jeudi 26 janvier 2017

Michèle Torr, une plume d’ange, de la poussière d’étoile…



C’était il y a … un an, sortait sur  le site de la chanteuse un nouveau et dernier CD  que l’on encore peut se procurer sur www.micheletorr.com



Tout l’Amour du Monde. C’est le CD souvenir de Chanter, c’est prier, merveilleux tour de chant de la tournée des églises  et des cathédrales de Michèle Torr.



Quand la chanteuse chante comme elle prie, à tire d’aile et en plein ciel, des chansons de Noël et des prières, pas forcément pieuses, faisant sa profession de foi et d’amour, d’amour des enfants, d’amour des autres, d’amour fraternel, d’amour universel, quand on n’a plus que ça…

Seule ou presque, loin de grands orchestres et des grandes salles, loin des paillettes et des journaux à scandale, accompagnée seulement de trois musiciens, avec sa personnalité et sa voix, elle se dévoile, vraie et authentique, sans artifices… Encore et toujours plus proche de son public.

Elle consacre la première partie du chant à la foi (Notre Père, Douce nuit, sainte nuit, Quand vint la grâce) avant d’en appeler à la tendresse, et de rendre hommage à Sœur Emmanuelle dont le paradis, c’est les autres, sous le regard bienveillant d’un ange ou d’un papa, avec qui il est, parfois, difficile de partager ses sentiments…

Viennent ensuite des hymnes à l’amour : Tout l’amour du monde, Quand on n’a que l’amour  de Jacques Brel et Je ne veux chanter que l’amour, puis à l’enfance  avec le magnifique Noël de la rue d’Edith Piaf qui nous emporte quelque part entre l’univers poétique des Effarés d’Arthur Rimbaud  et celui, féérique, de La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen, le temps d’une chanson qui lui va comme un gant. Car « un enfant c’est comme ça ! »

Le disque se clôt sur d’autres prières, celle de Georges Brassens d’abord, puis Chanter c’est prier et l’hymne provençal Coupo Santo, avant   l’une des versions françaises de l’Halleluja de Léonard Cohen, la plus sobre.

Tout l’amour du monde, album en live, précieux surtout pour les quatre chansons que Michèle Torr n’avait jamais chantées  auparavant, et qu’elle ne chantera peut-être plus, qui s’y trouvent gravées : Douce nuit, sainte nuit, Le Noël de la rue d’Edith Piaf, La prière de Georges Brassens, Hallelujah, de Léonard Cohen. Et pour une voix qui ne fait pas que nous emmener danser…, encore plus profonde et  plus grave, incandescente, telle une braise enfouie, pour nous réchauffer, au cœur de l’hiver.

Alors n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site www.micheletorr.com pour vous le procurer…

1 commentaire:

  1. Comme toujours, un magnifique et vibrant hommage au talent de Michèle avec ferveur mais délicatesse. Quel plaisir de vous lire...

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