Une jolie émission sur Radio Aix-les-Bains Muzik 73, le
jeudi 23 février 2017, qui prouve que l’on peut évoquer Michèle Torr sans
diffuser sempiternellement les mêmes chansons. Ainsi a-t-on pu entendre, à
l’exception de Emmène-moi danser ce soir,
inévitable, une série de titres plus confidentiels mais heureusement choisis,
de Rire
ou pleurer à Route 66, en passant
par Seule ou Dans le blues de l’amour.
Si une grande partie de l’émission a été consacrée aux
années soixante que Lionel, l’animateur, semblait connaître mieux, il a
commencé par évoquer, délicatement, sans citer le nombre d’années, un
anniversaire un peu spécial qui va avoir lieu ce printemps, avant de donner une
fois de plus l’occasion à la chanteuse de revenir sur son enfance, au cours de
laquelle sa foi a éclos, les cours de chant que Madame Viaud lui a dispensés
gracieusement, son goût pour les chansons de Piaf, ses premiers concours de
chant dont le premier, à Courthézon, où elle a chanté Bonbons, esquimaux, chocolats d’Annie Cordy, et surtout On
chante dans mon quartier, à Avignon, où elle a pu, grâce à sa victoire avec
Exodus, se produire en première
partie de Jacques Brel avant de signer
son premier contrat et d’enchaîner avec ses premiers disques. Elle a ensuite
parlé de sa tournée avec le Golf Drouot et de son premier Olympia, avec Claude
François, puis de ses deux participations à l’Eurovision, en 1966 et 1977. Elle
est revenue sur les circonstances de son passage des disques Philips aux
disques AZ, grâce à Paul de Senneville, avant de se rappeler les deux festivals
importants auxquels elle a participé : Tokyo et Rio, où elle représentait
Monaco. Les années de gloire ont été vite parcourues avec la présentation de
l’album Emmène-moi danser ce soir et de
l’Olympia 80 puis Lionel a insisté
sur un aspect moins connu du répertoire de Michèle Torr : si elle peut en
effet se glorifier d’avoir collaboré avec une palette très large d’auteurs et
de compositeurs, elle a aussi écrit elle-même un certain nombre de chansons,
surtout sur l’album Seule qui a marqué le
début de son « indépendance » en matière de production. Ensuite, ce
sont les albums Donner et surtout Diva qui ont été mis à l’honneur.
Avant la conclusion : la tournée intimiste qui passera par Allevard ce 3
mars 2017, où l’on réentendra en particulier une chanson extraite de la Tournée
des églises, Halléluja, de Léonard Cohen, en version française.
Quelques inexactitudes : la chanson de Gainsbourg pour
Michèle Torr s’intitule Non à tous les garçons,
l’Olympia avec Claude François a eu lieu en décembre 1964 et ce n’est pas au
Palais des Sports avec un spectacle symphonique que Michèle Torr a fêté ses
cinquante ans de carrière en 2016, mais à l’Olympia et au Trianon en 2015…
Pour terminer sur cette sympathique émission qui, rediffusée
les 24, 26 février et 2 mars, a connu un vif succès, avant de la retrouver à
Allevard, à 19 heures 30 salle La Pléiade, une jolie définition du trac selon Michèle
Torr : « J’avais les genoux qui claquaient des dents » !
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