Nous avons rencontré Zize du Panier à l’Olympia, le dimanche
11 janvier 2015. « Elle » était là pour assurer la première partie de
« Amour
toujours », le premier spectacle du Paris de Michèle Torr.
Ensuite, nous avons eu quelques échanges par Facebook, et l’envie de découvrir
d’une part qui se cachait derrière ce personnage loufoque, et d’autre part ce
qu’elle pensait de celle qu’elle précédait sur la scène du Boulevard des Capucines. Puis nous
avons eu avec elle un long entretien
téléphonique. Voici donc les confidences de Zize.
Je m’appelle Zize.
Je suis Marseillais d’origine. J’ai débuté dans l’univers du
théâtre à la fin des années 80, au début des années 90, à Marseille où j’ai
pris des cours au Conservatoire avec Mme Irène Lamberton, qui était professeur
d’art dramatique. J’ai vraiment débuté sur scène avec Richard Martin, au
théâtre Toursky, toujours à Marseille.
Ensuite j’ai découvert l’univers du
cabaret grâce à Coccinelle. C’est un univers qui m’a tout de suite intéressé,
qui m’a vite plu, et qui bientôt m’a fasciné… et puis je suis tombé dedans un peu par hasard :
un jour, Coccinelle m’a proposé de l’imiter.
J’ai trouvé que c’était intéressant parce que c’était un rôle bien loin
de moi ; moi j’étais un garçon et là,
on me demandait de jouer une femme. Et pas n’importe laquelle. Une femme
aussi incroyablement féminine que féministe…
Il allait me falloir déployer des trésors de talent de comédien pour
réussir à jouer ce personnage. Et c’est ainsi que j’ai débuté au cabaret en
imitant Coccinelle. Ensuite, les choses se sont enchaînées petit à petit.
J’ai imité d’autres personnages, comme Ginette Reno et d’autres chanteuses à
forte personnalité. J’ai fait cela pendant
longtemps, jusqu’à ce que j’entre chez Michou, chez qui j’ai travaillé pendant
de très nombreuses années. J’y découvert l’univers du transformisme dont
j’ai fait mon métier, et puis, au bout
de quelques temps, j’ai eu l’impression que j’avais fait un peu le tour et il
fallait, pour que ma carrière continue, que je me prenne vraiment en main. Alors je me suis mis à l’écriture et
j’ai créé un personnage, une caricature
de la vraie Marseillaise avec tout ce que cela comporte d’excès, de
mauvais goût. J’ai créé cette femme
« too mutch » qui a rêvé toute sa vie d’être célèbre, qui a participé à une élection de Miss un peu
par hasard et l’a remportée avant de devenir le sosie de Madonna, jusqu’au jour
où elle a décidé d’amener sa vie sur scène …J’ai ainsi créé Zize, ce personnage
à qui je fais dire un peu tout ce que je pense de ce que je vois de la vraie
vie. Zize est née comme ça, et je l’ai jouée dans un premier théâtre à
Marseille, un théâtre associatif qui s’appelle
le théâtre du Têtard. Et comme cette
ambiance me plaisait, j’ai continué à
faire exister ce personnage, mais ce n’était pas professionnel, c’était
vraiment en amateur que je venais bénévolement
pour faire gagner un peu d’argent à des associations. Parfois on me
disait : « Mais il faut vraiment
que tu passes au niveau supérieur ». Moi cependant, je ne savais
pas du tout comment m’y prendre parce
que j’étais enfermé dans le spectacle de cabaret. Jusqu’au jour où un chanteur, qui s’appelle Alain Turban, est venu me voir.
Il a beaucoup aimé le spectacle et, à la fin, il a été très gentil et il m’a
dit : « Je vais en parler
à un ami qui est producteur, et je vais lui dire de venir te
voir ». Et c’est ce qui s’est passé car, quelques mois après, Alain Turban est revenu dans le dîner-spectacle
où je passais et dans lequel je faisais un petit extrait de Zize, avec Françoise Malet et Michel Algay. Et à la
fin du spectacle, celui-ci m’a dit : « Vous tenez quelque chose de
fort, il faut travailler mais c’est intéressant, il y a quelque chose à
faire ». Et puis je ne l’ai plus vu pendant trois ou quatre ans, mais
j’étais content qu’un professionnel comme Michel Algay se soit intéressé à mon
travail.
