En prélude au Paris de Michèle Torr, des émissions de télé, des reportages dans des
magazines, des engagements associatifs et culturels….Ce printemps 2014 aura été
marqué par des apparitions régulières
dans les médias. Il nous parait intéressant, avant de partir
savourer le soleil de l’été, pour ceux
qui auront la chance de partir…, de dresser un petit bilan de ce
«Printemps de Michèle ».
Côté presse...
Côté presse...
La fête des grands-mères du premier dimanche de mars aura
valu à Michèle Torr, accompagnée de deux de ses petits-enfants, la couverture
du magazine Nous Deux et un article
de deux pages, signé David Lelait Helo, à l’intérieur. Jolies photos prises
chez elle, à Aix-en-Provence. Interview dans laquelle elle parle de la grand-mère
qu’elle est mais aussi de sa grand-mère Paula, dont il a été question dans le
témoignage de Jean-Claude Paris diffusé en mars sur la page et le blog Michèle
Torr – l’Admirateur (mtadmirateur.blogspot.fr).
Après juste une petite photo dans un numéro antérieur, on a
trouvé une interview inédite de Michèle Torr, effectuée lors de la croisière
Age tendre, dans le dernier numéro d’avril de France Dimanche. On l’y voit en famille, et surtout elle y déclare
combien elle est heureuse de se sentir « épaulée » par Michel Algay
dans la préparation de sa rentrée et du Paris de Michèle Torr.
Il n’y a peut-être pas grand-chose dans le numéro de Platine du 9 mai 2014 (affiche du Paris
de Michèle Torr et du concert de Pertuis du 8 juin en deuxième de couverture,
affiche de Rendez-vous avec les stars en quatrième de couverture, trois toutes
petites photos prises lors de la croisière Age tendre à l’intérieur). Beaucoup
plus intéressante est l’interview de Dominique Besnéhard qui parle à plusieurs
reprises de Michèle Torr, avec qui il avait
tourné quelques jours auparavant La parenthèse inattendue. Voici ce
qu’il dit d’elle :
« A Houlgate, j’ai vu une tournée de plages avec Les
Lionceaux et Herbert Léonard, ainsi qu’une tournée d’été au casino avec Michèle
Torr, Hervé Vilard et Christophe… » « J’achetais aussi Michèle Torr
que j’aimais car elle représentait bien la femme populaire, alors que je
n’aimais pas Mireille Mathieu, qui chante bien, mais ne dégageait aucune
sexualité ».
A la question « Est-ce que ce sont des artistes que tu
écoutes toujours ? » il répond:
« Michèle Torr, je la vois chaque fois qu’elle passe à
Paris, car je trouve qu’elle a une voix magnifique. J’ai même eu la surprise de
la retrouver dans « La parenthèse inattendue … »
Et c’est la seule artiste
qu’il cite.
« Michèle Torr m’a dit qu’elle avait aussi fait un film
dément en Espagne et qu’elle l’avait en vidéo…Il faut absolument que je le
voie… (Ndlr « Las joyas del diablo » avec Mick Michel, de 1969 –
c’est Platine qui a offert la vidéo et l’affiche espagnole du film à Michèle).
D’ailleurs je vois bien Michèle faire un rôle populaire dans un téléfilm. Elle
pourrait toucher les gens… »
Alors on peut se demander pourquoi, alors que la couverture
du magazine en noir et blanc est titrée Sylvie, Line, Dalida…Dominique Besnéhard
raconte « Mon festival de stars… », il n’y a ni le prénom, ni
la photo de Michèle Torr dessus, et pourquoi aucune photo des deux n’illustre
l’article. Peut-être que Platine se prépare à fêter plus
« visiblement » les 50 ans de carrière de la chanteuse ?
En tout cas, Michèle Torr était bien présente à
l’anniversaire de Dominique Besnéhard en janvier 2014, au Théâtre du Rond-Point
(photos dans Paris-Match et dans Le Point au début du mois de février),
et lui a bien été présent aux Olympias de Michèle Torr, en particulier en mars
2005.
Cela nous ramènera
bientôt à parler des relations qu’il y a eues entre Michèle Torr et le cinéma,
ou le métier d’actrice.
La diffusion de La parenthèse inattendue aura évidemment été
l’occasion de voir en photo Frédéric Lopez et ses trois invités faisant une
promenade à vélo dans la plupart des magazines
de programmes télé.
