mardi 18 octobre 2016

Pour 120 minutes avec Michèle Torr, "votre diva"...

C’était il y a…


…un an, aujourd’hui. Michèle Torr « rentrait sur [la] scène » du Trianon, boulevard de Rochechouart,  pour le second volet du Paris de Michèle Torr, destiné à fêter ses cinquante ans de carrière.


Après Amour toujours, le dimanche 11 janvier à l’Olympia.
Alors que des Olympia de 1980 et de 1982 il ne nous reste que deux albums de 12 chansons chacun (respectivement double disque d’or et disque de platine),
alors que rien ne demeure de celui de 1987 au cours duquel elle a pourtant dignement célébré ses vingt ans (passés) de carrière,
alors que de celui de 1996 on se rappelle Le meilleur de Michèle Torr en public, enregistré quelques semaines avant dans le théâtre de Meaux, avec les tenues de l’Olympia certes, mais sans, en particulier, La prière sévillane,
alors que le spectacle de l’Olympia de 1998 devait être reproduit quelques mois plus tard (ce qui n’a pas été exactement le cas, puisque c’est le double CD Portrait de scène qui est finalement sorti en mars 1999, quelques temps avant une rentrée sur les planches du Casino de Paris),
la chanteuse, regrettant manifestement que ces spectacles n’aient pas été captés sur le vif,  s’était fait la promesse d’enregistrer les suivants sur les scènes parisiennes.


Alors, les Olympia de 2002, 2005, 2008 et, finalement, après un an et demi d’attente et bien des hésitations, celui de 2011 (Coup de Cœur Fnac mérité) ont bien été gravés en DVD, pour notre plus grand bonheur.

« … rien de plus que ma promesse… ».
Mais aujourd’hui, qu’en est-il des spectacles de 2015, qui ont pourtant bien été filmés, tous les deux, par Jean-David Curtis pour Tigre Productions?

Nous espérons encore la sortie de:

Le Paris de Michèle Torr,
le DVD…
120 minutes avec « votre Diva ».

Pourquoi pas l’intégralité des deux spectacles ?

C’est qu’on y retrouverait à deux reprises certains chansons : Diva, Je ne veux chanter que l’amour, T’es l’homme qu’il me faut, Discomotion, A mon père, Tout l’amour du monde, J’en appelle à la tendresse, Ils s’aiment et alors ?, Emmène-moi danser ce soir, Et toute la ville en parle, Je m’appelle Michèle et Qu’est-ce qu’ils disent ? sans compter les medleys, qui ne sont cependant pas identiques.


Si entre les deux on devait choisir, ce serait peut-être le spectacle Intimiste du Trianon qui l’emporterait, pour son ambiance café-concert, entre music-hall  et cabaret.
Parce que c’est ce spectacle qui comporte des reprises inédites : Je suis seule ce soir de Léo Marjane, Si je n’avais plus de Charles Aznavour et le medley de chansons de Mistinguett pour lequel la chanteuse, vêtue de satin noir incrusté de strass et affublée d’un grand « truc en plumes » rose et blanc, s’est visiblement fait plaisir.
C’est là aussi qu’elle nous a livré la version intégrale de Diva, avec en point d’orgue L’air des bijoux de Charles Gounod, alors que la chanson avait été coupée en deux, pour constituer la première et l’avant-dernière de l’Olympia. 

Le spectacle durait environ  une heure quarante, alors  pourquoi ne pas, pour atteindre les cent vingt minutes, y ajouter en bonus  les titres de l’Olympia qui ne figuraient pas dans  la liste du Trianon, à savoir Le pont de Courthézon, Chanter c’est prier, la version intégrale de J’aime, Je ne veux que toi et La quête ? Il manquerait encore cependant ce moment si particulier que fut celui où, alors que l’on n’était qu’à quatre jours des attentats perpétrés contre Charlie Hebdo et qu’une gigantesque manifestation traversait Paris, par ailleurs désert, entre République et Nation, Michèle Torr, après avoir évoqué l’histoire de cette chanson et l’attentat de la rue Copernic, entonna J’en appelle à la tendresse …

A moins qu’on ne préfère le spectacle de l’Olympia justement, Amour toujours, pour ce moment magique en particulier, auquel il faudrait donc adjoindre pour le moins Je suis seule ce soir, Il se peut que je t’aime encore, Chanson inédite, Si je n’avais plus, Quand on n’a que l’amour, Coupo santo, le medley consacré à Mistinguett et, bien sûr, la version intégrale de Diva

Ou bien encore, que ce « beau DVD » promis il y a presqu’un an maintenant soit un mélange des deux spectacles.

Et pourquoi pas en édition limitée, numérotée ?

Et pourquoi pas avec un beau livret, pour retracer ces cinq décennies de carrière, du blé en herbe à  La mue,  en passant par L’éclosion,  La quête de renouveau et La renaissance?
« Qu’est-ce que vous dites, Michèle ?
- On pourrait écrire un livre! »
En effet !


Voilà, pour fêter « nos cinquante ans », nous osons espérer encore cela :

Le Paris de Michèle Torr,
le DVD…
120 minutes avec « votre Diva ».
« Notre» diva…

;)


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