Dax, église Saint Vincent de Xaintes, le samedi 1° avril 2017, 11 heures.
Ave Maria
Ave Maria
Ave Maria
Toi qui fus mère
Sur cette terre
Tu souffris comme nous
Tu partageas nos peines
Allège nos chaînes
Vois nous sommes tous
Nous sommes tous
A tes genoux
Santa Maria
Santa Maria
Maria
Viens sécher nos larmes
Viens sécher nos larmes
Dans nos larmes implore
Implore ton fils pour nous
Amen
Amen
… Le chemin à l’envers. Dax. Dernière station
Pour t’accompagner jusqu’au bout de ton chemin
Aussi loin que j’(aur)ai pu
Sentinelle en secret d’un jardin partagé
Tu m’es venu bien tard tu es parti bien tôt
Voir ton cœur grand ouvert se briser à nouveau
Mais merci à la vie (et à Dieu si…)
D’avoir fait quelque part se croiser nos chemins
Et tant pis pour les larmes et le cœur qui se fend
Adieu Eric
Que le ciel te soit bleu à l’envers du chemin…
Extrait d’une
« lettre ouverte » à Eric :
"…Je voulais te dire
aussi que, puisque c’est le souhait exprimé par quelques-uns, et tant pis si ce
ne sont que des mots, (et peut-être aussi car cela m’aidera peut-être un peu à
affronter la suite), te dire ce que j’ai
l’intention de faire. Pour continuer de faire exister l’Admirateur.
C’était ton idée, ce
petit personnage fictif, qui laissait des fleurs dans la loge d’une chanteuse,
qui lui envoyait des lettres ou lui faisait apporter des cannelés, dont tu
avais trouvé le nom, et dont on avait défini l’esprit, avant de créer un
espace, sous la forme d’une page, cette page, où tu voulais recueillir les
témoignages d’autres admirateurs, où tu souhaitais aussi que je puisse déposer
mes mots, avec les tiens parfois, et ceux des autres donc, comme on déposerait
une offrande, mais sans que jamais on puisse être accusé d’être insincère.
D’abord, je vais
terminer ce qui est entrepris, A nos
beaux jours, par Laurent Chalumeau. Et puis ensuite, je n’ai pas eu le
temps de t’en parler, j’ai eu l’idée de parler du bonheur. Une chronique sur le
bonheur… ce serait bien, non ? Ça nous changerait les idées. Il y en aura
une aussi sur une certaine chanson, dont je t’avais parlé, et qui me tient
particulièrement à cœur. Bientôt. Mais je crois que je vais commencer par une
chronique sur la mort… C’est en essayant de penser à une chanson pour ces
tristes moments, et en me rappelant S’en
aller… que l’idée s’est imposée, comme une évidence. Des bouts de phrases
sont revenus à ma mémoire, évoquant la mort, ou m’évoquant la tienne. Michèle Torr chante la mort…Certains ne
manqueront pas de trouver cela de mauvais goût mais tant pis. Je vais le faire.
En hommage à toi. Ainsi peut-être continuera le compte à rebours. Ils
n’aimeront plus l’Admirateur. Normal, d’un autre côté. Sans toi, n’existant
plus que par moi seul, il va perdre beaucoup de sa personnalité. Il va perdre
de son irrévérence, de son insolence et de ces facéties, perdre aussi de sa
curiosité, de sa bonhomie, de son affabilité et de sa gentillesse. Il va
perdre de son audace et de son ouverture aux autres… Mais que restera-t-il de
lui ? D’accord, j’exagère un peu, je sais. J’ai joué ma partition dans ton
registre, et il a aussi de mon ADN…
Ensuite, on verra… »
Le reste, c’est une
autre histoire…
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