« Un printemps
malgré tout
A marquer d’une
croix »,
Le mal de mai, 1977.
Et si on commençait par parler un peu de la Face B du disque
dont il sera question dans cette chronique?
Parce qu’il y a de « drôles de printemps » ou le
soleil nous attend, « avec la peur d’aimer, la peur de vivre… »,
parce qu’un printemps peut être à marquer d’une croix pour
de multiples raisons,
en raison du début ou de la fin de quelque chose,
d’une vie,
une naissance,
une mort,
une rencontre,
ou plus simplement un anniversaire,
l’anniversaire d’un moment heureux,
d’un mariage,
l’anniversaire d’une femme, d’un homme ou d’un enfant, que
l’on aime,
l’anniversaire d’une rencontre.
L’anniversaire d’une chanteuse…
La croix n’est qu’un signe, un pense-bête pour les étourdis,
ou bien, au point de non-retour, le signe de la fin,
d’un deuil, le deuil d’un amour, le deuil d’une amitié.
Et puis la vie qui continue, des projets se profilent, et
comme le feu qui couve sous la cendre des espoirs qui demeurent, des points de
suspension…
« Et j’ai le mal d’aimer
Au mois de mai
Il y a des aventures
Que l’on n’oublie jamais
Et j’ai le mal d’aimer
Au mois de mai
Si c’était aujourd’hui
Je recommencerais ».
Le mal de mai (car parfois le bonheur nous fait mal, et parfois
le malheur nous fait briller les yeux) c’est cela, l’histoire d’une rencontre, amicale, amoureuse, d’une promenade, heureuse, dans
Paris, au printemps, et tout à coup, comme dans La foule d’Edith Piaf, dans
les cris des jaloux,
« Et puis c’est le brouillard
Je ne sais plus très bien
Bousculé par la foule
Tu as quitté ma main
On ne s’est plus revus
Presque dix ans déjà
Un printemps malgré tout
A marquer d’une croix »,
c’est la déchirance, la séparation, sans qu’on y
puisse rien.
Une jolie face B, qui aurait toute sa place dans « un
coffret spécial…qui contiendra, entre autres, toutes les chansons que l’on
trouvait à l’époque sur les Faces B des 45 tours. » Pour rendre justice à
certaines de ces chansons, très belles mais que l’on a moins entendues et qui
sont un peu tombées dans l’oubli.
Mais Le mal de mai est la Face B du 45
tours dont la Face A est le véritable objet de cette chronique : il s’agit
d’Une
petite Française.
C’était il y a…
…quarante ans ces jours-ci. Le disque était sorti au début
du printemps et Michèle Torr s’apprêtait à partir pour Wembley Conference
Center de Londres, au Royaume-Uni, où devait avoir lieu le vingt-deuxième
Concours Eurovision de la Chanson, pour y représenter non pas la France mais la
Principauté de Monaco. Celui-ci, qui devait initialement avoir lieu le samedi 2
avril, a failli être annulé suite à une grève des techniciens de la BBC, avant
d’être reporté de cinq semaines au samedi 7 mai.
« En 1977, je venais d’enregistrer Une petite Française.
J’aimais cette chanson, je lui devinais un bel avenir. C’est donc très
confiants que mon équipe et moi l’envoyâmes aux différentes stations de radio
dans l’espoir qu’ils la diffusent avant sa mise en place chez les disquaires.
De fait, l’envoi eut des conséquences immédiates que j’étais loin de
soupçonner. Les programmateurs de Radio Monte Carlo craquèrent tellement pour
la chanson qu’ils me proposèrent de représenter Monaco à l’Eurovision. Bien
entendu, dans un premier temps, je refusai [car, après ma défaite au Luxembourg
en 1966, je m’étais juré de ne jamais recommencer]. Je n’avais aucune envie de
connaître à nouveau ce trac épouvantable. D’autant que j’avais un très gros
succès en France, je ne voyais pas l’intérêt
d’aller me mettre en danger face à des chanteurs inconnus. Mais ils
insistèrent, ils insistèrent beaucoup. Et je finis par accepter. Finalement, je
me dis que ce n’était pas moi qu’on jugerait mais la chanson, et qu’après tout,
ce serait l’occasion de participer à l’émission de variétés la plus regardée au
monde, avec la perspective d’une très belle promotion pour mon disque. Un
point, c’est tout ! »
Michèle Torr, La couleur des mots, JML Editeur,
2005.
