vendredi 22 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(30)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


2014. 50 ans après 1964. Une carrière qui dure depuis 50 ans. 50 ans de scène et de chansons. Michèle Torr est toujours là et elle revient avec un disque pour lequel les « copains » des tournées Age tendre ont été mis à contribution, dont Guy Mattéoni aux arrangements… Auxquels s’ajoute la signature prestigieuse de Charles Aznavour… Un disque dans lequel il est question du temps qui a passé, de « toutes ces années » passées à chanter…
« J’ai chanté l’amitié
J’ai chanté la colère
J’ai parlé de la paix
Mais aussi de la guerre
Dans les plus grandes salles
Même dans les cathédrales
Du bout du monde
J’ai chanté les saisons
J’ai chanté la tendresse
J’ai parlé de la trahison
Mais aussi des faiblesses
Mais après toutes ces années
La seule vérité
Au fond de moi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour volage déjà oublié
L’amour trop sage pour pouvoir durer
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour chamaille qui nous fait pleurer
L’amour canaille qui nous fait rêver
J’ai chanté ma famille
J’ai chanté ma Provence
J’ai parlé de moi jeune fille
Et de mes espérances
Mais après toutes ces années
Je n’ai rien oublié
Et c’est pourquoi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour rebelle qui veut nous blesser
L’amour fidèle souvent désespéré
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois
Celui qui donne celui qui reçoit
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour mystère qui nous fait sourire
L’amour sincère qui nous fait plaisir
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois
Celui qui donne… »,
Je ne veux chanter que l’amour,
(Guy Mattéoni).
De l’instant présent qui nous fait frôler l’éternité…
« Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le sourire d’un enfant aux bras d’une maman
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Le regard d’un vieillard
Il n’est jamais trop tard
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le chagrin d’un inconnu qu’on rencontre au hasard
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Donnons sans hésiter
Sans arrière-pensée…
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Comme une communion une envie de partage
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Comme un signe divin un cadeau un message… »,
Tout l’amour du monde.
Du temps de l’amour, dont on voudrait toujours qu’il dure toujours…
(Michèle Torr, Guy Mattéoni).
« Enchaînée de plein gré
A ma liberté
D’aimer
A tout jamais…
Par delà les dissonances
Les sorties de scène
Des désaccords
Et autres coups de larsen
Telle est ma liberté
T’aimer
Telle est ma liberté
Aimer
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais... »
Haute fidélité,
(Patrick Loiseau/Philippe Delépine-Philomène Kouadio).
« C’est le soleil brûlant qui caresse ma peau
Et l’air léger du temps au souffle doux et chaud
Quand tu m’aimes
C’est en plus de tout ça mille choses encore
Qui sont à toi et moi et perturbent mon corps
D’une infinie faiblesse
Quand tu m’aimes… »,
Quand tu m’aimes,
(Charles Aznavour).
« Je le sais j’aime dire
Les mots que tu attends
Je suis meilleure ou pire
Que ce dont tu parles en rêvant
Je suis une eau dormante
Tu voudrais un torrent
C’est vrai
Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore… »,
Il se peut que je t’aime encore,
(Charles Dumont).
On y trouve aussi un rêve d’Amérique, la mythique Route 66 qui donne son nom à un joli bilan…
« Un coucher de soleil sur les années qui passent
Des monts et des merveilles et le temps qui s’efface
Des matins de printemps et des soirées d’automne
Les yeux de mes parents des lumières qui rayonnent
Des chemins de traverse
Et des sens interdits
Autant de maladresses
Et l'amour qui s’enfuit
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor
Un coucher de soleil sur un chemin de vie
C’est comme une étincelle dans mes états unis
Ce soir j’ai plus sommeil j’irai jusqu’à chez toi
Retrouver le soleil à Santa Monica
Et sans semer de doutes
Ce soir dans nos esprits
Je sais combien ça coûte
De trop aimer la vie
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor
C’est partager encore
L’amour et mi amor
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis... »,
Route 66,
(Alain Turban/Mario Santangeli).



 Non, rien de rien, non, elle ne regrette rien…
« Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
 Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter »,
Laisse-les dire,
(Michèle Torr, Daniel Mecca),
au nom de sa plus belle histoire d’amour, celle avec le « public » qui lui a donné des airs de diva :
« On est venus de loin
Toi et moi
Qu’il fut long le chemin
Pour en arriver là
Vous m’avez pris la main
Bien des fois
On a dû faire des choix
Vous et moi
Vous avez cru en moi
Je vous dois
Pour noyer mes chagrins
Vos larmes de joie
Et si ce soir devant vous
Je suis là
Cela ne tient qu’à vous
Qui avez fait de moi
Diva
Votre diva
Avec mon habit noir entre fille et garçon
Un peu rock et guitare au milieu des violons
Pour vous livrer ma vie au fil de mes chansons
Diva
Votre diva
Grisée par vos bravos
Portée à bout de bras
Je suis votre flambeau votre cri votre voix
Vous m’avez fait grandir
Et jusqu’à devenir
Diva… »,
Diva,
( Georges Chelon/Alice Dona).


A suivre.

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