lundi 6 janvier 2020

Le Mans. Michèle Torr à Antarès : « C’est une vraie passion de rencontrer les gens »

Michèle Torr interprétera ses plus grands succès et les derniers titres de son dernier album.

« Le Maine Libre » : Vous faites partie des piliers de cette tournée, qu’est-ce qui vous a incitée à accepter la première fois ?
Michèle Torr : « C’était une idée de Michel Algay de réunir des artistes que l’on n’entendait plus depuis un moment. J’ai dit oui car je pensais que les gens seraient heureux de nous retrouver. Les chansons étaient dans les mémoires et dans les cœurs. Sur les deux premières tournées, nous avons travaillé avec les musiciens et les techniciens qui travaillaient habituellement avec moi. Le succès a été total. Et depuis que la tournée existe, j’ai raté l’année où j’étais en tournée et où je passais par l’Olympia et je n’ai pas participé à la première tournée produite par Christophe Dechavanne ».
La Tournée connaît du succès, comment l’expliquez-vous ?
« Ce sont de jolies chansons. Aujourd’hui quand on les joue dans les émissions de télévision, les jeunes les connaissent toujours. Alors ils aiment venir les chanter dans les salles avec nous. Ce sont de jolies mélodies, que l’on retient et qui sont faciles à chanter et qui sont restées  dans les mémoires. La variété a toujours séduit. Dans ces années à succès, c’était une période où l’on s’installait chez les gens à la télévision. C’était un vrai rendez-vous. Les gens nous attendaient. On n’avait pas toutes les chaînes que l’on peut avoir aujourd’hui. D’ailleurs, il n’y a même plus d’émissions de variétés. On est arrivés, nous les chanteurs de cette génération, à une époque bénite. On s’installait chez les gens, on se faisait connaître. Et j’ai entretenu tout cela en faisant toujours des tournées car j’aimais ça, j’ai toujours aimé la scène ».
Vos tubes sont intemporels, pourquoi ?
« C’était des chansons bien construites. Aujourd’hui, il y a des bonnes choses mais ce n’est pas forcément des choses faciles à chanter comme nous pouvions les avoir dans les années 60. A l’époque, on était très attentif et on surveillait si les chansons passaient à la radio, si on était bien placé dans le hit-parade et comment démarraient et évoluaient les ventes. On était très à l’écoute de tout cela car maintenant le marché du disque n’est plus ce qu’il était ».
Présentez-nous cette nouvelle tournée d’Age tendre.
« On retrouve quasiment les mêmes, je les connais tous d’ailleurs (rires). Hugues Gentelet, le producteur, tient à ce que l’on se retrouve avant l’entracte  tous sur scène, et que l’on interprète un bout d’une chanson de notre choix. Ce sera une nouveauté. Sinon pour ma part dans ce spectacle, je reprends les chansons que les gens attendent, c’est-à-dire Je m’appelle Michèle et J’en appelle à la tendresse, mais aussi de nouvelles chansons de mon dernier album Je vais bien qui est sorti il y a un mois et que l’on retrouve sur mon site internet. Je chanterai deux chansons dont une est dédiée au public et l’autre, Je n’ai plus le temps, qui est une chanson sur la maltraitance des femmes. J’ai écrit cette chanson après avoir vu une émission de télévision qui abordait ce thème. Je me suis reconnue dans le témoignage de ces femmes. Dans ce nouvel album, je voulais parler  de choses plus personnelles ».
Qui est votre public aujourd’hui ?
« Ce sont les grands-parents avec les petits-enfants qui viennent me voir. C’est un public très large, très familial, de jeunes et moins jeunes. Mais aussi des personnes de ma génération ».
Quels sont vos plus beaux souvenirs de cette tournée ?
« Quand je passe dans des zéniths et que l’on voit jusqu’à 5000 personnes qui sont venues pour vous, c’est extraordinaire. La tournée au Québec a aussi été un grand moment. Je crois qu’à la patinoire de Montréal, il y avait presque 18000 personnes. C’était incroyable. Quand j’ai chanté a cappella, tout le monde était debout et tapait des pieds. Je crois que c’est mon souvenir le plus fort de cette tournée ».
Avez-vous une actualité en plus de la tournée ?
« Je chante presque tous les week-ends. J’aime la scène et pas question de retraite. Même si l’on en parle beaucoup en ce moment. En ce qui me concerne et pour ce genre de métier, on n’a pas envie de s’arrêter car on partage, c’est du plaisir. C’est une vraie passion de rencontrer des gens. C’est une vraie communion à chaque fois ».
Article paru dans Le Maine Libre le 06/01/2020.




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