Un peu avant de partir pour Londres, c’est sur le plateau
des Rendez-vous du Dimanche de Michel
Drucker que, le premier mai 1977, Michèle Torr vient chanter Une petite Française. C’est en compagnie
de Daniel Guichard que, aux alentours de quatorze heures, le présentateur
annonce la chanteuse, qui arrive sur le plateau, vêtue d’une longue robe à
volants. Elle vient de fêter ses trente printemps…
Ce jour-là, ce fut celui d’une rencontre: c’est la première
fois qu’un petit garçon de dix ans la découvrira, par écran interposé, et
qu’elle viendra, pour longtemps, habiter son cœur, ses pensées et ses rêves. Et
surtout ses oreilles. Il se rappelle encore le décor de fleurs psychédéliques
et le bouquet de muguet qui trônait sur le poste. … Et dès le lendemain, à
l’école, quand la maîtresse demanderait à chacun de raconter quelque chose du
week-end précédent, ce qu’il raconterait, bien sûr, c’est avoir vu, la veille,
à la télévision, une certaine Michèle Tor… Michèle Torr plutôt, corrigerait la
maîtresse, chantant Une petite Française,
avec laquelle elle allait représenter Monaco à l’Eurovision le samedi suivant…
Une rencontre. Un printemps à marquer d’une croix.
Et le samedi suivant bien sûr, le samedi 7 mai, il allait être là, devant la télévision, à attendre de revoir apparaître la chanteuse à qui il n’avait cessé de penser pendant toute la semaine.
Tout comme il serait là, quelque trente-quatre ans plus tard, le samedi 7 mai 2011, à Paris, Boulevard des Capucines, à l’Olympia, pour voir le nouveau spectacle de la même chanteuse, Avant d’être chanteuse, et fêter, en secret, un anniversaire au parfum de muguet…
Un autre samedi 7 mai au parfum de muguet, en 2011, à Paris, Olympia…
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Une petite Française (représentant Monaco, mais Monaco, ce n’est pas si loin de la Provence…) vint donc, non pas à Paris où elle était arrivée en 1963 pour signer son premier contrat (et où par ailleurs elle avait déjà vécu ponctuellement), mais à Londres…Certes, elle n’avait pas changé son nom (ni son prénom), du moins dans leurs sonorités, et ses jeux d’enfant étaient loin déjà. Car de ses épousailles avec la chanson étaient nés de nombreux succès et, en particulier, coup sur coup, l’année précédente, deux disques d’or lui avaient été remis pour deux albums sans titre, un de chansons « originales » (ou presque, dont le titre phare était Je m’appelle Michèle) et un de reprises de grandes chansons françaises, avec Jezebel en tête.
« C’est donc très détendue que je me rendis à Londres où se déroulait le Concours de l’Eurovision »,
Michèle Torr, La couleur des mots, JML Editeur, 2005.
La prestation de Michèle Torr fut la deuxième, après l’Irlande, sur les 18 pays qui participèrent au concours cette année-là. C’est Yvon Riolland qui dirigea l’orchestre. Avec 96 points, elle se classa au quatrième rang du Concours, derrière Marie Myriam pour France, le Royaume-Uni, (organisateur du concours cette année-là) deuxième, et son voisin, l’Irlande, troisième. 12 points de la Grèce et de l’Italie, 10 de la Suède, 8 de l’Espagne et de l’Autriche, 7 du Royaume-Uni, 6 de l’Allemagne, du Portugal et de la Suisse, 5 de l’Irlande et de la Finlande, 2 de la Belgique et d’Israël et 1 point du Luxembourg. Le seul pays à n’avoir attribué aucun point à Monaco, ce furent les Pays-Bas.
Une immense déception, pour un petit garçon entre autres, plus que pour la chanteuse elle-même apparemment…
« Et je terminai une nouvelle fois quatrième, face à la candidate française, Marie Myriam qui chantait -personne ne l’a oublié- L’oiseau et l’enfant. J’avais beau adorer ma chanson, il fallait bien convenir que la sienne surclassait les autres. De toute façon, ce nouvel échec n’avait rien de grave : mon disque se vendit aussi bien que celui de Marie. Et le meilleur restait à venir… »
Michèle Torr, La couleur des mots, JML Editeur, 2005.
