Alors entre le noir et le blanc, entre le deuil et la
renaissance, entre la protection et la mise à nu…partons à la découverte de
quelques symboles de cette tenue de cène.
La cape blanche,
c’est l’habit de tous les baptisés. C’est le vêtement blanc symbole de
l’amour que reçoit celui qui le revêt. C’est la couleur de Pâques et de Noël, et de la Vierge Marie… Dans notre culture, le
blanc qui est aussi dans certains pays la couleur de la tristesse, est associé
à la lumière et à la joie, à la pureté et à la perfection. Et parce que toutes
les couleurs réunies produisent le blanc, ce dernier évoque encore l’absolu, le
début ou la fin.
Le noir est bien sûr son opposé.
La robe noire, fourreau un peu théâtral de la grande chanteuse
qui se tourne vers la tragédie, couvre élégamment
le corps, le préserve du froid comme du chaud, cache autant qu’elle pare celle
qui la porte, mais laisse cependant apparaître sur l’épaule un peu de sa
nudité, un peu de ce qu’elle est, de sa vérité, dans les lumières souvent
teintées du bleu qu’affectionnent l’artiste et la femme.
Quelques bijoux discrets comme l’alliance à son cou, les
chaussures aux hauts talons avec lesquels marcher comme sur un fil, entre
équilibre et déséquilibre, au bord de la chute,
et un entêtant parfum de princesse orientale complètent la parure d’une
Cendrillon qui cacherait en sa splendeur la petite fille aux allumettes qu’elle
fut, qu’on ne se lasse d’admirer et qui continue à nous enchanter avec comme unique raison,
comme unique passion le goût de chanter. Son essentiel.
©ED & GD.
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