« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.
Du temps, il en faudra plus que prévu à Michèle Torr pour
nous proposer un nouvel album de chansons inédites. Entre 1997, avec Seule, et 2002, date à laquelle sortira Donner, près de cinq ans vont s’écouler.
Mais elle ne va pas demeurer silencieuse pour autant.
D’abord, elle va participer à l’enregistrement de la série
Hommage des Editions Atlas.
Hommage à Charles Aznavour :
« Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l'instant ils traversent dans la nuit
D'autres villages endormis, les comédiens »,
Les comédiens.
Puis à Jacques Brel avec Amsterdam.
Hommage à Michel Sardou :
« Elle fait parfois souffrir
Tout le long d’une vie »,
La maladie d’amour.
Hommage à Claude François :
« Ils me demandent de parler de mon cœur
Si triste depuis de longs mois…
J’y pense et puis j’oublie
Mais j’y pense
Beaucoup plus que je n’oublie
Car tout au fond de moi
Je sens que cet amour
J’y pense j’y penserai toujours
J’y pense j’y penserai toujours »,
J’y pense et puis j’oublie.
Et enfin hommage à Barbara :
« Du plus loin, que me revienne
L'ombre de mes amours anciennes
Du plus loin, du premier rendez-vous
Du temps des premières peines
Lors, j'avais quinze ans à peine
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux
Que ce furent, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis, j'ai dit "je t'aime"
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
L'ombre de mes amours anciennes
Du plus loin, du premier rendez-vous
Du temps des premières peines
Lors, j'avais quinze ans à peine
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux
Que ce furent, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis, j'ai dit "je t'aime"
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'est vrai, je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus
C'est vrai, je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leur visage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus
C'est vrai, je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leur visage
C'était déjà votre image
C'était vous déjà et le cœur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'était vous déjà et le cœur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Sur la longue route
Qui menait vers vous
Sur la longue route
J'allais le cœur fou
Le vent de décembre
Me gelait au cou
Qu'importait décembre
Si c'était pour vous
Qui menait vers vous
Sur la longue route
J'allais le cœur fou
Le vent de décembre
Me gelait au cou
Qu'importait décembre
Si c'était pour vous
Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite, la route
Celle-là, qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir, je vous jure
Que, pour vous, je l'eusse faite à genoux
Il en eût fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver ou la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais je l'ai faite, la route
Celle-là, qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir, je vous jure
Que, pour vous, je l'eusse faite à genoux
Il en eût fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver ou la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais tant d'hiver et d'automne
De nuit, de jour, et personne
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous, perdant courage
Soudain, me prenait la rage
Mon Dieu, que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
De nuit, de jour, et personne
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous, perdant courage
Soudain, me prenait la rage
Mon Dieu, que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
J'ai pleuré mes larmes
Mais qu'il me fut doux
Oh, qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme
Qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour
Vous souvenez-vous?
Mais qu'il me fut doux
Oh, qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme
Qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour
Vous souvenez-vous?
Ce fut, un soir, en septembre
Vous étiez venus m'attendre
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire
A vous aimer, sans rien dire
C'est là que j'ai compris, tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je suis venue pour vous dire
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous »,
Vous étiez venus m'attendre
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire
A vous aimer, sans rien dire
C'est là que j'ai compris, tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je suis venue pour vous dire
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous »,
Ma plus belle histoire d’amour c’est vous.
Long hommage au public qui a mis longtemps avant de se
rendre au rendez-vous que lui donnait Barbara, de même que pour Michèle Torr,
qui ne connaîtra la consécration que tardivement, et que Michèle cite, en 2019,
dans La
première chanson
« Mon Dieu que j’avais besoin de vous…
Mon Dieu il ne me reste plus que vous ».
En mars 1999, c’est Portrait
de scène qui voit le jour, avec une chanson dédiée à une
« petite-fille » :
«…Et chaque fois que
tu souris
C’est un peu de moi
Que je retrouve en toi
Ma petite fille que j’aime »,
Charlotte.