Et j’ai continué mon petit bonhomme de chemin, j’ai continué à écrire et un soir, est venue
me voir dans un endroit où je jouais Amanda Lear. Par hasard. On ne se
connaissait pas du tout. Elle jouait à l’époque la pièce Panique au ministère avec Raymond Acquaviva qui a été un des professeurs du cours
Florent, à Paris, où j’avais fait ce
qu’on appelait des stages d’été. Déjà, savoir que ces gens étaient dans la
salle m’avait assez impressionné. Et après le spectacle, j’ai discuté avec Amanda Lear et M. Raymond
Acquaviva qui m’a dit que ce qu’il
avait vu était bon, drôle, extraordinaire…
J’étais ravi et ému que quelqu’un comme Raymond Acquaviva, metteur en
scène, sociétaire de la Comédie Française, professeur d’art dramatique, me dise cela, et je pensais : « Mon
Dieu, mais c’est incroyable, tous ces gens qui ont un engouement pour mon
personnage ! » Après leur
départ, Amanda est restée en contact avec moi. Elle est revenue une autre fois et m’a dit : « Il
faut absolument que vous fassiez un one-man-show ! » Et donc je me
suis attelé à la tâche, et j’ai vraiment écrit le spectacle : Zize
100 pour 100 marseillaise, le one-miss-show. C’est le titre que je lui ai donné. Je l’ai
joué, et j’ai continué jusqu’à ce qu’on me propose d’aller le faire dans un
théâtre à Paris. Là, cela a été assez difficile. Je jouais dans ce petit
théâtre où il n’y avait pas grand-monde parce que je n’étais pas connu, je
n’avais pas fait de télé. Ne venaient que des gens qui avaient un intérêt pour
Marseille, ou ceux qui s’intéressaient à
ce qu’on disait de moi sur Internet, et ça a été très dur. Les cachets ne
payaient pas les billets de train, les frais d’hôtel, et le reste. Mais j’ai quand même eu toutes
sortes de gens autour de moi qui se sont
mobilisés et qui m’ont aidé par exemple financièrement ou en me logeant,
pour que je puisse continuer à jouer à Paris. De temps en temps, j’ai continué
à aller voir Michou dont j’avais toujours le soutien à 200 pour100. Et un jour
Michou déjeune avec Michel Algay à qui
il dit : «Je connais un petit
jeune qui a travaillé chez moi, qui a
écrit un one-man-show. Tu devrais aller le voir
parce qu’il est drôle. Il joue dans un petit théâtre à Paris. Il a créé
un personnage, celui d’une grosse Marseillaise
qui ne raconte que des bêtises. C’est rigolo ». C’est à ce moment que Michel Algay m’a
reconnu. Il lui a dit « Mais c’est
Zize ? ». Michou lui a dit oui,
et lui a raconté mon parcours depuis notre rencontre. Et Michel Algay dès le lendemain est venu me voir au
théâtre. A la fin du spectacle il m’a
dit : « J’ai adoré, c’est drôle ; je ne t’ai plus donné de
nouvelles parce qu’il fallait que tu progresses, que ça mûrisse ; l’idée était bonne mais il n’y avait pas
assez de matière. Aujourd’hui je pense
que tu es prêt à tenter ta chance dans la cour des grands. On va se revoir ! ». J’étais enchanté, émerveillé d’entendre cela, mais d’un autre
côté j’étais sceptique, je me disais : « Mon Dieu, il y a tellement
de producteurs farfelus, est-ce qu’il va vraiment s’intéresser à moi ? Il
a cet engouement, mais ça ne va pas se faire !» C’était en en octobre
2014. Mais Michel Algay, qui en a 50 idées par heure, a suivi celle-là et, au
bout de quelques temps, il m’a invité à déjeuner pour m’annoncer : «Voilà,
je suis prêt à te produire, à faire avec
toi de grandes choses ». En même
temps, il n’arrêtait pas de parler de moi autour de lui, en particulier à tous
les artistes qu’il rencontrait. Et comme je suis resté chez Michou pendant des
années, je connais tous les artistes qui tournent sur les plateaux d’Age Tendre
et de Rendez-vous avec les stars : Nicoletta, Dave, Hervé Vilard, Jean-Pierre
Savelli, Plastic Bertrand, tous ces
gens-là venaient chez Michou, et au fur et à mesure qu’il en parlait à tous
ces gens, il était assez étonné de voir
qu’ils se souvenaient de moi. Et un jour,
il a parlé de moi à Michèle Torr…
Elle s’appelle Michèle.
