C’était toi, 2008.
Mais lui, qui
est-ce ?
Est-ce celui à qui elle s’adresse dans A mi-vie en 1993 ?
« Et celui qui me dit
« Ne va pas prendre froid »,
Celui que j’espérais
Que je n’attendais pas
Est-ce que c’est toi
A mi-vie
Là où je suis ? ».
Dans Si je t’aime ?
Celui dont le nom apparaît parmi les choristes de La
prière sévillane ?
Pourtant c’est un autre qu’elle épouse en février 1995 au
moment de la sortie d’A nos beaux jours.
Ou bien celui-là, à qui elle fait des reproches dans Tes
silences, en 1997, dans l’album Seule dont elle a (co)signé la
moitié des textes ?
« Rien de ce qu’on écrit
Ne ressemble à ma vie… »,
Seule.
Alors c’est elle-même qui écrit :
«Un mouchoir je trouve plus mes lunettes noires
Pour cacher les blessures de tes armes
Et je me fous que les gens voient mes larmes
Ne suis-je pas faite comme toutes les femmes ?
Arrête tes silences…
Des couloirs bien trop longs égarée
J’ai pas le trac je cherche le plateau B
Notre histoire en direct une télé
Seras-tu là pour me regarder ? »,
Celui à qui à la fin de Seule elle dit :
«Je suis une femme seule
Entourée mais si seule
Et dans ma tour d’ivoire
Entre mariages et deuils
Toujours un peu plus seule
Et tu reviens pas »,
Et « Allez, viens… », à la fin de Tes
silences.
Et sa vie doit bien ressembler à cela.
« Toutes ces nuits
A ne penser qu’à toi
Toutes ces nuits
Tu es là… ».
« Mensonge ou vérité ? » (Seule).
« Mensonge ou vérité ? » (Seule).
Une de ses chansons les plus… intimistes.
©ED et GD.
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