jeudi 13 mars 2014


Quand le crépuscule pose sur le toit du théâtre son voile de nuit
Peut-être venez-vous là sur le bord de la scène
Avec la solitude pour complice
Parmi les ombres feutrées des techniciens, des musiciens
Pour répéter
Face à des sièges vides sagement alignés
Vous perdre dans le vague bleu de l’habitude
Tandis que s’étend l’obscurité
Vous attendez
Craignant qu’il ne meure
Le spectre de la lumière qui bientôt jaillit sur la ville
Qui parfois toute entière en parle et parfois n’en dit rien
Puis vous vous retirez  au fond des méandres des coulisses
Dans votre loge
Et le théâtre
Après être resté un moment désert
S’emplit de ces esprits un peu perdus qui viennent chercher là un refuge
Dont les yeux racontent les voyages
Que vous avez parfois initiés
Dont les corps parfois courbés parfois cassés vous racontent la vie
Puis vous entrez
Vous en appelez à l’arc-en-ciel                                 
Qui éclaire toutes ces nuits avec la vôtre                                         
Et quand dans le noir perlent les étoiles
Les couleurs parent toutes les douleurs
Les anges viennent combattre vos démons
Et s’illumine la mélancolie
Afin d’atteindre
Les lèvres posées sur une rose abandonnée au bord de la scène
Peut-être demain
Quand l’aube pose sur le toit du théâtre ses doigts mauves
Une aurore nouvelle
Avec le cœur en paix.


Texte écrit par un admirateur « anonyme » qui recherche des notes de musique pour transformer ces quelques mots en une chanson. 
Alors si vous êtes un compositeur dans l’âme, vous pouvez envoyer votre création à l’adresse suivante : mtadmirateur@gmail.com

© G.D. & E.D.

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