jeudi 28 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(31)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


Quand sur la scène du Trianon le 18 octobre 2015, elle a repris Je suis seule ce soir,Michèle Torr n’a pas hélas, chanté le deuxième couplet de la chanson de Léo Marjane évoquant la solitude des femmes pendant la seconde guerre mondiale, celui dans lequel il est question du temps :
« Dans la cheminée, le vent pleure,
Les roses s'effeuillent sans bruit,
L'horloge, en marquant les quarts d'heure,
D'un son grêle berce l'ennui ».
Après le medley de chansons de Mistinguett :
« Et depuis ce temps-là
J’ai eu des hauts des bas
Oui mais le passé maintenant
C’est le passé
Paraît que j’ai la binette
De Mademoiselle Mistinguett
Comme elle n’est que gaité
Je peux chanter
Je suis une blondinette
Une vraie coquette
Et dans tout Paris on m'suit… »,
l’évocation du temps, on la trouve par contre dans Si je n’avais plus empruntée à Charles Aznavour :
 « Si je n'avais plus
Si je n'avais plus
Plus qu'une heure à vivre
Une heure et pas plus
Je voudrais la vivre
Au creux de ton lit
Car j'aurais chéri
Ma peur à combattre
Penché sur ta vie
Pour l'entendre battre
Je pourrais garder
Au fond de mon cœur
Sous la terre froide
Un peu de chaleur
Que j'emporterais
Si je n'avais plus
Si je n'avais plus
Plus qu'une heure à vivre
Une heure et pas plus
Je voudrais la vivre
A l'aube d'un jour
Sur un lit d'amour
Pour n'avoir à dire
Que des mots d'amour
Pour te voir sourire
Et ne plus penser
Et ne plus penser
Qu'une autre après moi
Te verras sourire
Qu'une autre après moi
Pourra t'enlacer
Et dans un baiser
Et dans un baiser
Le corps apaisé
Le cœur allégé
D'un million de doutes
Mon dernier sommeil
M'ouvrira la route
Qui mène au soleil ».



On ne peut entendre ces trois reprises que sur le DVD De l’Olympia au Trianon
Puis entre 2015 et 2016 a eu lieu une tournée des églises et des cathédrales avec un tour de chant comportant quatre autres reprises
« De ce monde ignorant de l'amour,
Où commence aujourd'hui son séjour,
Qu'il soit Roi pour toujours !
Paix à tous ! Gloire au ciel !
…Gloire au sein maternel,
Qui pour nous, en ce jour de Noël,
Enfanta le Sauveur éternel,
Qu'attendait Israël ! »,
Douce nuit, sainte nuit,
La Prière de Georges Brassens,
Le Noël de la rue d’Edith Piaf et la version française d’Edith Martel de l’Halleluja de léonard Cohen.
«  Pourquoi rêver d'un paradis
C'est maintenant et c'est ici
Qu'il faut unir nos espoirs et nos joies
On dit "demain" on dit "plus tard"
Mais si demain c'était trop tard
Pour partager ce bonheur...
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Comment trouver l'accord secret
Qui nous apportera la paix
Qui répondra aux "comment" et  aux "pourquoi"
Alors il faut chaque matin
Ouvrir son cœur , ouvrir ses mains
Et faire du nouveau jour un
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
 On vient sur Terre pour aimer
Pour vivre ensemble et partager
Et faire de chaque jour un feu de joie
La vie est une symphonie
Chacun de nous en fait partie
Ensemble il faut chanter
Ö Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !... » ;

Carpe diem !


