jeudi 14 janvier 2016

Michèle Torr, tenue de « cène ».


 Nous nous acheminons vers la fin d’une longue période que nous avons presque exclusivement dédiée à Chanter c’est prier, la tournée des églises et des cathédrales de Michèle Torr. Nous souhaitons la terminer en nous arrêtant le temps d’une réflexion sur la tenue que notre artiste revêtit à chaque spectacle. Tenue de Cène se veut un clin d’œil à la communion, à la Cène (mot grec signifiant repas) qui désigne chez les chrétiens le dernier repas du Christ avec ses disciples….dernier spectacle de cette longue fête des 50 ans de carrière auquel Michèle Torr, seule, avec sa personnalité et sa voix, loin de grands orchestres et des grandes salles, loin des paillettes et des journaux à scandale, veut nous convier par cette nouvelle tournée. Elle se veut simple, vraie et authentique… encore et toujours plus proche de son public. Elle veut nous convier à ce dernier moment de partage, et elle y tient, avant de repartir vers d’autres destinations, qu’elle est seule à connaître pour l’instant, vers d’autres horizons...

Alors entre le noir et le blanc, entre le deuil et la renaissance, entre la protection et la mise à nu…partons à la découverte de quelques symboles de cette tenue de cène.
La cape blanche,  c’est l’habit de tous les baptisés. C’est le vêtement blanc symbole de l’amour que reçoit celui qui le revêt. C’est la couleur de Pâques et de Noël,  et de la Vierge Marie… Dans notre culture, le blanc qui est aussi dans certains pays la couleur de la tristesse, est associé à la lumière et à la joie, à la pureté et à la perfection. Et parce que toutes les couleurs réunies produisent le blanc, ce dernier évoque encore l’absolu, le début ou la fin.
Le noir est bien sûr son opposé.
La robe noire, fourreau un peu théâtral de la grande chanteuse  qui se tourne vers la tragédie, couvre élégamment le corps, le préserve du froid comme du chaud, cache autant qu’elle pare celle qui la porte, mais laisse cependant apparaître sur l’épaule un peu de sa nudité, un peu de ce qu’elle est, de sa vérité, dans les lumières souvent teintées du bleu qu’affectionnent l’artiste et la femme. 


Quelques bijoux discrets comme l’alliance à son cou, les chaussures aux hauts talons avec lesquels marcher comme sur un fil, entre équilibre et déséquilibre, au bord de la chute,  et un entêtant parfum de princesse orientale complètent la parure d’une Cendrillon qui cacherait en sa splendeur la petite fille aux allumettes qu’elle fut, qu’on ne se lasse d’admirer et qui continue  à nous enchanter avec comme unique raison, comme unique passion le goût de chanter. Son essentiel.

©ED & GD.

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