Michel Algay
est décédé la semaine dernière. Michel Algay, c’était à partir de 2006 Monsieur
Age Tendre, et il a grandement influencé depuis la carrière de Michèle Torr,
qui fut la première à signer. Elle a été la tête d’affiche de plusieurs saisons
mais en plus, c’est sa participation aux
tournées Age Tendre qui l’a amenée en
2007 à enregistrer son album Ces
années-là, avec trois chansons
en hommage à Claude François (dont deux
reprises) en plus de celle de la chanson
de Gilbert Bécaud, Age tendre et tête de
bois… et de quelques autres : Sorry oh oui sorry, Dans le temps… très « années 60 ». Avant de
remonter sur la scène de l’Olympia en avril 2008. Le décor de l’Olympia de
2011, c’était l’escalier Age Tendre
prêté pour l’occasion par Michel Algay. Et le producteur de la tournée qui a
suivi la sortie de Chanter c’est prier,
c’était lui, encore. Ensuite, l’album Diva,
ce fut en grande partie la cueillette de chansons qu’il a réclamées aux autres
participants aux tournées Age Tendre,
afin de concocter le plus bel album possible pour fêter les 50 ans de carrière
de celle dont il fit le pari qu’elle pourrait revenir… à Paris, les fêter en
grande pompe, dans quatre salles différentes. Il lui a permis de retrouver Guy
Mattéoni, avec qui elle avait travaillé de 1980 à 1992. Pour elle, il a rêvé
aussi « les plus grandes salles » et « les cathédrales du
bout du monde », Las Vegas, et même, on peut le dire maintenant, il y a
prescription, après le Québec, le Japon… Après la tournée des églises et des
cathédrales qui a suivi le Paris de
Michèle Torr, il l’a imaginée chantant encore dans la capitale, en l’église
de la Madeleine cette fois. Certains de ces rêves se sont concrétisés, d’autres
pas. La faute à qui ? A quoi ? La vie en aura décidé ainsi. Aujourd’hui alors qu’il s’en est allé lui
aussi, que lui dire d’autre que merci, merci de nous avoir fait partager ses rêves, qu’il avait souvent
nourris des nôtres. Une pensée du « petit » qui reste pour Françoise,
et Charlotte et Julien, que nous avons croisés parfois, au fil des tournées.
Car c’est ainsi qu’il nous appelait, il paraît, les petits… Merci Monsieur
Algay. Reposez en paix.
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