jeudi 27 octobre 2016

Michèle Torr, Chanter, c’est prier, deuxième saison.


En prélude à la reprise de sa tournée intimiste « En concert avec vous » à Pougues-Les-Eaux le lendemain, c’est donc avec Chanter, c’est prier et sa tournée des églises que Michèle Torr repart  « sur les routes » dès le 4 novembre, et qu’elle viendra vous retrouver, à l’abbatiale Notre-Dame de Belleville.

Chanter, c’est prier,  rendez-vous au ton déjà résolument intimiste, dans les églises et les cathédrales … Le répertoire de la chanteuse avait été revisité et réorchestré par le talentueux Mathieu Chocat  et ce fut un superbe bouquet de chansons que ce tour de chant aux couleurs spirituelles. Elle y a interprété bien sûr quelques-uns de ses "classiques" mais surtout des extraits de son album, sorti en 2012, Chanter c'est prier, qui regroupait une série de chansons  ayant en commun d'évoquer la Foi, mais aussi l'amour et la fraternité, empruntées à Obispo, Goldman ou Aznavour. Amour fraternel. Amour des autres, « le plus grand, je crois… ».  Elle y a donc chanté aussi certains titres de son dernier album Diva, ainsi que d'autres, venus de ses disques antérieurs, car l'expression de la Foi est présente depuis longtemps dans son répertoire. Elle y a ajouté des chants de Noël, s'est essayée au classique avec Charles Gounod ou Beethoven et nous a permis de retrouver de grands auteurs compositeurs qu'elle affectionne, comme Charles Aznavour, Georges Brassens, Jacques Brel ou Léonard Cohen. Enfin, elle n’a pas  manqué de rendre hommage à l'une de ses "étoiles": l’amie des pauvres, Sœur  Emmanuelle.
« Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur », Sœur Emmanuelle.


Belleville…L’occasion peut-être de la revoir dans la belle sobre longue robe noire qu’elle avait choisie pour la circonstance…

Chanter, c’est prier et   En concert avec vous, version intimiste.
Même formation musicale, avec Mathieu Chocat aux arrangements et au piano, accompagné de Stéphane Trognon et de Pierre Schmidt. Ainsi que des titres communs aux deux spectacles : J’en appelle à la tendresse, A mon père, Tout l’amour du monde, Je ne veux chanter que l’amour, Un enfant c’est comme ça… et même l’invariable Emmène-moi danser ce soir. Mais aussi, et ceux-ci sont davantage liés aux lieux de culte : Quand vint la grâce (Amazing grace), Son paradis c’est les autres (en hommage à Sœur Emmanuelle), Mon ange, Coupo Santo et l’Alléluia de Léonard Cohen que vous réécouterez à coup sûr.

Peut-être retrouverez-vous  la reprise de Quand on n’a que l’amour de Jacques Brel ou Midnight Blue en Irlande, auquel elle a renoncé au bout de quelques dates mais dont l’atmosphère et les paroles correspondent bien aux églises…


Peut-être aussi aura-t-elle envie d’exploiter un peu plus l’album Chanter c’est prier de 2012 en chantant, en plus de la chanson éponyme et du Notre Père, le lyrique Ave Maria de Charles Aznavour à la place de celui de Charles Gounod qu’elle n’a chanté qu’à Aix-en-Provence, ou le vibrant Je crois en toi de Didier Barbelivien… A moins qu’elle ne leur préfère les couleurs gospel de Chante (adapté de Didn’t it rain) ou de Fais-moi un signe, ou celles, plus tendres, de Toi qui m’as tant donné (Gracias a la vida, de Violeta Parra)…Et si on pouvait enfin l’entendre interpréter son Dis-moi mon Dieu, sur l’enfance malheureuse, de 1977 ? Mais tout cela, si on l’espère encore,  on ne peut qu’en douter…

Plus certainement chantera-t-elle, quelques semaines avant Noël, Douce nuit (à moins qu’elle ne lui préfère encore Le petit bonheur, de Félix Leclerc). Mais c’est surtout la réentendre chanter La prière de Francis Jammes et Georges Brassens et le merveilleux Le Noël de la rue, emprunté à Edith Piaf, qui vous émerveilleront autant qu’ils vous feront frissonner…

Avant une nouvelle « station », à La Garde, près de Toulon dans le Var, en l’église de la Nativité, les 16 et 17 décembre…

Des rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.



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