 Espace Pierre Bachelet La Cartonnerie 15:30
 22/10/2020 . ST-BRIEUC (22) Salle de Rebien 15:00.

Samedi 09/01/2021  AURILLAC (15) Le Prisme à 15 h
 Dimanche 10/01/2021 CLERMONT Ferrand (63) Maison de la Culture à15h
 Dimanche 07/02/2021  ST VICTORET (13) salle l’Odéon à 15h
 Samedi 27/02/2021  GUÉRET (23) Espace André Lejeune à 15 h
 Dimanche 28/02/2021 MEZOS (40) au Cabaret Le Mirage à 15h.

Le 11/04/2021 CALAIS (62) Forum Gambetta à 15h30
 Le 23/04/2021 RODEZ (12) Amphithéâtre à 20h30

Sous réserve des mesures gouvernementales pour ouverture des salles.

https://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/search-lt.htm?q=Mich%C3%A8le%20Torr

https://www.leclercbilletterie.com/fr/resultat?ipSearch=Mich%C3%A8le+Torr

https://www.ticketmaster.fr/fr/resultat?ipSearch=Mich%C3%A8le+Torr

... pour que vive le spectacle. Et que l'on puisse admirer ceux qui le font.

Bel été à tous.

samedi 6 juin 2020



En 1981 Michèle Torr reprend Maman la plus belle du monde,  sur l’album J’en appelle à la tendresse ainsi qu’un tube des années 70 There's no more corn on the brasos du groupe The Walkers qui devient :
 « Quand je suis née
De bonheur et de joie
Serrant sur son cœur tout son rêve
Ma mère a pleuré
Quand dans un sourire
J’ai dit Maman
Et le jour où toute seule vers mon père j’ai marché
Ma mère a pleuré
Quand elle m’a vue dans ma robe de mariée
Devant le bonheur de sa fille
Ma mère a pleuré
Mais c’est la vie qui nous a séparées
Et le jour où est né mon enfant mon amour
Moi j’en ai pleuré »,
Ma mère a pleuré.
Bonne fête à toutes les mamans.

vendredi 5 juin 2020

Michèle Torr chante le temps…(31)


Il aura fallu près de neuf mois pour, semaine après semaine, retrouver le thème du temps dans plus de cinq cents chansons créées ou recréées au fil de plus de 55 ans d’une très longue carrière. Un travail de longue haleine, qui laisse à bout de souffle. Et nous voici arrivés en 2019, date de la sortie du dernier album de Michèle Torr, Je vais bien. Ce titre, c’est celui qui a été choisi à plusieurs reprises pour des articles de presse, à l’occasion d’un retour après des problèmes de santé. Cet album devait être au départ une compilation de faces B d’anciens 45 tours réorchestrées, remises au goût du jour, de « belles chansons passées à la trappe » au profit de tubes restés quant à eux dans les mémoires. Le projet de départ : un triple album de reprises ; le produit final : un CD de 12 chansons dont 5 inédits.  Pas de faces B mais des chansons provenant d’albums antérieurs : Les choses de la vie, Romantique féminine, Sentiments, Rentrer sur scène, Chanson inédite. Deux succès des années 60 : La grande chanson, ou 70 : Un enfant c’est comme ça. A cela s’ajoutent La première chanson, Je n’ai plus le temps, On aurait pu, on aurait dû, Je vais bien et Les jours heureux. Evidemment, avant de découvrir ces chansons,  on croit pouvoir y lire entre les lignes un message… le message suivant : certes aujourd’hui Je vais bien, mais le temps passe. Il en demeure des regrets (On aurait pu, on aurait dû)  et un sentiment d’urgence : Je n’ai plus le temps car le temps, il n’en reste guère pour retrouver des jours heureux, ou du moins se les remémorer. Un retour à la première chanson et la boucle est bouclée… C’était donc un parfum du temps passé, un parfum de temps qui passe, un parfum de temps perdu qui émanait de ces titres… Un sourire empreint d’une certaine tristesse. 


Cet album a des airs de bilan :
« A l’aube d’un nouveau jour
J’établis le bilan
Des bienfaits de l’amour
Des moments bouleversants »
Je vais bien,
bilan des amours passées, pour certaines depuis bien longtemps :
« J’étais comme un oiseau
Qui découvrait le monde et l’insouciance
Tu étais mon cadeau
Je n’ai pas tout compris c’était trop tôt »,
mais qui restent présentes dans la mémoire :
« Je me retourne
Tu es toujours là
Le temps ne change rien
Tu fais ton chemin
Moi je fais le mien
Ma main dans ta main…
Je me retourne
Tu es toujours là
Puisque tu vis en moi
Le Temps fait son chemin
Adoucit nos chagrins
Et… et je n’y peux plus rien ».
Des regrets en demi-teinte :
« On aurait pu on aurait dû
Mais je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
C’était le temps des rêves
Avant celui des regrets
Comme un cri qui s’élève
Et s’efface dans le passé
On aurait pu on aurait dû
Mais je n’ai pas voulu
Non je n’ai pas voulu
J’ai caché mes colères
Dans les tiroirs de l’oubli
J’ai rangé mes prières
Dans le grand livre de ma vie
Et les larmes n’y pourront rien changer »,
On aurait pu, on aurait dû,
avant Un enfant c’est comme ça (car l’ordre des chansons d’un disque n’est pas anodin)
et avant que, apparemment, la vie, avant le deuil, n’organise de douces retrouvailles…
« Des milliers de questions
Ne trouveront jamais une réponse
Des torrents d’émotions
Qui s’envolent dans les nuages du temps ».


