« Je n’ai plus le temps
De perdre du temps
Je n’ai plus envie
De gâcher ma vie… »,
Je n’ai plus le temps, 2019.
Les instants, les secondes, les heures, les jours, les mois,
les années passent et le temps avec, avec son lot de larmes et de déceptions,
avec aussi ses moments de grâce, de bonheur, qui imprègnent les cœurs d’une inévitable
nostalgie. 1983. Deux albums 33 tours. Deux disques d’or.
Une année faste.
1. « Midnight Blue
Dans l’église à genoux
Je pense aux années bleues
Où nous étions heureux… »,
Midnight Blue en Irlande.
« On a toujours tout partagé
Il y avait une complicité
En dix ans pas une ride au cœur
En vingt-quatre heures tous les malheurs… »,
Histoire d’aujourd’hui.
« Oh île
Un jour je partirai
M’endormirai
Pour mon dernier voyage
Sur l’île
Fille de l’infini
Larguant la mer
Larguant le ciel
D’étoiles
Oh île… »,
Ile.
« Un mois de soleil onze mois d’hiver
Nous deux c’est l’amour à l’envers
Y a plus de dialogue je vis à moitié
Amour en moi faut s’habituer…
Manque d’amour et manque d’affection
C’est l’heure de la séparation… »,
Si on m’avait dit qu’un jour…
« Tu peux refaire le monde
Même pour une seconde…
Change la vie
Deviens grand si t’es petit
Au moins pour quelques heures… »,
Change la vie.
2. « Adieu
Quand il y aura des larmes dans tes yeux
Quand tu auras le cœur un peu plus vieux
Quand tu auras la voix qui tremble un peu
Quand il y aura des larmes dans tes yeux
Quand tu auras le cœur un peu plus vieux
Quand tu auras la voix qui tremble un peu
Adieu
Quand tu te trouveras seul sur un banc
À regarder passer tous les amants
À regarder s'aimer quelques enfants
Qui oublieront le temps qui passe
Adieu ...
Quand tu te trouveras seul sur un banc
À regarder passer tous les amants
À regarder s'aimer quelques enfants
Qui oublieront le temps qui passe
Adieu ...
Tu seras seul avec ta croix
Les yeux baissés, le cœur sans joie
Il suffirait d'un mot de toi
Alors oublie et viens près de moi
Les yeux baissés, le cœur sans joie
Il suffirait d'un mot de toi
Alors oublie et viens près de moi
Adieu
Bien sûr, pour toi, il faut que l'on se quitte
Mais, tu sais, je dis les choses un peu trop vite
On n'a jamais l'amour que l'on mérite
Bien sûr, pour toi, il faut que l'on se quitte
Mais, tu sais, je dis les choses un peu trop vite
On n'a jamais l'amour que l'on mérite
Adieu
Quand le vent et la pluie te feront peur
Et que tu n'auras rien contre ton cœur
Et que tu seras seul avec tes pleurs
En écoutant le temps qui passe
Adieu ...
Quand le vent et la pluie te feront peur
Et que tu n'auras rien contre ton cœur
Et que tu seras seul avec tes pleurs
En écoutant le temps qui passe
Adieu ...
Tu seras seul avec ta croix
Les yeux baissés, le cœur sans joie
Il suffirait d'un mot de toi
Alors, oublie et viens près de moi
Les yeux baissés, le cœur sans joie
Il suffirait d'un mot de toi
Alors, oublie et viens près de moi
Adieu
Pourquoi partir ? Tu n'en as pas envie
Pourquoi me dire des mots de nostalgie ?
Pourquoi mentir à l'heure où tu m'oublies ?
Pourquoi partir ? Tu n'en as pas envie
Pourquoi me dire des mots de nostalgie ?
Pourquoi mentir à l'heure où tu m'oublies ?
Adieu
Tu aimeras des femmes et des chansons
Mais c'est dans mon cœur qu'il y a ta maison
C'est dans mes yeux qu'il y a l'horizon
De vivre tout ce temps qui reste
À deux ... »
Tu aimeras des femmes et des chansons
Mais c'est dans mon cœur qu'il y a ta maison
C'est dans mes yeux qu'il y a l'horizon
De vivre tout ce temps qui reste
À deux ... »
Adieu.
« Pour lui je reste son enfant
La mère de ses petits-enfants
Il a toujours été le même
C’est si peu dire combien je l’aime… »,
A mon père.
« Et tous les hommes passaient sans un regard
Pour la serveuse du café de la gare
Et les années passaient sur son chagrin
Elle comptait sur le dernier train
Et tous les hommes lui parlaient sans la voir
Un café l’addition bonsoir
Elle attendait l’amour tous les matins
A la pendule qui ne changeait rien… »,
La demoiselle.
« Ma petite fille je m’absente un instant
Je dois faire mon marché… »,
Maman.
« La Princesse de Clèves en mourait
De ses amours à l’imparfait
Madame Bovary s’en moquait
Scarlet O’Hara en pleurait…
Et moi je suis de ce temps-là
Où le chagrin était comme un lilas
Où les hommes rêvaient de nous
Bien trop sentimentales
Et eux tellement jaloux… »,
Romantique féminine.
« Ma ville d’enfance danse
Et les jours s’en vont
Comme les jeux d’imagination »,
Ma ville d’enfance.
« En 1900
Y avait des gens
Qui prenaient le temps
De prendre leur temps
De s’amuser
Et aussi de rêver
Je voudrais revoir
Des robes à crinoline
Je voudrais sortir le soir
Dans une hermine
Je voudrais t’emmener
Rêver dans mon ciné
Remonter dans le passé
Mais tu ne veux pas
Me laisser rêver
On n’a plus le temps
De s’amuser
De respirer
Le rire est démodé
Dans le métro
C’est pas du repos
Quant au dodo
C’est du boulot
Où est le temps
Le temps de 1900 ?
Je voudrais sortir le soir
Dans une hermine
Je voudrais t’emmener
Rêver dans mon ciné
Remonter dans le passé…»,
1900.
A suivre.