Michèle Torr chante
Michèle Torr (6) (517 personnes atteintes) (22/04/2014)
A propos de Je n’ai
pas les mots (créée à l’Olympia en 1987) devenue les mots pour te dire sur l’album I Remember You.
« Je l’ai écrite d’une traite, un jour où j’étais seule et
où je pensais très fort à elle » dira-t-elle à Bérangère Etcheverry de Télé
Poche.
« J’avais envie de parler de ma mère. De ses colères et de
ses folies. Quand je l’ai lue au téléphone à Jean Albertini, il s’est écrié : «
C’est formidable, Torr, vous me faites chialer, » (à Monique Prévot, pour
France Soir).
« J’écris souvent des textes mais je n’ose pas les montrer
alors je les brûle. Là je viens de faire le premier pas et cela me donne envie
de parler de mon enfance et de ma famille », à Laure Joanin, pour Le Parisien.
Cette chanson vient, sur l’album, après une autre chanson
qui parle d’enfance, de poupées, de Noëls, de fêtes et d’anniversaires que l’on
n’aime plus, quand la mort s’en mêle: Fleur
de mai, une adaptation d’une chanson des Bee Gees.
« A la Noël maman était très belle comme la poupée au pied
du sapin vert…Drôle de printemps où le soleil m’attend avec la peur d’aimer, la
peur de vivre ; et de temps en temps tous mes chagrins d’enfant sont comme des
pages arrachées dans un livre…Dis-moi pourquoi je n’aime plus les Noëls, le
temps passe et rien n’est plus pareil… »
On retrouvera Les mots
pour te dire sur Le meilleur de
Michèle Torr en public, et elle la chantera jusqu’à la tournée Acoustique en 2001 et lors de la tournée
qui a suivi la sortie de Donner, en
2002. En hommage à ses parents, la chanteuse enchaîne ce titre avec A mon père, sans pause entre les deux,
comme deux éléments d’un diptyque. Ses parents sont ainsi réunis pour quelques
minutes, dans les applaudissements du public…
Michèle Torr chante
Michèle Torr (30) (952 personnes atteintes) (21/05/2014)
Avant d’interpréter le Notre
Père, juste après J’en appelle à la
tendresse, au cours du spectacle Avant
d’être chanteuse, les 6, 7 et 8 mai 2011, sur la scène du boulevard des
Capucines, Michèle Torr a déclaré : « Pour moi chanter c’est donner, bien sûr
c’est aimer, mais c’est aussi prier ».
En quelques mois ces mots sont devenus le refrain d’une
chanson et le titre d’un nouveau CD sorti le 12 novembre 2012 : Chanter c’est prier. La chanson portant
le même titre est cosignée avec David Lelait-Helo.
« Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
(Chanter c’est prier)
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
(Chanter c’est donner)
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité, » entend-on dans le refrain. On y
retrouve les mots prononcés à l’Olympia, et on reconnaît dans les couplets une
autre patte, tandis que la musique est signée Patrick Liotard, arrangeur de
l’ensemble du CD. Un prélude à 10 reprises et adaptations de chansons «
spirituelles » mais de variété, qui s’ajoutent au Notre père créé en 2011, par lesquelles la chanteuse exprime sa
foi. Seule chanson entièrement originale de l’album, elle a dû être écrite au
moment de l’enregistrement de ces titres en studio, au cours de l’été 2012. Une
drôle de liturgie : de la batterie, d’énergiques guitares, des claviers
alertes, des chœurs façon Pretenders… un rythme résolument rock pour une
profession de foi atypique.
Chanter c’est prier
est à ce jour le dernier titre signé Michèle Torr. Peut-être y en aura-t-il
d’autres parmi les nouvelles chansons que prépare la chanteuse pour sa future
rentrée parisienne qui, on le souhaite et on nous l’annonce déjà, sera précédée
d’une rentrée discographique : la chanteuse est en studio et un album de
chansons inédites est prévu pour octobre. D’ici là on imagine, on a l’esprit
qui part à la dérive…
A suivre, peut-être...
A suivre, en effet, avec Tout
l’amour du monde et Qu’est-ce qu’ils disent ?
Michèle Torr, une
profession de Foi (12) (590 personnes atteintes) (07/10/2014)
Puis Michèle Torr a tenté d’exprimer ouvertement sa foi dans
certaines de ses chansons, de façon plus nettement engagée :
Dans Une mère
d’autrefois en 1985 :
« Elle leur a appris le soleil
La prière avant le sommeil… ».
Et dans France ton
romantisme fout l’camp en 1986 :
« Il fallait à tout prix qu’ils te rentabilisent
Des couloirs des mairies aux clochers des églises ».
Pour que les lieux de culte ne soient pas que des moyens de
faire des gains ou de simples musées…
Cela ne sera pas très bien perçu par le public à qui la
chanteuse donne toujours raison et elle renoncera très vite à continuer dans
cette voie d’un conservatisme pas toujours en accord avec sa biographie et
l’ouverture d’esprit qu’elle a souvent montrée par ailleurs.
« J’ai vu pleurer un soir de Noël
Un inconnu qui cherchait le Ciel …
J’ai vu la croix brûler dans le feu.»
Dans ma vie, 1986.
Et dans Touchez pas à
ma ville elle ajoute :
« Touchez pas à ma ville
La rivière la forêt
Laissez-moi mes secrets
Je veux vivre tranquille
Les oiseaux vous regardent
Le Ciel peut-être aussi… »
Car la Foi continue tout de même de faire manifestement
partie de son jardin secret…
mtadmirateur.blogspot.fr : 221 714 consultations…
Merci.
A l’année prochaine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire