En prélude à la reprise de sa tournée intimiste « En concert avec vous » à
Pougues-Les-Eaux le lendemain, c’est donc avec Chanter, c’est prier et sa tournée des églises que Michèle Torr
repart « sur les routes » dès
le 4 novembre, et qu’elle viendra vous retrouver, à l’abbatiale Notre-Dame de
Belleville.
Chanter, c’est prier, rendez-vous au ton déjà résolument intimiste,
dans les églises et les cathédrales … Le répertoire de la chanteuse avait été
revisité et réorchestré par le talentueux Mathieu Chocat et ce fut un superbe bouquet de chansons que
ce tour de chant aux couleurs spirituelles. Elle y a interprété bien sûr
quelques-uns de ses "classiques" mais surtout des extraits de son
album, sorti en 2012, Chanter c'est prier,
qui regroupait une série de chansons ayant en commun d'évoquer la Foi, mais aussi l'amour
et la fraternité, empruntées à Obispo, Goldman ou Aznavour. Amour fraternel.
Amour des autres, « le plus grand, je crois… ». Elle y a donc chanté aussi certains titres de
son dernier album Diva, ainsi que
d'autres, venus de ses disques antérieurs, car l'expression de la Foi est
présente depuis longtemps dans son répertoire. Elle y a ajouté des chants de
Noël, s'est essayée au classique avec Charles Gounod ou Beethoven et nous a
permis de retrouver de grands auteurs compositeurs qu'elle affectionne, comme
Charles Aznavour, Georges Brassens, Jacques Brel ou Léonard Cohen. Enfin, elle
n’a pas manqué de rendre hommage à l'une
de ses "étoiles": l’amie des pauvres, Sœur Emmanuelle.
« Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche
le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur », Sœur Emmanuelle.
Belleville…L’occasion peut-être de la revoir dans la belle
sobre longue robe noire qu’elle avait choisie pour la circonstance…
Chanter, c’est prier
et En concert
avec vous, version intimiste.
Même formation musicale, avec Mathieu Chocat aux
arrangements et au piano, accompagné de Stéphane Trognon et de Pierre Schmidt.
Ainsi que des titres communs aux deux spectacles : J’en appelle à la tendresse, A mon père, Tout l’amour du monde, Je ne
veux chanter que l’amour, Un enfant c’est comme ça… et même l’invariable Emmène-moi danser ce soir. Mais aussi,
et ceux-ci sont davantage liés aux lieux de culte : Quand vint la grâce (Amazing grace), Son paradis c’est les autres
(en hommage à Sœur Emmanuelle), Mon ange,
Coupo Santo et l’Alléluia de
Léonard Cohen que vous réécouterez à coup sûr.
Peut-être retrouverez-vous la reprise de Quand on n’a que l’amour de Jacques Brel ou Midnight Blue en Irlande, auquel elle a renoncé au bout de quelques
dates mais dont l’atmosphère et les paroles correspondent bien aux églises…
Peut-être aussi aura-t-elle envie d’exploiter un peu plus
l’album Chanter c’est prier de 2012
en chantant, en plus de la chanson éponyme et du Notre Père, le lyrique Ave
Maria de Charles Aznavour à la place de celui de Charles Gounod qu’elle n’a
chanté qu’à Aix-en-Provence, ou le vibrant Je
crois en toi de Didier Barbelivien… A moins qu’elle ne leur préfère les
couleurs gospel de Chante (adapté de Didn’t it rain) ou de Fais-moi un signe, ou celles, plus
tendres, de Toi qui m’as tant donné
(Gracias a la vida, de Violeta Parra)…Et
si on pouvait enfin l’entendre interpréter son Dis-moi mon Dieu, sur l’enfance malheureuse, de 1977 ? Mais
tout cela, si on l’espère encore, on ne
peut qu’en douter…
Plus certainement chantera-t-elle, quelques semaines avant
Noël, Douce nuit (à moins qu’elle ne
lui préfère encore Le petit bonheur,
de Félix Leclerc). Mais c’est surtout la réentendre chanter La prière de Francis Jammes et Georges
Brassens et le merveilleux Le Noël de la
rue, emprunté à Edith Piaf, qui vous émerveilleront autant qu’ils vous
feront frissonner…
Avant une nouvelle « station », à La Garde, près
de Toulon dans le Var, en l’église de la Nativité, les 16 et 17 décembre…
Des rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.