Bilan d’amours plus récentes, et mouvementées, avec Je n’ai plus le temps :
« Ce soir il ne reste qu’un désert
Un désert qui nous ressemble
Ce soir les rôles sont à l’envers
Je déclare la guerre et toi tu trembles
Changer de rêve changer de vie
Tout effacer te mettre en marge
La saison des pluies est finie
C’est décidé je prends le large
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais aveuglée envoûtée
Tu as bien su en profiter
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
 Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect
Ce soir avec tes faux airs d’hidalgo
Tu voudrais donner le change
Ce soir je remets les compteurs à zéro
Même si ça te semble étrange
L’arrache-cœur n’arrache plus
Les mots s’envolent le rêve passe
L’étoile d’or a disparu
Ne vois-tu pas que tout se casse
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais aveuglée envoûtée
Tu as bien su en profiter
Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
 Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie
J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect
J’étais esclave et maltraitée
Il n’y a pas d’amour sans respect ».
La première chanson évoque un autre temps encore, celui des premiers pas dans la chanson, avant même d’ « être chanteuse » :
« La première chanson qui nous a réunis
C’était autour de mes quinze ans
J’avais trouvé les clés du paradis
Elle était si fière ma maman… »,
Elle évoque aussi ce passage de l’enfance à l’âge adulte qui s’est révélé pour la jeune chanteuse si violent :
« La première chanson que l’on a partagée
Disait C’est dur d’avoir seize ans… »,
Et puis il y a eu « ce maudit soir de décembre »
« Je me disais sans bien comprendre
C’est mon enfance qui s’achève »,
« Et d’un coup c’était tellement vrai
Elle était si loin ma maman »,
si loin aussi « la petite fille
|qui chantait] la vie dans son jardin »,
avec le décès brutal de sa mère dans un accident de voiture.
« Les malheurs sont imprévisibles
Ça secoue à cent à l’heure »,
Les jours heureux.


Les jours heureux, c’est le titre d’un feuilleton télévisé des années 60 qui devient celui d’un twist qui, par la magie de la musique, nous ramène encore à des moments de bonheur aux parfums d’éternité.  
« Les jours heureux sont des poussières d’éternité
Je passe ma vie à les chercher
Et pourtant c’est tellement difficile
Les jours heureux sont comme des flashes instantanés
Qu’il ne faut pas laisser filer
Près de vous j’en aurai jamais assez ».
D’abord on croit « Que ça durera toujours », l’amour et le bonheur,
« Mais la vie bien trop vite défile
Et les rêves d’une enfant
Ressemblent à des statues d’argile
Qui se brisent au moindre vent »,
on pensait
« …de toute évidence
Que ça durerait toujours », les succès et la gloire, mais…
Faisant fi de ces pensées qui peuvent avoir un goût amer, elle nous dit :
« Je n’oublie pas le temps qui passe
Les ennuis et les regrets
Mais quoi qu’on dise quoi qu’on fasse
Jamais je ne renoncerai »,
« … je ne change pas de cible
Vous offrir le fond de mon cœur »,
en sacrifice.
Car c’est par le don de soi qu’on en arrive à ce constat :
« J’ai connu le succès
Les plus beaux compliments
Et vous m’avez montré
Le plus grand dévouement
Le seul qui dans ma vie jamais ne m’a laissée
Le seul qui dans ma vie jamais ne m’a lésée
Je vais bien
Dans les instants de doute je souris l’air de rien
Je vais bien
Je vais de joies en peines mais le cœur sur la main
Je me vois dans vos yeux
Je vois le lendemain
Grâce à vous je vais bien »,
Je vais bien.


Quand on pense à l’avenir, c’est à demain qu’il vaut mieux penser
« A l’aube d’un nouveau jour
J’oublie tous les tourments
Et le compte à rebours
De la vie qui m’attend »,
« Je vis au jour le jour
Quitte à feindre l’insolence
Je me fous des toujours
Tant que j’ai l’innocence
Je vais bien
Dans les instants de doute je souris l’air de rien
Je vais bien
Je vais de joies en peines mais le cœur sur la main
Je me vois dans vos yeux
Je vois le lendemain
Grâce à vous je vais bien
Je vais bien
Dans les instants de doute je souris l’air de rien
Je vais bien
Je vais de joies en peines mais le cœur sur la main
Je me vois dans vos yeux
Je vois le lendemain
Grâce à vous je vais bien »,
Je vais bien.
Le problème avec le compte à rebours de la vie qui nous attend, c’est qu’on ne sait pas où on en est….
Essayons d’oublier le compte à rebours.
Avant même de songer au jour d’après, sachons profiter du jour présent.

FIN