A l’occasion de la diffusion du spectacle de la dernière
tournée Age Tendre dans les cinémas, le magazine Ici Paris a, la semaine du 13 au 20 mai, publié un article de 2
pages dans la Rubrique Parfum d’hier, consacré à la chanteuse, pour la deuxième
fois, après celui d’août 2008, alors que Michèle effectuait la Tournée Ici
Paris dont elle était la vedette. Sa vie y est brièvement retracée à travers
une série de photos d’époques différentes, avec son père, ses enfants, sa sœur,
Christophe, son premier mari Jean Vidal, ses animaux…mais le Paris de Michèle
Torr est y aussi annoncé, avec la date
de l’Olympia en 2015, ainsi que le concert de Pertuis du dimanche 8 juin 2014.
Côté Télé….
On a vu Michèle Torr à la télévision dans plusieurs
émissions dont elle a été l’une des invitées d’honneur :
- Toute une histoire,
avec Sophie Davant, dans « L’histoire
continue », au mois de mars ; un reportage rapide sur la carrière
de Michèle, accompagné de quelques questions traditionnelles …On y a entendu
Herbert Léonard, Jean-Raymond Peyronnet et Julien Lepers parlant de la
chanteuse et l’amie « aux pieds sur terre » qu’elle est devenue et reste
pour eux, mais l’animatrice par les questions posées continue d’enfermer l’artiste dans les clichés
habituels sans se soucier vraiment de lui donner le temps et la possibilité de
montrer autre chose d’elle-même. Michèle toujours sur ses gardes reste calme et
respectueuse, et joue le jeu de l’animatrice en répondant superficiellement aux
questions avant de présenter brièvement ses projets pour 2015. Le spectacle de
Las Vegas est évoqué, mais évincée la
possibilité pour la chanteuse de montrer qu’il s’agit aussi de conquérir un
nouveau public : « Vous partirez avec vos fans ? ».
- Les chansons
d’abord, avec Natasha Saint-Pier, le dimanche 20 avril, aux côtés
d’Emmanuel Moire et surtout d’Amandine Bourgeois qui avec une reprise un peu
décalée et convaincante d’Emmène-moi
danser ce soir a montré que de jeunes interprètes peuvent s’intéresser à
ses chansons. Michèle Torr y a aussi chanté, avec les chanteurs de la troupe de
l’émission, J’en appelle à la tendresse, un
extrait d’Une petite Française, et,
seule, Je m’appelle Michèle.
Encore ? Mais il s’agissait surtout d’annoncer là aussi le nouvel album,
la tournée Rendez-vous avec les stars
et Le Paris de Michèle Torr, alors
que rien ne paraît encore tout-à-fait défini. Cependant il semble au fil de
l’émission que l’animatrice privilégie sans le vouloir ses jeunes collègues
chanteurs qui maitrisent parfaitement les rouages de la télé et de la
communication. Jeux de regards complices et séduisants, mots-clefs dans les
réponses qui accrochent, temps de parole sans rien laissé au hasard…tant de
techniques qui s’apprennent et qui s’expérimentent. Une émission malgré tout chaleureuse
et sympathique.
- Un passage par le Carolina
Show, « émission télé sans caméra » ! le 24 avril 2014, dont
on a pu voir un extrait sur You Tube : Michèle Torr chantant Emmène-moi danser ce soir…
- On a aperçu Michèle dans Sept à huit, le dimanche 10 mai, filmée très brièvement au sortir de sa cabine, puis lors d’une séance
de dédicaces au cours de la croisière Age Tendre, dont elle a été présentée
comme la star…
- …et dans Les grands
du rire : Etoiles de légende,
en même temps que Frédéric François, avec des extraits de l’Olympia 2011 ;
sa rentrée y a aussi été annoncée :
« Malgré le bonheur que cultive Michèle dans son
domaine d'Aix, elle est, comme je le disais tout à l'heure, sans cesse sur les
routes. Elle ne se contente pas de sillonner la France, elle s'exporte très
loin. En mai 2015, pour la première fois de sa vie, elle sera sur scène à Las
Vegas. Cette année 2015 sera chargée pour Michèle qui fêtera ses 50 ans de
carrière avec panache. En janvier, elle sera à l'Olympia et en octobre, elle
sera au Palais des Congrès de Paris. Un demi-siècle s'est écoulé et les
Français aiment encore Michèle ».
-Mais c’est surtout La
parenthèse inattendue qui était …attendue par tous les fidèles admirateurs.
