Sylvain Cormier
22 juin 2023CRITIQUE
• Musique
Bien sûr, il a Sylvie, Françoise et Sheila. Ce sont elles
que l’on réunit à la une de Mademoiselle Âge tendre en 1966. Michèle Torr est
pourtant, de loin, la meilleure chanteuse de toutes. Timbre, puissance,
élégance, elle a tout sinon l’éclat des étoiles. Quoi qu’elle ait chanté en six
décennies, l’interprète au goût impeccable ne sait qu’embellir. Les 465 titres
de ce boîtier en témoignent… discrètement. Elle a surtout été celle qui parlait
de la vie des gens, simplement et justement, de l’adolescence (C’est dur d’avoir 16 ans) à l’âge mûr (Emmène-moi danser ce soir). Quand elle
évoque les années yéyé, c’est presque de l’extérieur (Discomotion, en 1979 : « Sylvie, Johnny étaient mes amis »).
Souvent, elle émeut, là où les copains-copines du twist brillent. On notera la
présence de notre Donald Lautrec, le temps d’un duo pour le très mauvais film Le Diable aime les bijoux. Si tu pars,
en deux versions, dont une rarissime. Même ça, c’est bien fait.
https://www.ledevoir.com/culture/musique/793409/coffret-l-integrale-des-enregistrements-1964-2019-michele-torr
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