mercredi 13 juillet 2016

Michèle Torr à Bollène.

Michèle Torr, offerte sans réserve à ses fans.



http://www.mondragon-plus.com/Polys_2016_01_Michele_Torr.htm

" Un festivalier, cela se bichonne. A Bollène, ce vendredi soir d’ouverture, la Ville l’a même cajolé au-delà de l’espérance, en lui offrant gratuitement le retour d’une enfant prodige au pays d’origine. Il a d’abord fallu faire avec une première partie, au demeurant chatoyante, mais qui aiguisait notre impatience : le Grand orchestre de Richard Gardet et son brillant trompettiste pour une rétrospective éclectique des années 70-80.

Voilà qui submergeait agréablement le magma humain, dont les premiers arrivants occupaient déjà les bancs depuis le milieu de l’après-midi. A la nuit tombante, la place et les terrasses de café étaient congestionnées de fans, plus ou moins conscients, de celle qui allait leur rappeler en chantant : « Je m’appelle Michèle… »

Pour ceux, dont nous sommes, qui avaient quelque peu négligé les jolies roucoulades de la blonde provençale, au profit d’un répertoire enjambant celui de la chanson populaire, l’électrochoc fut immédiat : suave et racée, avec l’empreinte du temps qui accentuait délicieusement son charisme, Michèle Torr surgissait, là, devant eux !

Naissance d’une star

Alors nous est revenu le souvenir de ce lointain joyau des années sixties, dans la Cité des Papes. A l’époque, une sorte de crochet, nommé « On chante dans mon quartier », auditionnait des candidats dans les rues d’Avignon. Vêtue d’une robe rose à pois noirs, une ravissante concurrente a remporté l’épreuve haut la main. « Oui, c’était bien moi, j’avais à peine 14 ans et la jolie robe avait été confectionnée par ma maman. L’année suivante, le concours était remporté par Mireille Mathieu », nous a confirmé en coulisses celle qui n’allait pas tarder à assurer la première partie de Jacques Brel.

C’est cela, Michèle Torr : un combiné de naturel et de gentillesse, une voix superbe et intacte, un répertoire qui vous conduit illico au bal avec « Emmène-moi danser ce soir » ou vous tire une douce larme à l’œil avec « Un enfant c’est comme ça ». Merci à elle, au nom de tous les Bollénois, pour avoir su demeurer cette icône de la chanson française !  J. P."


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