Samedi 14 décembre 2013. Dernière date de la tournée Age
tendre dans le Sud-Ouest. Ce spectacle qui dure depuis 8 saisons, c’est le
résultat de ce que l’on pourrait appeler « la passion des artistes ». Un homme
a passé une bonne partie de sa vie à aimer, comprendre, faire évoluer les
artistes pour leur permettre de continuer d’exister dans la lumière des
projecteurs. Michel Algay est cet homme qui s’est engagé pour la cause de la
chanson dite populaire et le regard qu’il porte sur eux est étincelant comme au
premier jour. Nous nous devions d’ aller à Pau.
Après Hervé Vilard et Michel Orso, Julien Lepers annonce
Michèle Torr, les choristes entonnent Une petite Française et tout le monde
maintenant connaît la suite : Michèle sortant de sa maison aixoise, au bord de
la piscine dans le patio, signe de la main, arrivée sur scène par le côté
droit, le duo virtuel avec une toute jeune chanteuse de 16 ans dont on voit le
visage sur les écrans du fond, la moitié de Je m’appelle Michèle, de J’en
appelle à la tendresse, d’Emmène-moi danser ce soir, la performance : La
ritournelle, à cappella et sans micro, l’ovation, Chanter c’est prier (beaux
arrangements de Guy Mattéoni), une prestation sobre mais originale, et c’est
déjà fini.
A l’entracte, nous avons pu parler à Michèle lors de la séance de dédicaces et échanger
quelques mots avec elle : nous lui remettons le « Book », qui rassemble tous
les textes publiés et ceux qui le seront
bientôt sur la page de L’Admirateur. Oui, elle connaît, elle se rappelle la
brève entrevue à Bordeaux en février dernier au cours de laquelle nous nous
sommes présentés à elle, oui, elle a entendu parler de la page ; elle nous
demande si nous sommes journalistes, -non, pas du tout-, elle nous dit que
c’est bien écrit. «Continuez à alimenter…» ajoute-t-elle avant de confier le
book à Daniel Mecca.
Avant le début du spectacle, nous avons croisé Michel Algay,
qui se souvenait parfaitement de la discussion que nous avons eue à Bergerac
lors de la tournée Chanter c’est prier, et il nous a proposé de nous retrouver
à la fin du spectacle pour continuer à échanger. Après quelques péripéties, M.
Algay nous reçoit, nous offre un verre de champagne et la discussion commence,
nous parlons de tout ce qui se profile, Las Vegas, Paris où le Casino est confirmé
pour avril. Nous apprenons le nom de la troisième salle (laissons à l’entourage
professionnel le plaisir de l’annoncer) avant le Palais des Congrès qui serait
peut-être un peu décalé; M. Algay nous parle aussi des projets discographiques
-au pluriel-, avance des noms d’auteurs compositeurs dont certains font ou ont
fait partie du spectacle Age tendre… En compagnie de Mme Françoise Malet, nous
avons pu écouter trois maquettes, à titre purement consultatif bien sûr, dont
une en compagnie de Daniel Mecca…C’est donc un producteur qui permettra à la
chanteuse de bénéficier d’une belle et grande production, et cela risque de
surprendre bien plus que les fans. Finalement, Mme Malet et M. Algay nous
annoncent qu’ils nous invitent à rester pour le deuxième spectacle qui est sur
le point de commencer. A l’entracte, surprise, c’est encore nous, au revoir
Michèle ; nous reprenons la route…
Il y a des fois où le monde du spectacle peut en effet être
qualifié de magique et l’Admirateur est parti très loin au-dessus des nuages …
Merci donc à M. Algay, dont la tournée a connu le succès que l’on sait
aussi grâce à la présence récurrente de Michèle Torr, qui a finalement trouvé
en lui un producteur qui a foi en elle, en sa voix, et fait le pari de redonner
la place qu’elle mérite sur la scène française, après cinquante ans de
carrière, à la « seule chanteuse française capable d’habiter des chansons et de
leur mettre une âme »nous a-t-il confié.
© G.D. & E.D.
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