Quand le crépuscule pose sur
le toit du théâtre son voile de nuit
Peut-être venez-vous là sur
le bord de la scène
Avec la solitude pour
complice
Parmi les ombres feutrées
des techniciens, des musiciens
Pour répéter
Face à des sièges vides
sagement alignés
Vous perdre dans le vague
bleu de l’habitude
Tandis que s’étend
l’obscurité
Vous attendez
Craignant qu’il ne meure
Le spectre de la lumière qui
bientôt jaillit sur la ville
Qui parfois toute entière en
parle et parfois n’en dit rien
Puis vous vous retirez au fond des méandres des coulisses
Dans votre loge
Et le théâtre
Après être resté un moment
désert
S’emplit de ces esprits un
peu perdus qui viennent chercher là un refuge
Dont les yeux racontent les
voyages
Que vous avez parfois
initiés
Dont les corps parfois
courbés parfois cassés vous racontent la vie
Puis vous entrez
Vous en appelez à
l’arc-en-ciel
Qui
éclaire toutes ces nuits avec la vôtre
Et quand dans le noir perlent
les étoiles
Les couleurs parent toutes les
douleurs
Les anges viennent combattre
vos démons
Et s’illumine la mélancolie
Afin d’atteindre
Les lèvres posées sur une rose
abandonnée au bord de la scène
Peut-être demain
Quand l’aube pose sur le
toit du théâtre ses doigts mauves
Une aurore nouvelle
Avec le cœur en paix.
Texte écrit par un admirateur « anonyme » qui recherche des notes de musique pour transformer ces quelques mots en une chanson.
Alors si vous êtes un compositeur dans l’âme, vous pouvez envoyer votre création à l’adresse suivante : mtadmirateur@gmail.com
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© G.D. & E.D.
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