A suivre.

vendredi 22 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(30)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


2014. 50 ans après 1964. Une carrière qui dure depuis 50 ans. 50 ans de scène et de chansons. Michèle Torr est toujours là et elle revient avec un disque pour lequel les « copains » des tournées Age tendre ont été mis à contribution, dont Guy Mattéoni aux arrangements… Auxquels s’ajoute la signature prestigieuse de Charles Aznavour… Un disque dans lequel il est question du temps qui a passé, de « toutes ces années » passées à chanter…
« J’ai chanté l’amitié
J’ai chanté la colère
J’ai parlé de la paix
Mais aussi de la guerre
Dans les plus grandes salles
Même dans les cathédrales
Du bout du monde
J’ai chanté les saisons
J’ai chanté la tendresse
J’ai parlé de la trahison
Mais aussi des faiblesses
Mais après toutes ces années
La seule vérité
Au fond de moi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour volage déjà oublié
L’amour trop sage pour pouvoir durer
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour chamaille qui nous fait pleurer
L’amour canaille qui nous fait rêver
J’ai chanté ma famille
J’ai chanté ma Provence
J’ai parlé de moi jeune fille
Et de mes espérances
Mais après toutes ces années
Je n’ai rien oublié
Et c’est pourquoi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour rebelle qui veut nous blesser
L’amour fidèle souvent désespéré
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois
Celui qui donne celui qui reçoit
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour mystère qui nous fait sourire
L’amour sincère qui nous fait plaisir
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour des autres le plus grand je crois
Celui qui donne… »,
Je ne veux chanter que l’amour,
(Guy Mattéoni).
De l’instant présent qui nous fait frôler l’éternité…
« Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le sourire d’un enfant aux bras d’une maman
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Le regard d’un vieillard
Il n’est jamais trop tard
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Le chagrin d’un inconnu qu’on rencontre au hasard
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Donnons sans hésiter
Sans arrière-pensée…
Tout l’amour du monde est dans cet instant
Comme une communion une envie de partage
Tout l’amour du monde dans un seul instant
Comme un signe divin un cadeau un message… »,
Tout l’amour du monde.
Du temps de l’amour, dont on voudrait toujours qu’il dure toujours…
(Michèle Torr, Guy Mattéoni).
« Enchaînée de plein gré
A ma liberté
D’aimer
A tout jamais…
Par delà les dissonances
Les sorties de scène
Des désaccords
Et autres coups de larsen
Telle est ma liberté
T’aimer
Telle est ma liberté
Aimer
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais
En haute fidélité
A tout jamais... »
Haute fidélité,
(Patrick Loiseau/Philippe Delépine-Philomène Kouadio).
« C’est le soleil brûlant qui caresse ma peau
Et l’air léger du temps au souffle doux et chaud
Quand tu m’aimes
C’est en plus de tout ça mille choses encore
Qui sont à toi et moi et perturbent mon corps
D’une infinie faiblesse
Quand tu m’aimes… »,
Quand tu m’aimes,
(Charles Aznavour).
« Je le sais j’aime dire
Les mots que tu attends
Je suis meilleure ou pire
Que ce dont tu parles en rêvant
Je suis une eau dormante
Tu voudrais un torrent
C’est vrai
Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore… »,
Il se peut que je t’aime encore,
(Charles Dumont).
On y trouve aussi un rêve d’Amérique, la mythique Route 66 qui donne son nom à un joli bilan…
« Un coucher de soleil sur les années qui passent
Des monts et des merveilles et le temps qui s’efface
Des matins de printemps et des soirées d’automne
Les yeux de mes parents des lumières qui rayonnent
Des chemins de traverse
Et des sens interdits
Autant de maladresses
Et l'amour qui s’enfuit
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor
Un coucher de soleil sur un chemin de vie
C’est comme une étincelle dans mes états unis
Ce soir j’ai plus sommeil j’irai jusqu’à chez toi
Retrouver le soleil à Santa Monica
Et sans semer de doutes
Ce soir dans nos esprits
Je sais combien ça coûte
De trop aimer la vie
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis
Un coucher de soleil
C’est la Californie
Je chanterai pour elle
Je chanterai pour lui
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est partager encore
L’amour et mi amor
C’est partager encore
L’amour et mi amor
Un coucher de soleil
Sur la route 66
C’est ta voix qui m’appelle
Comme une chanson d’Elvis... »,
Route 66,
(Alain Turban/Mario Santangeli).