Michèle Torr et Jean-Paul Cara
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« Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la Terre
Vois comme le monde le monde est beau… »,
Elle était peut-être plus « belle la chanson naissante des vagues, abandonnée au sable blanc », signée Joe Gracy et Jean-Paul Cara, peut-être, le petit garçon a bien essayé d’y croire, et c’est même ce disque là qu’il s’est fait acheter en premier, mais c’était l’autre, signée quant à elle par Jean Albertini, Olivier Toussaint et Paul de Senneville, qu’il préférait :
« Je ne suis pas Marilyn
Je n’aime pas la nuit
Et dans les magazines
Je ne lis pas ma vie
Je suis une provinciale
Je n’ai pas lu Pascal
J’ai une vie normale
C’est presque original… »
Il ne connaissait pas encore Pascal et son pari, il ne voyait que vaguement qui était Marilyn Monroe et ce n’était peut-être pas tout à fait vrai, tout cela, car une chanteuse, ça vit la nuit, et sa vie se trouve bien souvent étalée, volontairement ou non, tantôt pour un peu de pub, tantôt à son insu, sur les pages des magazines, et cela n’est quand même pas très normal…
« Je ne suis pas une idole
Qu’on aime et qu’on détruit
Je vis mes années folles
Toujours loin de Paris
Et sans avoir de Rolls
Il n’y a pas mieux je crois
Quand je vois quelques gosses
Qui jouent autour de moi… »
Il ne savait rien encore de SLC, des yé-yés, des sixtees, mais son idole, elle allait le devenir pourtant, et vivre aussi, quelques mois plus tard, à Paris, des « années folles », et passer des heures et des heures en voiture pour aller de ville en ville et chanter…
Et même venir, tout près de chez lui, chanter, cet été-là mais… ce ne sera pas pour cette fois, hélas ! Quand on est petit si petit, on ne fait pas toujours ce qu’on veut.
Et la Provence de devenir une sorte de Terre Promise…
« Une petite Française
Née en Provence
Quand elle avait quinze ans
Vint à Paris
Epousa la chanson
Ne changea pas son nom
Et la voilà
Devant vous aujourd’hui
Une petite Française
Née en Provence
Loin de ses jeux d’enfant
S’était enfuie
A-t-elle eu bien raison
De quitter sa maison
Pour se trouver
Devant vous aujourd’hui ? »,
Oh ! oui, pour lui, oui…
Alors le 45 tours, il se l’est fait acheter quelques jours après. Et ce fut le premier d’une longue série, avec dans l’ordre, J’aime, Je m’appelle Michèle, Il viendra, Une vague bleue, puis Petit Papa Noël, etc, etc.
A quoi tient une préférence, une élection ? On ne le sait jamais vraiment. Au contraste entre des couplets jetés comme des coups de griffe et un refrain pimpant et entraînant, à une voix tantôt acide comme un air de printemps, tantôt brûlante comme un soleil d’été, à une longue silhouette ceinte de volants de dentelle, à de longs cheveux blonds, à un éclair de glace au fond des yeux, à un sourire… A tout cela assurément et puis au reste…
Et l’histoire de l’enfant, me direz-vous, n’intéresse personne, c’est juste « un petit garçon » parmi tant d’autres, alors laissons-le là et continuons un peu l’histoire, l’histoire de la chanson.
« Elles traversent la rue
Et partent au bout du monde
Charmer un inconnu
Ou surfer sur les ondes
Du pavé des trottoirs
Aux balcons de Vérone
Elles flirtent avec l’histoire
De ceux qui les fredonnent… »
Toutes les chansons ont une histoire et celle-ci est donc
partie, Eurovision oblige, au bout du monde ou presque, puisque,
diffusée partout en Europe et au-delà, elle a fait l’objet de quatre
adaptations en langues étrangères, à savoir en allemand, en anglais, en
espagnol et en italien, tandis que la chanson en français sortait dans de très
nombreux pays du monde. C’est normal, ce n’est pas original, Une
petite Française n’a fait que suivre le chemin de Ce soir je t’attendais.
Michèle Torr a donc enregistré la chanson en allemand sous
le titre Die schönsten Blumen blühen auf dem Land (« Les plus belles
fleurs fleurissent dans la campagne »), en anglais sous le titre (I'm
Just) A Simple Country Girl from France (« Je suis une simple fille de
la campagne de France »), en espagnol sous le même titre qu'en français Une petite Française: Una Francesita, et en italien sous le titre La
mia canzone (« Ma chanson »). Le 45 tours en anglais ne semble pas
avoir été commercialisé au Royaume-Uni, mais il en existe des exemplaires avec
une pochette en papier glacé.