Michèle y était plus à l’aise, moins stressée qu’elle ne le paraît d’habitude
en télé, et pas du tout en représentation, loin de toute affectation. La scène
dans le grenier lui a permis d’adopter une autre manière de se tenir en télé,
de s’asseoir dans un fauteuil, de se positionner par rapport aux autres :
rester discrète tout en tenant la caméra sur soi. La scène du vélo est un autre
exemple, à l’aller en dernière position, au retour sur son initiative en
première position. On y a retrouvé plus que découvert une femme capable d’être
tour à tour drôle, secrète, touchante, attentive, discrète, qui a confié à
demi-mots des douleurs que l’on devinait mais dont elle n’a pas souvent
parlé : les détails concernant les heures qui ont précédé la mort de sa
mère, la dépression qui a suivi, son père se détournant d’elle à la naissance
par ailleurs salvatrice de son fils, le souvenir de son premier mari (le
divorce, les dettes, la défection de son équipe)…Des moments d’intimité certes
un peu convenue mais empreints de sincérité, et on a bien senti la
bienveillance de ses comparses : l’attention de Jérémy Ferrari, la
délicatesse de Dominique Besnéhard et de Frédéric Lopes à son égard. Un moment
paisible, plein de quiétude.
La chanteuse a connu beaucoup d’émissions de télé où
l’objectif était seulement de faire son métier, celui de chanter, mais
aujourd’hui, les chanteurs doivent aussi
présenter en très peu de temps leur curriculum vitae afin de promouvoir un
spectacle ou un projet. On peut le regretter mais la télé actuelle est ainsi
faite et personne n’y peut rien. A chacun de s’adapter à cette manière de
fonctionner. Pour cela il faut se préparer
aux interviews, essentielles pour vendre des disques et remplir des salles de
spectacle. Dans cette télé qui à la fois flingue et construit, qui lui
permettra cet automne de mettre enfin davantage
en valeur les vrais aspects de ses 50 ans de carrière ?
Peu de galas après la croisière Age tendre du mois de mars, à part une apparition inattendue à Périgueux le samedi 5 avril pour la « Tournée supplémentaire » ou « Petit Age tendre » en remplacement au pied levé de Bobby Solo.
Mais il est certain que terminer en triomphe avec une salle
comble le festival Brassens de
Vaison-la-Romaine, où se sont succédés cette année Romain Didier, Georges
Chelon et Thomas Fersen, ce n’est pas rien, et, même si sa venue semble avoir
créé un début de polémique (voir article de René Troin sur le blog mtadmirateur.blogspot.fr), cela prouve
encore, si besoin était, que Michèle Torr est bien plus qu’une simple vedette
de variétés, elle est bel et bien une « grande dame de la chanson
française » comme on a coutume de le dire, et peut encore plus orienter
son tour de chant vers des chansons « à textes », dans la belle
tradition de cet art considéré parfois injustement comme mineur, et des
compositions plus exigeantes. Qu’en plus d’Alice Dona, présente ce jour-là,
s’ajoute le nom de Georges Chelon pour les nombreux auteurs-compositeurs
potentiels du prochain album est à ce titre très significatif. Toujours est-il
que la presse régionale et Internet ont souligné cette prestation remarquée.
« L’espace culturel a fait salle comble ce dimanche,
pour le dernier concert du festival Brassens. C’est un Georges Boulard ému qui
a accueilli « l’enfant du pays » en la personne de Michèle Torr.
[…] De sa voix chaude et puissante Michèle Torr a, dès la
première chanson, conquis le public. De La
prière sévillane à Emmène-moi danser
ce soir, avec L’envie d’aimer et
aussi De Courthézon à Vaison (NB: Le
pont de Courthézon) qu’elle a interprété en duo avec sa petite fille, c’est
sous un tonnerre d’applaudissements que l’artiste a clôturé en beauté le
Festival Brassens 2014 ». La Gazette locale.
