A nouveau Sur les routes, elle est revenue sur
la scène de cette belle salle girondine moins de trois ans après sa dernière
prestation en ce lieu, qui datait en
effet du mois de janvier 2017. Après une brève première partie animée par
Richard Gardet et son orchestre, celle qui ne veut chanter que l’amour a
présenté un récital de 16 chansons devant un public chaleureux dont elle
recevait en retour de la sienne la belle
énergie car si elle paraissait en forme et se révélait bien en voix, les
spectateurs conquis ont particulièrement bien accueilli quatre des chansons de
son nouvel album Je vais bien, et très longuement applaudi La première chanson,
dédiée à la maman de la chanteuse et à ceux qui l’ont portée pendant tant
d’années , ainsi que Je n’ai plus le temps, où il est
question des femmes maltraitées en lesquelles elle a pu se reconnaître parfois…
Pour le reste, elle a interprété quelques-uns de ses tubes les plus
marquants : Emmène-moi danser ce soir, J’en appelle à la tendresse, A mon père,
Je m’appelle Michèle ou Discomotion, de même que des
chansons de quelques-unes de ses
« étoiles », à savoir ceux des chanteurs qu’elle admire le plus, comme
Edith Piaf, Félix Leclerc ou Léonard Cohen. Mais l’un des plus beaux, et des
plus tristes – hélas !- moments de la soirée est celui où elle a
interprété Un enfant c’est comme ça, après avoir dédié le spectacle à Vincent, le fils de Nanou*,
fidèle collaboratrice et amie, disparu à trente-huit ans dans de tragiques
circonstances. Un moment particulièrement émouvant dans une soirée du début à
la fin (à savoir une séance de dédicaces qui a immédiatement suivi le
spectacle) riche en émotions.
*à qui on pense très fort.
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