samedi 19 octobre 2019

Michèle Torr chante le temps…(3)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


1967. Il y a le temps qui passe, et avec lequel tout passe :
« Prends l’amour qu’il t’offre aujourd’hui
Car demain ce sera fini…
Vous croyez être Roméo et Juliette
Mais demain vous ne serez plus rien peut-être… »,
Prends et donne.
Qui nous rend nostalgiques. Souvent plus tristes que joyeux.
« Je me souviens d’un petit bar
De la Nouvelle Orléans… 
[Où] me dit un vieux monsieur :
… pour rafraîchir ma mémoire
Il me faut un whisky »,
L’homme à la guitare d’or.
« Rappelle-toi cet air vieillot
Que l’on jouait ensemble sur ton piano… »,
Toute  la plage danse.
Le temps dont on sait que l’on va manquer.
« Je n’aurai sur cette Terre
Pauvre cœur
Pas assez de temps dans une vie
Pas assez des jours assez de nuits
Pas assez de temps pour oublier
Celui que j’aimais celui que j’aime encore…
Pas assez de temps dans une vie
Pas assez des jours assez de nuits
Pas assez de temps pour s’attarder
A vivre de larmes et de regrets
Pas assez de temps dans une vie
Pas assez des jours assez de nuits
Pas assez de temps pour renoncer
A recommencer à aimer
Pas assez de temps dans une vie
Pas assez des jours assez de nuits… »,
Pauvre cœur.
Et il y a le temps qu’il fait.
« Il doit faire beau là-bas
Dans ce joli pays
De ma fenêtre à moi
Je vois tomber la pluie…
C’est l’hiver et le vent
Que je dois traverser
C’est pour toi maintenant
L’été 
Il doit faire beau là-bas
Dans ce joli pays
De ma fenêtre à moi
Je vois tomber la pluie
Déjà quatre saisons
Sont passées sur nous deux
Et sur notre maison il pleut…
Si tu dois revenir
N’attends pas trop longtemps
On ne peut retenir
Le temps
Il doit faire beau là-bas
Dans ce joli pays
De ma fenêtre à moi
Je vois s’enfuir la vie
La vie»,
Il doit faire beau là-bas.
« Only you
Tout ce ciel bleu m’ennuie
Only you
J’aime encore mieux la pluie… »,
Only you.
 « Etre obligée de sortir quand il pleut
Ça c’est pour moi »,
Ça c’est pour moi.


Le temps que l’on ne mesure pas tous de la même manière :
     « Si tu pars
     Je pars avec toi
-          Pas question toi tu restes là
Car dans huit jours
Je serai de retour
-          Je te connais tu me dis ça
Et tu disparais pour un mois
-          Je m’en vais mais je ne veux pas
T’emmener non pas cette fois
Car il y a peut-être du danger
Pendant ce temps tu vas rester
      Bien sagement en m’attendant… »,
Si tu pars.
Selon l’endroit où l’on se trouve.

A suivre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire