vendredi 8 avril 2022

Michèle Torr et Michel Algay


 

Michel Algay est décédé la semaine dernière. Michel Algay, c’était à partir de 2006 Monsieur Age Tendre, et il a grandement influencé depuis la carrière de Michèle Torr, qui fut la première à signer. Elle a été la tête d’affiche de plusieurs saisons mais en plus,  c’est sa participation aux tournées Age Tendre qui l’a amenée en 2007 à enregistrer son album Ces années-là, avec  trois chansons en  hommage à Claude François (dont deux reprises)  en plus de celle de la chanson de Gilbert Bécaud, Age tendre et tête de bois… et de quelques autres : Sorry oh oui sorry, Dans le temps… très « années 60 ». Avant de remonter sur la scène de l’Olympia en avril 2008. Le décor de l’Olympia de 2011, c’était l’escalier Age Tendre prêté pour l’occasion par Michel Algay. Et le producteur de la tournée qui a suivi la sortie de Chanter c’est prier, c’était lui, encore. Ensuite, l’album Diva, ce fut en grande partie la cueillette de chansons qu’il a réclamées aux autres participants aux tournées Age Tendre, afin de concocter le plus bel album possible pour fêter les 50 ans de carrière de celle dont il fit le pari qu’elle pourrait revenir… à Paris, les fêter en grande pompe, dans quatre salles différentes. Il lui a permis de retrouver Guy Mattéoni, avec qui elle avait travaillé de 1980 à 1992. Pour elle, il a rêvé aussi « les plus grandes salles » et « les cathédrales du bout du monde », Las Vegas, et même, on peut le dire maintenant, il y a prescription, après le Québec, le Japon… Après la tournée des églises et des cathédrales qui a suivi le Paris de Michèle Torr, il l’a imaginée chantant encore dans la capitale, en l’église de la Madeleine cette fois. Certains de ces rêves se sont concrétisés, d’autres pas. La faute à qui ? A quoi ? La vie en aura décidé ainsi.  Aujourd’hui alors qu’il s’en est allé lui aussi, que lui dire d’autre que merci, merci de nous avoir fait  partager ses rêves, qu’il avait souvent nourris des nôtres. Une pensée du « petit » qui reste pour Françoise, et Charlotte et Julien, que nous avons croisés parfois, au fil des tournées. Car c’est ainsi qu’il nous appelait, il paraît, les petits… Merci Monsieur Algay. Reposez en paix.

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