Die schönsten Blumen
blühen auf dem Land
Ich bin
kein großer Star, ich träume nicht von Ruhm
Und bei
Wein und Bier spricht man nicht von mir
Ich lebe
auf dem Land und will nicht in die Stadt
Die einem
Mädchen doch nicht viel zu bieten hat
Die
schönsten Blumen blühen auf dem
Land
Fast ganz
versteckt im Gras und unbekannt
Sie sind so
schön und scheu, ihr Duft ist völlig neu
Wer sie
nicht pflückt, der hat sie nie gekannt
Die
schönsten Blumen blühen auf dem
Land
Schon fast
zu schön für eine Männerhand
Denn wo der
Wind noch weht, die Sonne untergeht
Ist auch
das Leben frei wie die Natur
Ich hab’
ein großes Haus, die Wolken sind das Dach
Und der
schönste Schmuck ist der Tau im Gras
Ich lache
mit dem Wind und rede mit dem Sturm
Und du in
deiner Stadt bist nur ein armer Wurm
Die
schönsten Blumen blühen auf dem
Land
Fast ganz
versteckt im Gras und unbekannt
Sie sind so
schön und scheu, ihr Duft ist völlig neu
Wer sie
nicht pflückt, der hat sie nie gekannt
Die
schönsten Blumen blühen auf dem
Land
Schon fast
zu schön für eine Männerhand
Denn wo der
Wind noch weht, die Sonne untergeht
Ist auch
das Leben frei wie die Natur
(I'm Just) A Simple
Country Girl from France
I’ve gone through life merrily, I’ve always
found my way
I have
known what life means, I’ve never gone astray
But now I
need someone, someone to settle down
Live a life
that’s normal away from this old town
I’m just a
simple country girl from France
In my
world, city lives don’t stand a chance
You’ll hear
the birds’ sweet song, that’s where I pass along
Oh… that is
me – a country girl from France
I’m just a
simple country girl from France
Give me
some bread and wine and watch me dance
Some lover,
hear my plea, please show some sympathy
Remember me
– the country girl from France
Life has
its ups and downs, just livin’ in Paris
I said my life
is full, it won’t affect me
But now I
realise just how wrong you can be
Can’t you
see I’m lonely? Won’t someone please love me?
I’m just a
simple country girl from France
In my
world, city lives don’t stand a chance
You’ll hear
the birds’ sweet song, that’s where I pass along
Oh… that is
me – a country girl from France
I’m just a
simple country girl from France
Give me
some bread and wine and watch me dance
Some lover,
hear my plea, please show some sympathy
Remember me
– the country girl from France
La mia canzone
Se io sono qui, se dico sempre sì
Perdo contro te un po' di dignità
Ma so
quello che so, io so che perderò
E non m'importa se, tu vinci come un re
La mia canzone va nel cielo va
E cerca spazio sopra la città
Nessuna nuvola ci copre un attimo
L'amore mio ostacoli non ha
La mia canzone va nel cielo va
E cerca cose che al tuo corpo da
L'amore facile i caldi brividi
L'amore mio si perde in libertà (fine)
E se mi stanco io, allora, amore mio
Ti lascio solo qui e non ti dico sì
Un altro spazio avrò, e non mi pentirò
Se quando me ne andrò, un po' ci soffrirò
dal $egno al fine
Una Francesita
No me hagas suffrir
Apartate de mi
Si no sientes amor
Mejor dejemoslo
En septiembre me ire
Y todo
acabara
Y por ti
llorare
Y a ti que mas te da
Une petite Française soy para ti
Una extranjera mas para tu haren
Un cuerpo para estar
Las noches junto al mar
Una èxperiencia mas para olvidar
Une petite Française soy para ti
Una muñeca para pasear
Una conquista mas
Para un verano mas
Y que el invierno acaba por borrar
No puedes
entender
Que yo soy
algo mas
Que un cuerpo de mujer
Para poder jugar
Yo te quiero lo se
Y presiento el final
Mejor dejemoslo
Te quedan muchas mas
Une petite Française soy para ti…
En face B, Le Mal de mai, en français, en Allemagne
et en Espagne, excepté au Royaume-Uni (Une petite Française en français) et
en Italie, où a été choisie une version mi-française, mi-italienne de Vous qui passez sans me voir : Cosa farai di me.
A chaque pays, un pressage différent, avec la plupart du
temps la même photo pour la pochette, mais différemment cadrée, et une
typographie et des couleurs différentes, excepté en Allemagne, où une autre
photo a été choisie, pour la version française comme pour la version allemande.
Après cela, est sorti un nouveau 33 tours, Une
petite Française et ses plus belles chansons, une première compilation
chez AZ, qui comportait 12 titres. On
y retrouve Une petite Française, Le
mal de mai, Il viendra, Pour vivre heureux, Je m’appelle Michèle, Mister Melody,
Cette fille c’était moi, Une vague bleue, Un enfant c’est comme ça, Jezebel,
Parlez-moi d’amour et Un disque
d’amour.
