A propos de La prière Sévillan(n)e, (avant-)dernière
chanson de l’album A mi-vie, en 1993, Michèle Torr a déclaré: « C’est une
chanson espagnole que je connais depuis très longtemps. C’est Pierre Grosz qui
en a signé le texte français mais l’idée est de moi. J’aurais dû la
cosigner » (Platine, 1997).
Salve rociera est aussi connue sous le titre Salve
a la Virgen del Rocío ou Salve del olé.
Composée par Manuel Pareja Obregón, les paroles en sont
signées Rafael de León.
La transposition de cette prière où Olé est une interjection exprimant l’admiration face à la
Vierge, « bergère céleste vénérée par le peuple », « source de
bonheur et rosier de beauté », « mère à la pureté virginale », dans
l’univers de la corrida coulait presque de source…
« Laissez passer Maria
A cinq heures à la plaza
Surtout ne lui parlez pas
Elle ne vous entendrait pas
Laissez laissez Maria
Tout pour elle s'arrête là
Quand son fils son seul credo
Marchera vers le toro
Olé Olé
Olé Olé…
Olé Olé
Olé Olé...
Et quand il sera tout près de toi
Et quand sa corne enroulera ta muleta
Olé Olé
Olé Olé…
Olé Olé
Olé Olé...
Mon amour, si ta vie s'en allait
Je n'aurais plus qu'à te rejoindre au ciel
Laissez passer Maria / Dios te salve Maria
A l'heure de la faena
Quand la foule se lèvera
Rien d'autre n'existera
Laissez chanter Maria
Laissez-la prier tout bas
Ecoutez monter son âme
Dans la prière sévillane
Olé Olé
Olé Olé…
Olé Olé
Olé Olé...
Et quand il sera tout près de toi
Et quand sa corne enroulera ta muleta
Olé Olé
Olé Olé…
Olé Olé
Olé Olé...
Mon amour, si ta vie s'en allait
Je n'aurais plus qu'à te rejoindre... si tu mourais
Laissez passer Maria / Dios te salve Maria
A cinq heures à la plaza
Surtout ne lui parlez pas
Elle ne vous entendrait pas ».
A suivre.
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