Michèle Torr à Vaison ? Lorsqu’elles ont découvert, à la suite de ceux de Philippe Forcioli, Céline Caussimon, Jean Duino, Pauline Paris, Gilbert Laffaille, etc ., le nom de la « petite Française née en Provence » tout en bas du programme de l’édition 2014 du Festival Brassens de Vaison-la-Romaine, « [c]ertaines âmes bien intentionnées (mais totalement improductives) » ont reproché aux organisateurs, parmi lesquels Jean-Marc Dermesropian, à qui j’emprunte les propos entre guillemets, « d’avoir invité une “chanteuse de variété” à une manifestation “culturelle” ». Les mêmes, on le devine, n’ont pas réservé leur place pour le gala de clôture. En revanche, ils ont été nombreux, parmi le public fidèle de la chanteuse populaire (cinquante ans de carrière, pile cette année), à être « séduits par l’ambiance [du] festival ». Ceux-là, « qui ne se seraient jamais déplacés à Vaison pour écouter un “chanteur à texte” », ont promis de revenir l’année prochaine. Et si les responsables du festival en profitaient alors pour effacer la dernière frontière, en proposant un co-plateau Rémo Gary/Nicoletta ? (On se calme ! Ce n’est qu’un exemple…). Le public de cette dernière, dont je vois d’ici (même si Vaison-la-Romaine, ce n’est pas la porte à côté) qu’il n’est plus tout jeune, découvrirait avec bonheur qu’on fait encore des chansons comme du temps de Brel – qui fut si populaire. Et les belles âmes d’il y a quelques lignes, pour peu qu’elles renoncent aux œillères au profit des oreilles, réaliseraient que la “variété”, c’est peut-être plus facile à écrire mais qu’il faut une voix pour chanter ça, que tout le monde n’a pas. On en reparlera.
René Troin
http://www.crapaudsetrossignols.fr/index.php/2014/06/06/la-derniere-frontiere/
La dernière frontière.
Michèle Torr à Vaison ? Lorsqu’elles ont découvert, à la suite de ceux de Philippe Forcioli, Céline Caussimon, Jean Duino, Pauline Paris, Gilbert Laffaille, etc ., le nom de la « petite Française née en Provence » tout en bas du programme de l’édition 2014 du Festival Brassens de Vaison-la-Romaine, « [c]ertaines âmes bien intentionnées (mais totalement improductives) » ont reproché aux organisateurs, parmi lesquels Jean-Marc Dermesropian, à qui j’emprunte les propos entre guillemets, « d’avoir invité une “chanteuse de variété” à une manifestation “culturelle” ». Les mêmes, on le devine, n’ont pas réservé leur place pour le gala de clôture. En revanche, ils ont été nombreux, parmi le public fidèle de la chanteuse populaire (cinquante ans de carrière, pile cette année), à être « séduits par l’ambiance [du] festival ». Ceux-là, « qui ne se seraient jamais déplacés à Vaison pour écouter un “chanteur à texte” », ont promis de revenir l’année prochaine. Et si les responsables du festival en profitaient alors pour effacer la dernière frontière, en proposant un co-plateau Rémo Gary/Nicoletta ? (On se calme ! Ce n’est qu’un exemple…). Le public de cette dernière, dont je vois d’ici (même si Vaison-la-Romaine, ce n’est pas la porte à côté) qu’il n’est plus tout jeune, découvrirait avec bonheur qu’on fait encore des chansons comme du temps de Brel – qui fut si populaire. Et les belles âmes d’il y a quelques lignes, pour peu qu’elles renoncent aux œillères au profit des oreilles, réaliseraient que la “variété”, c’est peut-être plus facile à écrire mais qu’il faut une voix pour chanter ça, que tout le monde n’a pas. On en reparlera.
René Troin
http://www.crapaudsetrossignols.fr/index.php/2014/06/06/la-derniere-frontiere/
Ensuite Michèle Torr s’est produite à l’Olympia en invitée d’honneur de Jean-François Gérold, Le Condor, le
jeudi 8 mai pour interpréter avec un grand orchestre la Coupo Santo et ainsi
participer à un tableau visuel et sonore apparemment aussi magnifique que typiquement provençal.
Une aventure à suivre ?
Michèle, ses
petits-enfants, Romain Vidal et Henri Lafon .
Photo Christian
Servandier.
Enfin, concert à Pertuis
le dimanche 8 juin 2014 au profit de la recherche contre la sclérose en plaque.
Lors de La parenthèse inattendue, Frédéric Lopez a bien souligné qu’il ne
s’agissait pas d’une « posture ». Qu’entendait-il par là ? On
sait bien que parfois des chanteurs et autres artistes participent à des œuvres
caritatives plus pour redorer leur image que par véritable conviction, et il en
résulte que tout engagement de cette sorte, si désintéressé soit-il, devient
suspect, ce qui en l’occurrence ne saurait être le cas puisqu’on comprend bien
que, émotionnellement et personnellement impliquée dans cette lutte, si Michèle
Torr organise de telles manifestations, c’est plus pour soutenir son fils et les
professeurs du CHU de Marseille que pour se faire de la publicité, et si elle se sert des médias c’est pour faire
en sorte que la salle se remplisse et que le maximum d’argent soit récolté.
Cette année, ce sont François Valéry, Stone, Claude Barzotti et de nouveau
Stella Mattéoni qui assurent avec elle le spectacle.