Michèle Torr, c’est
une légende. Je savais qu’elle était dans mon cœur et dans ma tête parce que, quand
j’étais jeune, je n’étais pas
« fan » à proprement parler, je n’étais pas une « groupie »
mais je l’aimais beaucoup, de même que
Sylvie Vartan et Sheila.
J’adore Emmène-moi
danser ce soir, j’adore Je m’appelle
Michèle et quand j’entends le
début de ce refrain :
« Une petite française née en Provence… »,
tout de suite ça me donne le sourire. Et j’ai toujours suivi
ses évolutions de look, j’ai toujours trouvé qu’elle était belle. En 2002, on s’était rencontrés pour
l’anniversaire de Michou où elle avait chanté,
et elle était aussi venue un après-midi, pour chanter aussi, bénévolement, lors d’un de ces déjeuners que
Michou organise pour les séniors. On ne se s’était pas parlé, je n’avais pas
même demandé de faire une photo avec elle. Il y en a une qui a été prise dans
la cour, sous une tente blanche et bleue, mais je ne crois pas que je sois
dessus. Je n’en ai pas demandé parce qu’elle avait été littéralement assaillie par les gens, et j’ai préféré la
laisser tranquille. Je n’ai pas osé, parce que c’est quelqu’un qui
m’impressionne, pour qui j’ai beaucoup d’admiration. C’est une des chanteuses
françaises qui a, comme Sylvie Vartan, géré sa carrière sur une longévité
énorme. Après tant d’années, être capable de réunir tant de gens, d’avoir tant
de fans, je trouve ça merveilleux. Tous ces petits jeunes qui viennent de la
télé-réalité, aucun n’aura une carrière
comme ça. Dalida, Sylvie Vartan avaient pris le créneau de faire des shows
à l’américaine. Elle, elle a fait de la belle et bonne chanson française et
elle ne s’est pas perdue sur les chemins
de l’ « américanisation ». Certaines de ses consœurs ont fait des albums aux Etats-Unis mais
là-bas, personne ne les connaît. Chaque fois qu’elles ont fait une salle aux Etats Unis, il n’y
avait que des Français dans la salle. Michèle Torr ne s’est pas perdue, elle a
su garder sa vraie personnalité. Jamais je n’aurais pu penser qu’un jour je partagerais
un moment privilégié avec elle. J’ai
vraiment eu une chance énorme.
Michel Algay et elle avaient le projet du Paris de Michèle Torr, avec les quatre
salles parisiennes. Il lui a dit qu’il avait une idée originale pour la
première partie, et lui a proposé de regarder sur Internet un extrait de mon spectacle qu’on peut voir
sur Youtube.
Il paraît que Michèle Torr qui à ce moment-là n’avait pas
encore fait le lien entre Zize et le cabaret Michou, a ri aux éclats, dit que
c’était très bien, très drôle, original,
et qu’elle n’avait jamais vu ça. Sa
petite fille Charlotte, qui vit à Marseille, a regardé aussi, et elle lui a dit
qu’à Marseille, les gens connaissent
Zize et l’aiment bien. Et voilà comment c’est parti. Michel Algay lui avait
proposé plusieurs artistes (dont Paul Dureau, qui écrit très bien, qui a une
émission de radio qui s’appelle Le clan
des chansonniers, qui fait des imitations aussi). Mais c’est Michèle Torr
qui a tranché. Elle a dit « Ce sera Zize ».
Quand j’ai reçu un coup de fil de Michel Algay qui me
demandait : «Est-ce que tu es libre le 11 janvier pour faire la première partie de Michèle Torr
à l’Olympia ? » j’ai été émerveillé. C’était incroyable.
Deux petites françaises, nées en Provence… à l’Olympia.