 Non, rien de rien, non, elle ne regrette rien…
« Ne regarde pas en arrière
Va vers la lumière
Car si je voulais tricher
Aussitôt vous le sauriez
 Laisse-les dire
Laisse-les dire
Et laissez-nous chanter »,
Laisse-les dire,
(Michèle Torr, Daniel Mecca),
au nom de sa plus belle histoire d’amour, celle avec le « public » qui lui a donné des airs de diva :
« On est venus de loin
Toi et moi
Qu’il fut long le chemin
Pour en arriver là
Vous m’avez pris la main
Bien des fois
On a dû faire des choix
Vous et moi
Vous avez cru en moi
Je vous dois
Pour noyer mes chagrins
Vos larmes de joie
Et si ce soir devant vous
Je suis là
Cela ne tient qu’à vous
Qui avez fait de moi
Diva
Votre diva
Avec mon habit noir entre fille et garçon
Un peu rock et guitare au milieu des violons
Pour vous livrer ma vie au fil de mes chansons
Diva
Votre diva
Grisée par vos bravos
Portée à bout de bras
Je suis votre flambeau votre cri votre voix
Vous m’avez fait grandir
Et jusqu’à devenir
Diva… »,
Diva,
( Georges Chelon/Alice Dona).


A suivre.

jeudi 14 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(29)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


« Avant d’être chanteuse on est n’importe quoi
Une apprentie rêveuse une star sans éclat
Avant d’être chanteuse on a chanté cent fois
La chanson orgueilleuse du succès qui viendra…
Avant d’être chanteuse on s’est dit tant de fois
Boulevard des ambitieuses j’aurai ma place à moi
Avant d’être chanteuse l’orgueil prenait le pas
Sur la vie amoureuse et puis l’amour s’en va
Avant d’être chanteuse on essuyait les plats
Ou on était ouvreuse dans un vieux cinéma
Avant d’être chanteuse on a été tout ça
On n’est jamais heureuse que les soirs de gala
Avant d’être chanteuse »
Avant d’être chanteuse.
C’est que le temps est nécessaire à la concrétisation de certains rêves qui à force de ténacité peuvent devenir réalité.


« Chanter c’est donner
Chanter c’est aimer
Mais c’est surtout surtout prier
Chanter sans s’arrêter
Donner sans compter
Aimer sans se lasser
Prier pour l’éternité.
Sans voûte ni vitraux
Ce n’est pas une cathédrale
Mais des ors et velours
En mon théâtre idéal
Un signe de croix
Et des signes d’amour
Moi vers vous
De vous à moi pour toujours »
Chanter c’est prier.
C’est à cela que l’on espère que l’amour nous mènera, à l’abolition du temps. Qu’il durera toujours… Une quête de tous les instants.
« C'est tellement simple
L'amour
Tellement possible
L'amour
A qui l'entend
Regarde autour
A qui le veut
Vraiment
C'est tellement rien
D'y croire
Mais tellement tout
Pourtant
Qu'il vaut la peine
De le vouloir
De le chercher
Tout le temps
Ce sera nous, dès demain
Ce sera nous, le chemin
Pour que l'amour
Qu'on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer
Ce sera nous dès ce soir
A nous de le vouloir
Faire que l'amour
Qu'on aura partagé
Nous donne l'envie d'aimer
C'est tellement fort
C’est tellement tout l’amour
Puisqu’on attend
 De vie en vie
Depuis la nuit des temps
Ce sera nous dès demain
Ce sera nous le chemin
Pour que l'amour qu’on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer
Ce sera nous dès ce soir
A nous de la vouloir
Faire que  l'amour
Qu’on aura partagé
Nous donne l'envie d'aimer »,
L’envie d’aimer.
Car c’est à cela qu’on aspire. Une forme d’immortalité.
« Vuejo-nous lis esperanço
E li raive dóu jouvènt,
Dóu passat la remembranço
E la fe dins l'an que vèn.
Vuejo-nous la couneissènço
Dóu Verai emai dóu Bèu,
E lis àuti jouïssènço
Que se trufon dóu toumbèu
(Verse-nous les espérances
et les rêves de la jeunesse,
Le souvenir du passé
Et la foi dans l'an qui vient.
Verse-nous la connaissance
Du Vrai comme du Beau,
Et les hautes jouissances
Qui se rient de la tombe) »,
Coupo santo.