A l’occasion de la remise des bénéfices du spectacle de l’an
passé au professeur Pelletier au CHU La Timone à Marseille, le 29 mai 2014, en
présence de Michèle Torr, de son fils Romain Vidal et de ses petits-enfants
Charlotte et Samuel, Henri Lafon, premier adjoint au maire de Pertuis, a
déclaré à Jacques Brachet, pour son
magazine en ligne Evasionmag:
« Nous avons déjà plus de mille locations et l’an prochain,
si nous recommençons, ce que nous souhaitons tous car nous voudrions que cela
devienne un rendez-vous annuel, nous devrons ajouter des gradins ! »
C’est aussi l’occasion de rappeler que Michèle Torr s’est
notamment engagée auprès de Sœur Emmanuelle, en organisant en janvier 1984 un
gala au profit des chiffonniers du Caire, puis, toujours aux côtés de Sœur
Emmanuelle, pour les enfants du Soudan avec les « mardis de Michèle »
et un concert annuel à leur profit pendant quelques années. Elle a aussi été la marraine de l’association
Ressource, à Aix, contre le cancer et, dès les années 90, elle est devenue aux
côtés de Daniel Auteuil la marraine d’une association contre la sclérose en
plaque, sans révéler (le savait-elle à l’époque?) que son fils était
atteint :
« Ses multiples activités lui laissent encore le temps,
depuis un an, d’être la marraine, avec Daniel Auteuil pour parrain, de
l’Association de la sclérose en plaque » (Geneviève Coste, Télé 7 jours,
1991 (à l’occasion de la sortie du 45 tours Ophélia) « Une maladie encore
incurable. Les malades sont souvent délaissés par leur conjoint et il n’existe,
en France, que quatre centres hospitaliers. Le cinquième sera bientôt créé en
Avignon » avait-elle annoncé. Son engagement ne date donc pas d’hier.
C’est apparemment un concert à guichets fermés, dans une
chaude ambiance, qui a eu lieu le dimanche de Pentecôte à Pertuis. Il n’y a eu
cette année ni chansons inédites, ni duos comme l’an passé avec Hervé Vilard et
La chanson des vieux amants, mais
Michèle a chanté ses grands succès, dont certains avec sa petite-fille
Nina : Emmène-moi danser ce soir,
Une vague bleue, Le pont de Courthézon, Chanter c’est prier…avant
que tous les artistes la rejoignent sur la scène à la fin du spectacle sur
l’air de la Coupo Santo pour recevoir une standing-ovation. Et un reportage a été tourné par France 2 pour une prochaine diffusion dans l'émission Toute une histoire.
http://ville-pertuis.fr/index.php/fiche-actu-2865…
Ce printemps finalement pas si tranquille se termine par la
participation de la chanteuse, toujours pour faire connaître la même
association (Sep Pays d’Aix), aux Flâneries
d’art contemporain d’Aix-en-Provence,
organisées par Andréa Ferréol, le samedi 14 juin 2014, avec une séance de
dédicaces et la lecture de lettres (échanges épistolaires entre mères et
filles), occasion aussi de montrer encore une envie, une tentation de toucher
le métier d’actrice en se faisant conteuse. Et aussi de se trouver là où on ne
l’attend pas forcément, ce qui est de bon augure pour une artiste.
http://ville-pertuis.fr/index.php/fiche-actu-2865…
Ainsi, et avant d’être la présidente du jury de l’élection
de Super-Mamie 2014 à Nice le 29 juin, discrètement mais régulièrement, Michèle
Torr, généreuse, engagée, en position de chanteuse, de femme, de citoyenne, a
été présente un peu partout dans les médias depuis le début de l’année, et même
dans les milieux branchés de la nuit parisienne, pour annoncer la sortie d’un album
de chansons inédites, avec une série de possibles signatures prestigieuses (Charles
Dumont, Claude Barzotti, Danyel Gérard, François Valéry, Charles Aznavour,
Georges Chelon, Alice Dona…), ainsi que les 5 spectacles prévus pour Le Paris de Michèle Torr. Elle n’en
a pas encore dévoilé grand-chose, si ce
n’est la tonalité intimiste du spectacle du Trianon et l’orchestre symphonique
du Palais des Congrès, et préféré promouvoir d’abord le
concert du 8 juin 2014 à Pertuis, qui lui tient particulièrement à cœur.
Une Michèle qui timidement serait restée la même mais une
Torr qui serait parfois plus visiblement différente.
L’Admirateur.
© G.D. & E.D.
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