D’abord il m’a dit qu’il n’y aurait pas vraiment de scène
pour moi, puisque la scène serait prête
pour Michèle Torr, et que je jouerais
devant le rideau (là ou dans la salle, de toute façon je l’aurais fait quand
même !) Mais ensuite c’est Michèle Torr,
qui est une femme d’une générosité incroyable, qui a dit :
« Ah ! non, non, non, il sera sur la scène ! » Alors Michel
a réussi à tendre un tulle pour cacher le décor de Michèle, et c’est comme ça
que j’ai joué sur la scène et que le rideau s’est ouvert sur moi. Tout ça grâce
à sa générosité, tout ça grâce à sa gentillesse. De même, ils n’étaient pas obligés de mettre mon nom
sur la façade de l’Olympia, car on n’affiche pas tout le temps les premières
parties, mais elle et Michel Algay ont
voulu que mon nom y soit. Elle m’a
dit : « J’ai déjà porté chance à des gens qui ont fait ma première
partie, qui ont fait carrière ». D’après elle, ce serait pour moi un bon
début.
Ensuite la présentation de ma prestation a été très bien
faite, avec la voix off qui a dit :
« Michèle Torr
vous offre, en première partie, son coup de cœur… » C’était très
joli, elle n’était pas obligée de faire dire ça, mais elle m’a préparé le
terrain en quelque sorte, car ce n’est pas facile de faire la première partie, les gens dans la salle étaient venus pour
Michèle Torr, ce n’est pas forcément un
public qui aime le one-man-show.
Je l’ai rencontrée avant le spectacle, alors que je n’étais
pas encore déguisé et maquillé en Zize. Et son fils Romain aussi, que je ne
connaissais pas du tout. C’est quelqu’un de très sympathique. Il a été très surpris. Ni l’un ni l’autre ne m’avaient reconnu. Je
ne peux pas dire que je tremblais quand je l’ai vue, mais j’étais fasciné.
Faire la première partie d’une autre, ça aurait peut-être été moins émouvant
pour moi. Je lui ai parlé, nous avons échangé des confidences. Elle m’a
dit des choses très gentilles, vraiment,
des choses affectueuses… Elle est comme ça, de toute façon, elle
est d’une douceur incroyable. Elle m’a
rassuré, elle a été vraiment formidable.
Michel Algay avait posté des gens à différents endroits dans la salle de
l’Olympia, des « oreilles »,
comme il dit. Au début certains demandaient : « Alors, c’est un homme
ou une femme ? » mais les retours ont été positifs, car après quelques minutes de sketch,
et notamment le passage sur Madonna,
c’était gagné, les gens riaient, les gens applaudissaient, les gens
avaient adopté Zize.
Ensuite, j’ai assisté au spectacle. J’étais sur le
côté, pendant qu’elle chantait, pendant
qu’elle faisait ses changements de tenue,
et j’étais émerveillé, j’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Ca
a été un moment de bonheur, vraiment, de
grand bonheur, d’émotion aussi parce que Michèle Torr, ça représente pour moi
toute mon enfance, je me suis amusé à me
rendre compte que je connaissais toutes ses chansons. Et quel talent !
Quel professionnalisme ! Ceux de mon « staff », mes proches,
José, Patrice, John, étaient aussi
émerveillés que moi. Et ça s’est très bien passé, elle a eu un succès fabuleux.
A la fin du spectacle, Charles Dumont qui est venu dans ma
loge (une loge magnifique, à côté de celle de Michèle) m’a fait très plaisir en me disant : « Vous
êtes un poète du rire ». J’ai
trouvé ça très beau.
Quand Michèle est sortie de sa loge, la première chose
qu’elle a voulue, c’est que je vienne à côté d’elle pour des photos, j ai trouvé ça très aimable de sa part.
Tout le monde était gentil, tout le monde était enchanté, Fabien Lecœuvre, les
gens du bar Marylin, Herbert Léonard, tout le monde. Et puis j’ai eu le soutien
de Michou bien sûr, qui était là. C’était un beau moment.
Ce qui a été très drôle aussi, c’est qu’à la fin, je suis
parti un peu avant elle et quand on est montés dans l’ascenseur, son petit
chien nous a suivis. Je l’ai pris au
bras et je lui ai dit « Mais qu’est-ce que tu fais là ? Je te
ramène ». Les gens qui m’accompagnaient m’ont attendu et je l’ai
ramené dans la loge de Michèle où il y avait encore beaucoup de monde. Je lui
ai dit : « Votre chien voulait venir avec moi ».
Elle s’est écriée : « Ah ! Mais où il
était ?
