« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.
« Comme le temps s’envole comme la roue a tourné
Que tu es grand mon fils que le temps passe vite »,
Mon fils, 1985,
si vite en effet que ce n’est qu’en janvier 1987 que Michèle
Torr va finalement fêter sur la scène de l’Olympia - et non du Palais des
Congrès où elle avait envisagé de créer un spectacle en forme de comédie
musicale (mais c’est que ses tubes majeurs ne s’intégraient pas vraiment dans
un tel projet de spectacle) – ses vingt ans de carrière. Auparavant, en octobre
1986, est sorti l’album Qui, où on retrouve d’abord une
chanson cosignée par pierre Delanoë, Grace, en hommage à la princesse de
Monaco…
« Toi princesse de la Terre
C’est dans l’éternité
Que brille ta lumière
Etoile de l’été… »,
face B du 45 tours France ton romantisme fout le camp,
sorti en avril 1986, mais aussi Amsterdam, sortie en juin
1986 :
« Ma nostalgie vaut bien quelques larmes… »,
ainsi que la superbe Et si plaisir d’amour, cosignée par
Christiane Mouron, injustement méconnue…
« Et si plaisir d’amour
Ne dure qu’un seul instant
Je veux vivre un seul jour
Et mourir maintenant
Et si chagrin d’amour
Dure toute la vie
Je veux pleurer toujours
Pour mieux rire aujourd’hui… »,
« J’ m’en fous d’vieillir…
J’ m’en fous d’souffrir
Du temps qu’il fait et des méchants… ».
Sur ce beau disque grave, on trouve aussi une chanson signée
Romain Vidal pour la musique :
« Dans ma vie j’ai vu tant de gens
Qui manquaient d’argent
Quand d’autres habitaient des murs de diamants
Que je croyais vivre à côté du temps »,
Dans ma vie,
son fils avec qui – après Mon fils en 1980, Le
Temps en 1984, Mon fils en 1985, le dialogue
continue, de musiques en chansons:
« Entre le foot et tes cahiers
Je n’ai pas vu le temps passer
Vingt ans déjà tu es un homme
Les copains les filles tu m’abandonnes…
Avec le temps avec la vie
Je ne tai pas toujours compris
Dans mon métier c’est pas facile
D’avoir une vraie vie de famille »,
Ne me prenez pas mon fils.
« Parce qu’on les porte en nous depuis la nuit des temps
Parce qu’ils sont des Zorro de six à quatorze ans…
Parce qu’ils nous quittent un jour mais nous reviennent tout
le temps… »,
Merci pour les mamans.
Mais l’album contient aussi, en plus du « futur
ordonné » et de l’ « avenir […] bleu » rêvé par une Cendrillon
Rock, deux autres petites merveilles : Un mot de toi d’abord.
« Moi je t’aime pour un cri un sourire
Une fleur sous le soleil ou la pluie
Pour les enfants à venir
Et le présent à écrire
Je t’aime pour un mot de toi
Moi je t’aime pour le temps qui s’en va
Pour tous les hommes et toutes les femmes
Pour la justice et la paix
Les fruits de la liberté je t’aime pour un mot de toi
Dès demain nous marcherons tous les deux
Nous ouvrirons notre porte à tous ceux
Qui oseront croire en l’amour
Que l’on construit jour après jour
Nous dessinerons dans le soir
La vie aux couleurs le l’espoir… ».
Et Le ciel s’en va ensuite.
« Au miroir des heures
J’égraine ma peur
Maquillant ma peine
Pour briser nos chaines
Je vais et je viens
Et je me souviens
Je t’aime encore
La nuit je t’attends
Je pleure en silence
Seule dans mon passé
J’ai mal tu le sais
Je ne comprends
Oh ! dis-moi pourquoi
Ai-je si froid ».… ».
Toutes deux signées D. Pankratoff et J.-L. Radiguet.
A suivre.
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