C’était il y a … un an, sortait sur le site de la chanteuse un nouveau et dernier
CD que l’on encore peut se procurer sur www.micheletorr.com
Tout l’Amour du Monde. C’est le CD souvenir de Chanter, c’est prier, merveilleux tour
de chant de la tournée des églises et
des cathédrales de Michèle Torr.
Quand la chanteuse chante comme elle prie, à tire d’aile et
en plein ciel, des chansons de Noël et des prières, pas forcément pieuses,
faisant sa profession de foi et d’amour, d’amour des enfants, d’amour des
autres, d’amour fraternel, d’amour universel, quand on n’a plus que ça…
Seule ou presque, loin de grands orchestres et des grandes
salles, loin des paillettes et des journaux à scandale, accompagnée seulement
de trois musiciens, avec sa personnalité et sa voix, elle se dévoile, vraie et
authentique, sans artifices… Encore et toujours plus proche de son public.
Elle consacre la première partie du chant à la foi (Notre
Père, Douce nuit, sainte nuit, Quand vint la grâce) avant d’en appeler
à la tendresse, et de rendre hommage à Sœur Emmanuelle dont le paradis,
c’est les autres, sous le regard bienveillant d’un ange ou d’un papa, avec
qui il est, parfois, difficile de partager ses sentiments…
Viennent ensuite des hymnes à l’amour : Tout
l’amour du monde, Quand on n’a que l’amour de Jacques Brel et Je ne veux chanter que l’amour,
puis à l’enfance avec le magnifique Noël
de la rue d’Edith Piaf qui nous emporte quelque part entre l’univers
poétique des Effarés d’Arthur Rimbaud
et celui, féérique, de La petite fille aux allumettes de Hans
Christian Andersen, le temps d’une chanson qui lui va comme un gant. Car
« un enfant c’est comme ça ! »
Le disque se clôt sur d’autres prières, celle de Georges
Brassens d’abord, puis Chanter c’est prier et l’hymne
provençal Coupo Santo, avant l’une des versions françaises de l’Halleluja
de Léonard Cohen, la plus sobre.
Tout l’amour du monde, album en live, précieux surtout pour les quatre chansons que Michèle Torr
n’avait jamais chantées auparavant, et
qu’elle ne chantera peut-être plus, qui s’y trouvent gravées : Douce
nuit, sainte nuit, Le Noël de la rue d’Edith Piaf, La prière de Georges
Brassens, Hallelujah, de Léonard Cohen. Et pour une voix qui ne fait pas
que nous
emmener danser…, encore plus profonde et plus grave, incandescente, telle une braise
enfouie, pour nous réchauffer, au cœur de l’hiver.
Alors n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site www.micheletorr.com pour vous le
procurer…
Comme toujours, un magnifique et vibrant hommage au talent de Michèle avec ferveur mais délicatesse. Quel plaisir de vous lire...
RépondreSupprimer