Avec un deuxième hommage à Claude François :
« Oh j’ai si mal si mal
Et depuis bien longtemps
Je sais
Je sais
Je sais
Que je n’ai jamais su
Je sais
Que je n’aurais pas dû
Je sais
Que souvent j’ai eu tort
Je sais
Que notre amour est mort »,
Je sais.
Et ce « je n’aurais pas dû » qui trouve un écho
dans On
aurait pu s’aimer d’amour (2008) et dans On aurait pu, on aurait dû
(2019) et qui donne peut-être la clé du mystère.
Et enfin (ou plutôt au début : c’est la première
chanson du double CD) une évocation du temps passé par les artistes…
« Je vois le soleil
Les arbres qui défilent
J’ai un peu sommeil
En arrivant dans la ville
Direction l’hôtel
Pour deux ou trois heures à peine
Et puis me voilà
A nouveau sur la scène…
Assis dans le noir
Vous êtes là fidèles
Du fond de ma loge
J’entends vos voix qui m’appellent
C’est à cet instant
Que ce métier je l’aime tant »,
Sur les routes.
A l’occasion d’un spectacle au Casino de Paris, un
« single » délicieux:
« J'dormais trop seule depuis longtemps
Bien à l'abri des sentiments
Je traversais des nuits trop noires
Ou y a pas de place pour la mémoire
Enfermée dans mes pull over
Je ne sentais même plus l'hiver
J'avais perdu le goût des mots
Et des promenades en duo »,
Je te dis oui.
Et sur la scène du même Casino de Paris, deux chansons
demeurées inédites,
L’une signée Jean-Jacques Debout, sur le thème de Ma plus belle histoire d’amour, c’est
vous :
« Mes amis vous êtes venus un soir de printemps
Ensoleiller tous mes instants
Pour vous j’ai chanté au beau pays des cigales
Sous un ciel parsemé d’étoiles
Devant mes parents tu sais
Et les copains de mon village
Je mourais tellement de trac
Mais vous me donniez du courage
Et j’ai connu des jours
Un peu de toutes les couleurs
Mais votre confiance à vous
A toujours enflammé mon cœur
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Depuis j’ai été de théâtre en music-hall
Là où j’allais voir mes idoles
Dans cette lumière qui a le pouvoir magique
De nous revoir cher public
Toi qui m’as donné des heures
Où j’ai vécu tant de bonheurs
Tous les soirs à la même heure
Tu me donnes tant de chaleur
Aujourd’hui tu vois la vie
Nous a donné beaucoup d’amour
Mais quand je suis loin d’ici
Tu es près de moi chaque jour
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Ma star à moi, ma star à moi
Ma star à moi c’est toi
Ma star à moi c’est toi »,
Ma star à moi.
Et pour finir le spectacle, une méditation sur le temps qui
passe, à l’aube de l’an 2000 :
« Les années filent
On court on court jamais le temps
C’est pas facile
De s’arrêter juste un instant
Pour vivre simplement au présent
Mais aujourd’hui je voudrais prendre cet instant
Pour qu’il me reste à tout jamais au fond du cœur
Chanter avec vous ce refrain
Juste comme ça pour se faire du bien
Pour ne pas oublier que demain
Ce sera l’an 2000
On fera tout c’qu’on peut
Pour s’aimer encore
L’an 2000
Nouveau monde et nouveaux jours
Pour que l’amour soit toujours plus fort
L’an 2000
Je veux chanter pour qu’on soit toujours ensemble.
Je voudrais dire à tous ces hommes qui se déchirent
Combien de temps combien de jours faut-il encore
Pour voir enfin nos enfants sourire
Car si le monde ne vit plus que par des chansons
Tout changera
C’est l’amour qui aura raison
Nous chanterons encore ce refrain
Juste comme ça pour se faire du bien
Pour ne pas oublier que demain ce sera
Ce sera l’an 2000… »,
L’an 2000,
signée Michèle Torr et Daniel Mecca, à ne pas confondre avec
L’an 2000 de 1973, sur l’album Un disque d’amour…
Pour patienter jusqu’à avril 2002, on aura aussi droit à Acoustique, mes plus belles chansons, en
2001, ainsi que, sur scène, à la primeur de deux chansons : Ne lui reparlez plus d’amour et Je ne suis qu’une femme.
A suivre.
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