A la suite des deux albums intitulés pareillement Michèle
Torr en 1976, le disque s’est vu certifié Or, moins d’un an après. Il a
été réédité en CD en 2000 chez Universal dans la collection Gold.
(Un -vrai ou faux?- disque d'or "Une petite Française" a été mis en vente sur le net il y a quelques mois avant d'être très vite retiré...) |
Entre temps, le titre Une petite Française… (ne pas
oublier les points de suspension !) a été choisi pour un superbe coffret
« long box » avec 60 chansons, en 1999.
On retrouvera une unique version en live d’Une petite Française sur l’album de
1996, Le meilleur de Michèle Torr en public, ainsi qu’un extrait de
la chanson (le refrain) dans le medley
de l’Olympia
2002 de même que dans celui de 2005.
C’est avec elle, bien qu’elle ne fasse pas partie du tour de
chant « Avant d’être
chanteuse » de l’Olympia 2011, que
Michèle Torr est apparue dans Les années
bonheur en mai 2011 pour la
promotion de son spectacle et de son Best
of 3 CD sorti en mars la même année.
Et bien sûr, on ne recomptera pas les compilations plus ou
moins « officielles » sur lesquelles on retrouve la chanson, ni les
rediffusions de la prestation du 7 mai 1977 lors des documentaires et des
multiples émissions consacrées au Concours. Une peut-être, à retenir, c’est le Symphonic
Show de 2004 où Michèle Torr a repris sa chanson accompagnée d’un
orchestre symphonique.
Marie Myriam et Michèle Torr: Age Tendre saison 2.
|
En 2007, pour la deuxième saison d’Age tendre, Marie Myriam et Michèle Torr se sont retrouvées sur
scène, et, pour le magazine Platine, pour un duo en photo.
En 2008, sur l’album Ces
années-là, la chanteuse cite sa propre chanson dans Si on se voyait ce soir :
« Si on se voyait ce soir
Assis sur un banc
Toi et moi quelque part
Comme avant
(Parlé) Comme avant
Quand tu
m’emmenais dans ce petit restaurant
Quand je
n’étais que cette petite Française
Que tu
séduisais en chantant
Mes
idoles et mes succès...».
« Et cette chanson
Me parle de toi »,
Toutes les chansons ont une
histoire, 2002.
Pour finir, vous l’aurez compris dès le début, le petit
garçon…
« Le gamin
(ou Le p’tit gars) c’était moi
J’étais là devant toi
Je t’écoutais d’en bas
Et j’étais bien comme
ça
Le gamin (ou Le p’tit gars) c’était moi
Et j’ai passé ma vie
Et des jours et des
nuits
A n’écouter que
toi… »…
a fini par se rappeler avoir aussi entendu cet air-là,
quelques mois plus tôt, et avoir vu la belle jeune dame blonde faire signer un
Livre d’Or à un chanteur nommé Johnny Hallyday lors d’une émission de
télévision.
On ne laisse jamais ses souvenirs, tous ses souvenirs, en
Provence ou ailleurs. Ils sont comme les oiseaux, ils reviennent…
Quant à l’avenir, la question qui demeure, c’est: Le
mal de mai, face B d’Une petite Française, fera-t-il
partie des titres choisis pour figurer dans le coffret dont l’enregistrement
est prévu pour la rentrée prochaine ?
En attendant, on pourra réécouter Une petite Française en
regardant le DVD Je m’appelle Michèle -
on y voit la chanteuse interpréter ce titre lors d’un Midi première en 1980, ainsi qu’un extrait dans un medley pour Stars, la même année - paru en avril 2017 chez Marianne mélodie. On retrouvera enfin un extrait de la chanson sur
le DVD de l’Olympia de 2015, Amour
toujours, et sur celui, Intimiste, du
Trianon, à paraître en coffret en juin 2017, puisque c’est par ce refrain-là
qu’a débuté puis s’est terminé le medley
qu’elle a interprété pour fêter, à deux reprises, dans la capitale, ses 50 ans
de carrière, avec Le Paris de Michèle
Torr.
A suivre, donc…
Ah ! Voilà un billet touchant ou vous racontez le début de votre passion pour Michèle Torr et ce fut là le 1er mai 1977 sur le plateau des "Rendez-vous du dimanche" avec le tube "Une petite Française" . Beau billet !!
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