A l’instar de celui de l’amour, le chemin de la foi est un long long chemin…
« Juste une prière avant d'obéir
A l'ordre des choses et de nos pères
Avant de partir
Juste une autre vie sauvée de l'oubli
Gravée bien mieux que par une lame
Dans la mémoire d'Abraham
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos cœurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Que sera demain nos destins plus loin ?
Un peu de paix d'amour et de pain
Au creux de tes mains
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos cœurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Conduis nos enfants pour la fin des temps
Remplis de plus de joies que de larmes
La mémoire d'Abraham ».
La mémoire d’Abraham.
La foi, qui donne la force de continuer à vivre, dans un monde qui nous semble bien bas parfois, grâce au don de soi.
« Même si tes églises ont vieilli parfois,
Si la poussière grise recouvre tes bras,
Donner ma chemise, donner comme toi,
Même si les temps changent, toi ne change pas,
Garde-moi un ange, pour guider mes pas,
Dans ce monde étrange, plus bas qu'ici bas… »,
Je crois en toi.

A suivre.

jeudi 7 mai 2020

Michèle Torr "Encore"





Bientôt peut-être ces moments forts seront-ils à nouveau possibles…
Michèle Torr
Encore
« Pour toute la haine qui nous tue
Combien d’images on ne voit plus
L’amour d’un enfant pour sa mère
Le chant d’un oiseau pour la paix
Les feux de joie les nuits en fièvre
Les slows serrés des nuits d’été
Des petits riens qui font chanter
Encore
Les moments forts
Les corps à corps
Faut les faire vivre encore plus fort
Mieux que les fleurs ça réchauffe le cœur
Encore
Faut protéger l’île au trésor
Prendre en photo multicolore
Les moments bleus
Ceux qui rendent heureux
Pour toutes les colères qui nous tuent
combien d’images inaperçues
L’hommage au ciel d’une cathédrale
Les chants d’amour d’une chorale
L’homme qui se dit « est-ce qu’elle viendra ? »
La femme qui se jette dans ses bras
Les jours de gloire qui font pleurer
Tous ensemble aux Champs Elysées
Encore
Les moments forts
Les corps à corps
Faut les faire vivre encore plus fort
Mieux que les fleurs ça réchauffe le cœur
Encore
Faut protéger l’île au trésor
Prendre en photo multicolore
Les moments bleus
Ceux qui rendent heureux
Ton corps quand mes mains ont le sang chaud
Ton corps quand il en fait un peu trop
Mon corps le réclame le reprend puis s’écrie en chantant
Encore
Les moments forts
Les corps à corps
Faut les faire vivre encore plus fort
Mieux que les mots ça réchauffe la peau
Encore »


Michèle Torr chante le temps…(28)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.


