jeudi 7 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(28)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


2008. Le temps passe et il se trouve au cœur de l’album Ces années-là sorti le 3 mars. Surfant sur les débuts prometteurs de la première tournée Age Tendre,
« C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois… »,
Age tendre et tête de bois,
.Michèle Torr (sûrement aussi « conseillée », malgré les deux « ailes » qu’elle arbore à nouveau sur la pochette au sein de son prénom, par la maison de disques qui s’apprête à prendre en charge la distribution du nouvel opus) a renoncé à l’album de chansons réalistes auquel elle songeait et a choisi de « faire un petit retour en arrière » et de reprendre des tubes des années 60/70, non sans proposer également 7 chansons inédites ; hommage rendu en trois titres à Claude François :
« En ce temps-là j'attendais que passent à la radio
Les chansons que j'aimais bien
Je reprenais les refrains j'étais si bien
C'était mon jeune temps et c'est tout près de moi
Où sont parties mes chansons et dans quel pays
Ont chanté ces amies qui me reviennent aujourd'hui
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là
Tous les shing gue ling gue ling se déchaînent à nouveau pour moi
Comme une pluie de fleurs qui s'enroule à mon cœur
Et je suis près de pleurer comme en ce temps-là
Hier est près de moi
Il y avait la nuit quand on voulait se voir
Un vieux banc sous les tilleuls
Aujourd'hui je suis tout seul à le revoir
Et dans le silence où mon cœur bat sans toi
Il me reste mes chansons
Ces vieilles amies fidèles et jolies
Qui me reviennent aujourd'hui
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là
Tous les shing gue ling gue ling se déchaînent à nouveau pour moi
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là .... »
Sha la la (hier est près de moi),
 « Cette année-là
Je chantais pour la première fois
Le public ne me connaissait pas
Oh ! Quelle année cette année-là
Cette année-là
Le rock'n'roll venait d'ouvrir ses ailes
Et dans ton coin tu chantais belle, belle, belle
Et le public aimait ça
Déjà les Beatles étaient quatre garçons dans le vent
Et toi ta chanson disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie d'être l'idole des jeunes
Pour des fans qui cassaient les fauteuils
Plus j'y pense et moins j'oublie
(Dis-nous Michelle qu’est-ce que tu as fait cette année-là ?)
 J'ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l'unique et pour toujours le public
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
Un oiseau qu'on appelait Spoutnik
Quelle année cette année-là
C'est là qu'on a dit adieu à Marilyn au cœur d'or
Tandis que West Side battait tous les records
Cette année-là
Les guitares tiraient sur les violons
On croyait qu'une révolution arrivait
Cette année-là
(Dis-nous Michelle mais c’était quand cette année-là ?)
C'était hier, mais aujourd'hui rien n'a changé
C'est le même métier qui ce soir recommence encore
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux »,
 Cette année-là
« On parle de toi tout le temps
Et toujours au présent
Tes retards tes colères
Devenus légendaires
Les jeunes générations
Reprennent tes chansons
C’est pas près de s’arrêter
Car tu les fais rêver
Au-delà de tout ça
C’est l’ami qui est là
Quelque part dans mon cœur
Magnolias for ever
On aurait pu s’aimer d’amour
L’amitié nous a pris de court
En s’imposant tout simplement
Comme le plus fort des sentiments
Loin des serments qui jouent des tours
On a tout misé sur toujours
En choisissant de s’aimer tout court
On aurait pu s’aimer d’amour… »,
On aurait pu s’aimer d’amour.


