Une première allumette craquée et
nous voilà dans une grande salle aux sièges de velours rouge. Nous sommes à
Paris qu’un attentat vient de meurtrir, à l’Olympia qui s’enflamme pour Amour, toujours, le premier spectacle de
l’année que la chanteuse vient nous offrir.
« Devant les synagogues, les
mosquées, les cathédrales », elle en appelle à la tendresse et elle
chante, Je ne veux chanter que l’amour,
Tout l’amour du monde, Ils s’aiment, et alors, Je ne veux que toi…
Une deuxième allumette s’embrase
et nous voici au cœur de l’été, quelque part sur la place d’un petit village de
Provence, entre Berre l’Etang et Sénas,
pour fêter avec la chanteuse, pas très loin de là où elle a appris à chanter,
sous la musique de son professeur de chant, ses 50 ans de chansons. On y a bu,
dans l’air brûlant du Sud, à la coupe sainte, voyagé de Courthézon jusqu’à
Séville, et jusqu’au bout du monde. Mais
là, en Provence, elle s’est aussi muée en dame de charité pour quelques dates
éparses, du côté de Pertuis ou de Salon-de-Provence, pour la Sep Pays d’Aix ou
pour le Blé de l’espérance, au profit des enfants malades de l’hôpital…
Une troisième allumette flambe et
nous voici de retour à Paris, dans un théâtre idéal, d’or et de velours, un
café concert imaginaire, pour un spectacle intimiste où vont se succéder les
gosses et les femmes de Paris, réincarnés par une chanteuse inspirée qui sera
tour à tour une femme séparée de son homme par la guerre, ou bien trahie,
abandonnée par lui, ou encore une star du music-hall, une diva, un ange rouge et noir, affublé de plumes
multicolores, de strass et de paillettes, qui a chanté pour nous faire pleurer
autant que pour nous faire rire.
Une troisième allumette flambe et
nous voici de retour à Paris, dans un théâtre idéal, d’or et de velours, un
café concert imaginaire, pour un spectacle intimiste où vont se succéder les
gosses et les femmes de Paris, réincarnés par une chanteuse inspirée qui sera
tour à tour une femme séparée de son homme par la guerre, ou bien trahie,
abandonnée par lui, ou encore une star du music-hall, une diva, un ange rouge et noir, affublé de plumes
multicolores, de strass et de paillettes, qui a chanté pour nous faire pleurer
autant que pour nous faire rire.
Une quatrième allumette et nous
voilà sous la voûte d’une cathédrale ou d’une église, où la chanteuse prie
comme elle chante, à tire d’aile et en plein ciel, des chansons de Noël et des
prières, pas forcément pieuses, pour faire sa profession de foi et d’amour, d’amour
des enfants, tel celui qui demeure vif en chacun de nous, d’amour des autres,
d’amour fraternel, d’amour universel, quand on n’a plus que ça…
Alors maintenant, après ces
quatre spectacles que la Cendrillon à la voix d’or nous a offerts tout au long
de l’année, petits bonheurs tout en pleurs sur le bord d’un fossé, on n’a plus
qu’une envie, craquer à la fois toutes les allumettes qui nous restent pour
continuer de voir une étoile splendide illuminer nos nuits, et que cela dure
bien au-delà du seuil de l’année nouvelle…
Beau Noël à tous...
Beau Noël à tous...
©ED et GD.
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