2008. Le temps passe et il se trouve au cœur de l’album Ces années-là sorti le 3 mars. Surfant sur les débuts prometteurs de la première tournée Age Tendre,
« C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois… »,
Age tendre et tête de bois,
.Michèle Torr (sûrement aussi « conseillée », malgré les deux « ailes » qu’elle arbore à nouveau sur la pochette au sein de son prénom, par la maison de disques qui s’apprête à prendre en charge la distribution du nouvel opus) a renoncé à l’album de chansons réalistes auquel elle songeait et a choisi de « faire un petit retour en arrière » et de reprendre des tubes des années 60/70, non sans proposer également 7 chansons inédites ; hommage rendu en trois titres à Claude François :
« En ce temps-là j'attendais que passent à la radio
Les chansons que j'aimais bien
Je reprenais les refrains j'étais si bien
C'était mon jeune temps et c'est tout près de moi
Où sont parties mes chansons et dans quel pays
Ont chanté ces amies qui me reviennent aujourd'hui
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là
Tous les shing gue ling gue ling se déchaînent à nouveau pour moi
Comme une pluie de fleurs qui s'enroule à mon cœur
Et je suis près de pleurer comme en ce temps-là
Hier est près de moi
Il y avait la nuit quand on voulait se voir
Un vieux banc sous les tilleuls
Aujourd'hui je suis tout seul à le revoir
Et dans le silence où mon cœur bat sans toi
Il me reste mes chansons
Ces vieilles amies fidèles et jolies
Qui me reviennent aujourd'hui
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là
Tous les shing gue ling gue ling se déchaînent à nouveau pour moi
Tous les sha la la, tous les oh oh oh oh sont là .... »
Sha la la (hier est près de moi),
 « Cette année-là
Je chantais pour la première fois
Le public ne me connaissait pas
Oh ! Quelle année cette année-là
Cette année-là
Le rock'n'roll venait d'ouvrir ses ailes
Et dans ton coin tu chantais belle, belle, belle
Et le public aimait ça
Déjà les Beatles étaient quatre garçons dans le vent
Et toi ta chanson disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie d'être l'idole des jeunes
Pour des fans qui cassaient les fauteuils
Plus j'y pense et moins j'oublie
(Dis-nous Michelle qu’est-ce que tu as fait cette année-là ?)
 J'ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l'unique et pour toujours le public
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
Un oiseau qu'on appelait Spoutnik
Quelle année cette année-là
C'est là qu'on a dit adieu à Marilyn au cœur d'or
Tandis que West Side battait tous les records
Cette année-là
Les guitares tiraient sur les violons
On croyait qu'une révolution arrivait
Cette année-là
(Dis-nous Michelle mais c’était quand cette année-là ?)
C'était hier, mais aujourd'hui rien n'a changé
C'est le même métier qui ce soir recommence encore
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux »,
 Cette année-là
« On parle de toi tout le temps
Et toujours au présent
Tes retards tes colères
Devenus légendaires
Les jeunes générations
Reprennent tes chansons
C’est pas près de s’arrêter
Car tu les fais rêver
Au-delà de tout ça
C’est l’ami qui est là
Quelque part dans mon cœur
Magnolias for ever
On aurait pu s’aimer d’amour
L’amitié nous a pris de court
En s’imposant tout simplement
Comme le plus fort des sentiments
Loin des serments qui jouent des tours
On a tout misé sur toujours
En choisissant de s’aimer tout court
On aurait pu s’aimer d’amour… »,
On aurait pu s’aimer d’amour.


Un emprunt à Petula Clark :
« Au club où l’on allait danser j’ai traîné mon ennui
Quand le barman m’a vue rentrer toute seule il a compris
Ma grande peine
Il n’a rien dit mais je sais qu’il a compris
Il a mis l’air que l’on fredonnait
Tu sais dans le temps
Quand on s’aimait oh ! oui, dans le temps
Tu t’en souviens oh ! oui dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps…
 Tu sais dans le temps
Quand on s’aimait oh ! oui, dans le temps
Tu t’en souviens oh ! oui dans le temps
Qui a passé depuis
Dans le temps…
Dans le temps…
Dans le temps…»,
Down town devenu Dans le temps.
Un autre à Elvis Presley, déjà contracté en 1995 du temps d’A nos beaux jours : 
« Trop souvent j'ai découragé
L’amour que tu voulais faire
Et souvent je t'ai refusé
La vie qui semblait te plaire
Pourtant j'y repense et tout ce temps
Même quand fanaient nos bonheurs
Je te portais dans mon cœur
Je te portais dans mon cœur
Tu as du m'appeler en vain
Quand tu avais mal à l'âme
Toujours remettre au lendemain
Ce qui fait de moi ta femme
Tendrement faits et gestes petits riens
J'en ai laissé passer l'heure
Je te portais dans mon cœur
Je te portais dans mon cœur
Laisse-moi
Laisse-moi croire que tu pourras m'aimer encore
Donne-moi
Donne-moi une chance de regagner ton corps
Je te portais dans mon cœur »,
Toujours dans mon cœur.
Un autre à Brenda Lee : Sorry Oh oui sorry
Et un dernier à…Dalida : Pour ne pas vivre seul.
«Pour ne pas vivre seul
On s´fait du cinéma on aime un souvenir
Une ombre, n´importe quoi
Pour ne pas vivre seul
On vit pour le printemps
Et quand le printemps meurt
Pour le prochain printemps
Pour ne pas vivre seul
Je t´aime et je t´attends pour avoir l´illusion
De ne pas vivre seul, de ne pas vivre seul ». 
A cela s’ajoutent d’autres chansons inédites :
« C’étaient les heures sans indulgence d’un bonheur qui s’en va
Tu vois cet homme à qui je pense c’était toi
C’était toi
Ma raison, mes pensées, mes images,
C’était toi
Ma liberté ma cage
Celle que tu as laissée sans trop savoir pourquoi
Quand ton cœur s’est lassé c’était moi
C’était moi
Mais c’était un paysage immense tout à côté de moi
De l’amour même dans le silence, du soleil dans ma voix,
Et dans cette indicible danse où finira ma vie
Tu vois cet homme à qui je pense c’est lui ».
C’était toi.
Hommage aux hommes (maris) d’une vie.
 « Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là
Toutes ces nuits à ne penser qu’à toi
Même loin de moi tu es là… »,
Toutes ces nuits.
« On ne se parle plus
On se regarde à peine
La tendresse des rues
Traîne sur MSN
On s’envoie des textos
Sur un écran docile
Mais où sont donc passés
Tous nos bons vieux coups de fil ?
On ne se parle plus
On se regarde à peine
On oublie trop souvent de se dire je t’aime
Si on se voyait ce soir simple face à face
Qu’on se touche du regard
Que nos mains s’enlacent
Si on se voyait ce soir
Assis sur un banc
Toi et moi quelque part comme avant
Simplement »,
Si on se voyait ce soir. 


