dimanche 18 octobre 2015

Michèle Torr chante sa famille (fin).


Ainsi se termine cette longue chronique intitulée Michèle Torr chante sa famille qui, entre la sortie de  Diva  avec la phrase « J’ai chanté ma famille » dans Je ne veux chanter que l’amour et le spectacle Intimiste  au Trianon le 18 octobre, nous a amenés à suivre bien des méandres dans le répertoire de la chanteuse. Mais nous vous avions prévenus: elle nous a en effet parlé de sa famille au fil de ses chansons; de ses parents, de ses amours et de ses maris, de ses enfants et de ses petits-enfants, bien plus encore que de la famille en général. Parlant de cela, elle a parlé en même temps de son enfance et des enfants, des hommes et des femmes, et de l’amour, encore et toujours… Nous laissant ainsi entrer, entre mensonges et vérité, dans son intimité…


Car nous le savons bien, nous ne connaissons rien, en effet, de sa vie, de son histoire, et si parfois elle a feint de se livrer, si elle a choisi de « tout montrer », mais pour mieux se cacher afin de ne pas être traquée dans sa vie privée comme c’est le cas de nombreuses célébrités, ce n’est pas la réalité qu’elle nous donne à voir, mais bel et bien une image à contempler. Un miroir aux alouettes.
C’est pour cela, mais aussi par respect pour la femme et son entourage, chape sur laquelle elle s’est construite et à laquelle elle reste viscéralement attachée, que nous ne nous sommes appuyés que sur ses chansons, et que nous les avons laissé parler en publiant de longs extraits, avec juste quelques dates, quelques faits avérés, qui s’éclairent parfois mutuellement, pour une intime partition.
Il n’empêche, il y a, nécessairement, du vrai là dedans, sans quoi elle n’aurait fait que tricher et nous savons que cela non plus n’est pas la vérité.


C’est en ce moment même, au Trianon, alors que retentissent les notes de l’orchestre de Richard Gardet ,que vibrent les cordes du violon de Céline Choron, que les doigts de Guy Mattéoni caressent des touches du piano, que nous sommes venus entendre encore une fois sa voix, ce qu’elle veut bien nous dire d’elle-même, écouter ses confidences après que nous sommes entrés dans le théâtre de son intimité.
Et nous, ses admirateurs, sans prétention aucune, ne faisons-nous pas aussi partie de sa famille ? Comme dirait celui qu’elle a croisé un jour dans un restaurant parisien et qui s’est présenté un peu plus tard à un rendez-vous manqué:
« J'connais pas ta maison
ni ta ville, ni ton nom
pauvre riche ou bâtard
blanc tout noir ou bizarre
je reconnais ton regard
Tu es de ma famille
de mon ordre et de mon rang
celle que j'ai choisie,
celle que je ressens
dans cette armée de simples gens. »
(J.J. Goldman)

Que dire de plus ?
Que dans la prochaine chronique, nous l’écouterons encore nous livrer ses confidences, à travers d’autres chansons que nous avons laissées de côté, dans lesquelles elle a évoqué la vie des artistes. Et donc la sienne. Sa vie d’artiste…

Michèle Torr chante la vie d’artiste…

©ED et GD.

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