-Il était dans l’ascenseur ».
Elle m’a alors demandé : « Mais pourquoi tu t’en
vas ? ».
Je lui ai dit : « Mais non, je veux sortir pour
aller fumer et il y a des gens qui m’attendent en bas.
-Bon, et bien j’arrive ».
Et après on s’est retrouvés dans un restaurant à côté de
l’Olympia, où elle a mangé à une table voisine de la nôtre. On était nombreux
mais elle me suivait du regard. Et un sourire, un geste gentil, tout a été comme ça, sympathique,
bienveillant, attentionné.
Bien sûr j’ai écouté son dernier album, qu’elle m’a offert,
donc j’étais ravi, et elle m’a écrit un mot tellement gentil.
Le lendemain j’ai eu plus de 400 demandes d’amis sur
facebook, de la part de fans de Michèle Torr présents dans la salle, qui
disaient « Bravo pour ce que vous avez fait », et j’ai été
agréablement surpris. On s’est rendu
compte, avec mon régisseur, que Michèle et moi avions à peu près le même
public. Zize, ce n’est pas un personnage pour les jeunes, c’est un personnage
fort. Elle a un public qui va de 30 à 90 ans
et c’est ce qui se passe avec Michèle Torr, en particulier à Paris, où
la tranche 30 à 50 ans est bien
représentée. Michel Algay a réussi à rajeunir son image, avec en particulier
l’affiche, qui est sublime.
En ce qui concerne le petit article d’Ici Paris, on voit que
le journaliste n’était pas là : le fait qu’il y ait Michou laissait penser que j’étais sosie de
Michèle Torr, alors que je suis à des lieues de lui ressembler. Mais avoir une
photo dans Ici Paris avec un titre quand
même agréable (Michèle se Torr de rire) était positif. Les petites lignes, les
gens ne les lisent pas forcément.
Après, je ferai d’autres dates avec Michèle. J’ai déjà des
engagements et je ne pourrai pas les faire toutes mais elle m’a dit :
« La porte est ouverte et chaque fois que tu peux
venir…».
Je sais qu’elle fait en juillet un spectacle pour la
Sclérose en Plaque pas très loin de
Marseille et, si elle veut que je vienne faire un sketch, je le ferai très
volontiers pour cette cause pour laquelle
je suis déjà engagé depuis deux ans puisque je participe à un spectacle qui
s’appelle la SEP-Party, qui se joue à Paris et en province, justement pour récolter des fonds pour des
gens qui sont atteints par la sclérose en plaque. Cette année, c’est le 9 mars
au Grand Rex à Paris, avec Clotilde Coureau, Titoff, et beaucoup d’autres
artistes.
Je suis aussi en pourparlers avec Michel Algay pour
certaines dates; je vais faire certaines interventions dans Age Tendre -
Rendez-vous avec les stars.
En plus il me fait faire le Dôme à Marseille le 5 juin. Pour
la première fois, je vais être seul sur
la scène d’une grande salle et peut-être que Michèle sera là aussi. En ce
moment, on prépare l’affiche. Ce sera une affiche extraordinaire.
Les places sont déjà en vente sur Internet: « Zize se
fait le Dôme », le 5 juin.
(Mais avant, Zize
sera entre autres à Toulouse, au Café-Théâtre le 57, 57 boulevard des Minimes,
les jeudi 19 (21h30) et vendredi 20 mars (20h) 2015.)
Ce que je retiens de Michèle Torr, c’est sa générosité.
Je l’ai ressentie tout le temps. J’ai été touché par ses
gestes, son attention, sa bienveillance. Le fait qu’elle me tienne la main. Et
ce sourire, ce regard. C’est aussi cette ouverture qu’elle a sur scène avec les
gens. Ses choix de chansons montrent bien qu’elle s’intéresse aux autres. C’est
quelqu’un qui a eu des malheurs dans sa vie.
Dès que vous êtes un peu intime avec elle, c’est ce qu’elle vous raconte,
ses drames, les choses qu’elle a vécues…C’est quand même assez terrible… Et elle est toujours là, et elle a toujours
le sourire, elle est toujours magnifique. C’est quelqu’un d’assez rare. Michèle
Torr. Je suis admiratif. Je me suis
surpris, je ne le savais pas, mais je suis vraiment …un admirateur !
© G.D. & E.D.
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