Hommage à Sœur Emmanuelle.
 « Sœur Emmanuelle
Ton paradis c'est les autres
Pour elle, le paradis de tous les jours
Ce n'est rien d'autre
Que de l'amour
Eternelle
Emmanuelle
Il faut un cœur très charitable
Pour partager à votre table
Tous les festins que l'on n'a pas
Comme les mains d'Emmanuelle
Sœur  des exclus des citadelles
Des oubliés qu'on n'oublie pas
Sœur Emmanuelle
Ton paradis c'est les autres
Pour elle, tout ce qu'elle sème sur son parcours
Ce n'est rien d'autre que de l'amour
Eternelle
Emmanuelle
{Sœur Emmanuelle:}
Fends le cœur de l'homme
Tu y trouveras le soleil… »,
Son paradis c’est les autres.


Et enfin hommage au public, toujours là, envers et contre le temps…
Tout doucement
Je viens vous dire maintenant
Tout doucement
Bonsoir, merci
Pour tout cet amour
Hier et toujours
Je vous dis merci
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Tout doucement
Il faut que je vous quitte
Maintenant
Tout va si vite
Nous avons chanté
Nos cœurs enlacés
On s’est tout donné
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
Comme un sourire
(Michelle c’est toi, toi qui nous as donné ces joies
Toutes ces années-là)
On se reverra
Ces perles dans nos yeux sont des larmes de joie
Des souvenirs
On se reverra
Je reviendrai  vous voir
Vous serez toujours là
Comme un sourire
On se reverra »,
On se reverra…
Encore :
« Encore
Les moments forts
Les corps à corps
Faut les faire vivre encore plus fort
Mieux que les fleurs ça réchauffe le cœur
Encore
Faut protéger l’île au trésor
Prendre en photo multicolore
Les moments bleus
Ceux qui rendent heureux… ».
Prenez soin de vous !
Bientôt peut-être ces moments forts seront-ils à nouveau possibles…

A suivre...

lundi 4 mai 2020

Michèle Torr chante le temps…(27)

« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.




« Paris n’a rien vu quand vous leur disiez
Rira bien qui rira le dernier
Depuis un siècle c’est fait »,
Monsieur Cézanne.
Parenthèse en 2006 avec la sortie de La louve, contenant un inédit créé pour le centenaire de la mort du peintre aixois. C’est que pour lui comme pour Michèle Torr, il en aura fallu du temps pour gagner la reconnaissance des pairs et du public !
Mais la consécration a bien fini par venir…
« La main de Dieu en tombant des nuages
S’est posée tant de fois
Sur vous Paul Cézanne
Là où le ciel touche le chapeau
Vous étiez à égalité
Avec l’éternité ».


A suivre.