« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.
1989/1990. Deux années douloureuses. Des problèmes de santé
obligent Michèle Torr à annuler l’Olympia prévu pour deux semaines début
janvier 1990.
Pour l’annoncer étaient sortis un 45 tours et une
compilation de titres extraits de ses deux précédents albums : Argentina.
Après les lèvres rouges et les fleurs rouge éclaté, à
l’intérieur d’une pochette rouge, nous voici en terre indigo.
« L'avion qui m'a posée chez toi
A emporté mon amour
Tu m'as consolée dans tes bras
Je m'en souviendrai un jour…
A emporté mon amour
Tu m'as consolée dans tes bras
Je m'en souviendrai un jour…
Moi l'étrangère tu m'as aimée
Je m'en souviendrai toujours…
Je m'en souviendrai toujours…
J'ai eu du mal à te quitter
Mais ce n'est pas pour toujours
Tout ce que tu m'as raconté
Je le chanterai un jour… ».
Mais ce n'est pas pour toujours
Tout ce que tu m'as raconté
Je le chanterai un jour… ».
En face B, une chanson qui parle plus précisément du temps, Le
temps qu’il faudra.
« J’attendrai
les trains les bateaux ou les avions
La pluie ou un arc-en-ciel
J’attendrai quelqu’un qui portera ton prénom
J’attendrai juste au soleil
Mes nuits d’avril sont plus belles
Que mes jours d’ennui
Même sur une
île j’attendrai aussi
Le temps qu’il faudra
Les heures les années ne comptent pas
Les matins d’été les soirs lilas
Je ne connais de saisons
Que dans l’amour passion
Le temps qu’il faudra
Au cœur de la ville je serai là
A guetter les bruits guetter ton pas
Je ne connais de silence
Que dans l’amour patience
Le temps qu’il faudra
J’attendrai que sonne le tocsin du téléphone
La couleur d’un télégramme
J’attendrai quelqu’un qui ne sera sûrement personne
J’attendrai la petite flamme
Quelqu’un qui sera sûrement personne
D’un rendez-vous dans un jardin ou dans un port
Même à genoux j’attendrai encore
Le temps qu’il faudra
Les heures les années ne comptent pas… »,
Le temps qu’il faudra.
Puis en 1990, pour un dernier tour chez Zone Music, la
chanteuse sera… Victime de l’amour (et pas que dans sa chanson :
« Des champs de bataille
Des sentiments passés
Je garde une paille
Dans mon cœur blessé…
Victime de l’amour
De toutes ces blessures
C’est toujours toujours
Une aventure
Victime de l’amour
On continue à croire
Pour toujours toujours
A ces histoires
Une passion de paille
Est vite oubliée
Mais ce qui me travaille
C’est que j’ai tout gardé… »)
puisque ce sera
l’année de la rupture personnelle et professionnelle entre elle et son mari
depuis 1969, Jean Vidal. Rupture aussi avec celui qui était son directeur
artistique depuis 1973: Jean Albertini… Il lui faudra du temps pour se relever
de ces épreuves.
A suivre.
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