Un emprunt à Petula Clark :
« Au club où l’on allait danser j’ai traîné mon ennui
Quand le barman m’a vue rentrer toute seule il a compris
Ma grande peine
Il n’a rien dit mais je sais qu’il a compris
Il a mis l’air que l’on fredonnait
Tu sais dans le temps
Quand on s’aimait oh ! oui, dans le temps
Tu t’en souviens oh ! oui dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps…
 Tu sais dans le temps
Quand on s’aimait oh ! oui, dans le temps
Tu t’en souviens oh ! oui dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps…
Dans le temps…
Dans le temps…»,
Down town devenu Dans le temps.
Un autre à Elvis Presley, déjà contracté en 1995 du temps d’A nos beaux jours : 
« Trop souvent j'ai découragé
L’amour que tu voulais faire
Et souvent je t'ai refusé
La vie qui semblait te plaire
Pourtant j'y repense et tout ce temps
Même quand fanaient nos bonheurs
Je te portais dans mon cœur
Je te portais dans mon cœur
Tu as du m'appeler en vain
Quand tu avais mal à l'âme
Toujours remettre au lendemain
Ce qui fait de moi ta femme
Tendrement faits et gestes petits riens
J'en ai laissé passer l'heure
Je te portais dans mon cœur
Je te portais dans mon cœur
Laisse-moi
Laisse-moi croire que tu pourras m'aimer encore
Donne-moi
Donne-moi une chance de regagner ton corps
Je te portais dans mon cœur »,
Toujours dans mon cœur.
Un autre à Brenda Lee : Sorry Oh oui sorry
Et un dernier à…Dalida : Pour ne pas vivre seul.
«Pour ne pas vivre seul
On s´fait du cinéma on aime un souvenir
Une ombre, n´importe quoi
Pour ne pas vivre seul
On vit pour le printemps
Et quand le printemps meurt
Pour le prochain printemps
Pour ne pas vivre seul
Je t´aime et je t´attends pour avoir l´illusion
De ne pas vivre seul, de ne pas vivre seul ». 
A cela s’ajoutent d’autres chansons inédites :
« C’étaient les heures sans indulgence d’un bonheur qui s’en va
Tu vois cet homme à qui je pense c’était toi
C’était toi
Ma raison, mes pensées, mes images,
C’était toi
Ma liberté ma cage
Celle que tu as laissée sans trop savoir pourquoi
Quand ton cœur s’est lassé c’était moi
C’était moi
Mais c’était un paysage immense tout à côté de moi
De l’amour même dans le silence, du soleil dans ma voix,
Et dans cette indicible danse où finira ma vie
Tu vois cet homme à qui je pense c’est lui ».
C’était toi.
Hommage aux hommes (maris) d’une vie.
 « Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là… »,
Toutes ces nuits.
« On ne se parle plus
On se regarde à peine
La tendresse des rues
Traîne sur MSN
On s’envoie des textos
Sur un écran docile
Mais où sont donc passés
Tous nos bons vieux coups de fil ?
On ne se parle plus
On se regarde à peine
On oublie trop souvent de se dire je t’aime
Si on se voyait ce soir simple face à face
Qu’on se touche du regard
Que nos mains s’enlacent
Si on se voyait ce soir
Assis sur un banc
Toi et moi quelque part comme avant
Simplement »,
Si on se voyait ce soir. 


Hommage à Sœur Emmanuelle.
 « Sœur Emmanuelle
Ton paradis c'est les autres
Pour elle, le paradis de tous les jours
Ce n'est rien d'autre
Que de l'amour
Eternelle
Emmanuelle
Il faut un cœur très charitable
Pour partager à votre table
Tous les festins que l'on n'a pas
Comme les mains d'Emmanuelle
Sœur  des exclus des citadelles
Des oubliés qu'on n'oublie pas
Sœur Emmanuelle
Ton paradis c'est les autres
Pour elle, tout ce qu'elle sème sur son parcours
Ce n'est rien d'autre que de l'amour
Eternelle
Emmanuelle
{Sœur Emmanuelle:}
Fends le cœur de l'homme
Tu y trouveras le soleil… »,
Son paradis c’est les autres.


Et enfin hommage au public, toujours là, envers et contre le temps…
Tout doucement
Je viens vous dire maintenant
Tout doucement
Bonsoir, merci
Pour tout cet amour
Hier et toujours
Je vous dis merci
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Tout doucement
Il faut que je vous quitte
Maintenant
Tout va si vite
Nous avons chanté
Nos cœurs enlacés
On s’est tout donné
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Comme un sourire
(Michelle c’est toi, toi qui nous as donné ces joies
Toutes ces années-là)
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
On se reverra »,
On se reverra…
Encore :
« Encore
Les moments forts
Les corps à corps
Faut les faire vivre encore plus fort
Mieux que les fleurs ça réchauffe le cœur
Encore
Faut protéger l’île au trésor
Prendre en photo multicolore
Les moments bleus
Ceux qui rendent heureux… ».
Prenez soin de vous !
Bientôt peut-être ces moments forts seront-ils à nouveau possibles…

A suivre...

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