« Les Québécois l’ont adorée, tout comme ses chansons, romantiques à souhait » si bien que promesse est faite de revenir en 2014.
Finalement, ce sera dès 2013, avec Herbert Léonard.
La promo commence au mois de février. Sur le site léonardettorr, mis en place pour promouvoir la tournée, on peut lire ce qu’a écrit Géraldine Calbete en 2003 :
« Elle a le visage d’un ange et la voix du diable. Cette voix si particulière, à, la fois langoureuse, caressante et puissante, aux accents rauques et veloutés, à la tonalité amère qui émane des tréfonds de son être. Michèle Torr possède une attraction presque animale qui vous prend au ventre et vous donne le vertige dans une envolée quasi-mystique ».
On peut lire aussi « une chanteuse populaire, de la France entière » (Michel Drucker), « une icône de la chanson pop française », et « c’est la chanson française, la crème de la crème, la meilleure » (J.P. Sylvain), pour annoncer 6 dates en avril et d’autres en octobre (ce sera finalement 18).
Dans ce spectacle spécialement conçu pour le Québec, Michèle Torr avec ses « airs à la Dietrich », chante 12 chansons en première partie (dans le désordre Une vague bleue, Emmène-moi danser ce soir, J’en appelle à la tendresse, Je m’appelle Michèle, J’aime, A mon père, T’es l’homme qu’il me faut, Discomotion, Et toute la ville en parle, Le pont de Courthézon, Chanter c’est prier et surtout Mon Dieu). En octobre, il y aura Cette fille c’était moi, Un enfant c’est comme ça et La ritournelle, à la demande du public.
Un public « bien content de la retrouver ». « Un moment fort, c’est lorsqu’elle a chanté a capella et sans micro […]. Le public était attentif et respectueux, on aurait pu entendre une mouche voler. Elle a bien mérité les applaudissements pour sa très grande performance » lira-t-on, mais aussi « beaucoup d’émotion dans l’air au cours de ce doux rendez-vous qui a produit une bonne dose de frissons chez un public emballé » ( P.O. Nadeau), ou encore «de belles grandes chansons, des airs indémodables qui continuent de toucher les cordes sensibles». On parle aussi « de chaudes retrouvailles » et du « charisme toujours exceptionnel de Michèle Torr et d’Herbert Léonard », du « public ravi », « très ému qui en redemandait », d’un « spectacle grandiose », « magistral sans précédent », d’une « Michèle Torr resplendissante » qui a reçu « une immense ovation fort émouvante » après une « incroyable première partie » (F. Demarteau). Sandra Godin parle d’un « public emballé », d’un «spectacle fort entraînant », d’une « côte d’amour extraordinaire pour une chanteuse qui « ne manque pas d’énergie », à la « voix toujours intacte qui résonne comme si le temps ne l’avait pas atteinte ».
Le CD Herbert Léonard et Michèle Torr chantent pour le Québec, d’abord annoncé fin mars, sort finalement le 17 septembre 2013. Il comporte 14 titres. D’abord 7 d’Herbert Léonard, puis 7 de Michèle Torr : Emmène-moi danser ce soir, Une vague bleue, A mon père, J’en appelle à la tendresse, Je m’appelle Michèle, J’aime et Chanter c’est prier. Une simple compilation donc, alors qu’on aurait pu espérer autre chose. Pourquoi pas plutôt une captation live du spectacle d’avril 2013 ? Ou au moins en final la version duo de Pour le plaisir, en live ou en studio ? Et pourquoi ne pas, en bonus, faire redécouvrir la chanson Bye bye l’amour, de 1971, par le groupe Alliance, dont les deux chanteurs faisaient partie ? Celle-ci n’a été disponible, après le 45 tours original, que dans le coffret Une voix, un cœur (Sélection du Reader Digest) de M. Torr, et sur son Long Box de 1999, Une petite Française…
Et en octobre, la tournée reprend et les éloges continuent de pleuvoir pour des « chanteurs talentueux [qui] ont offert au public un moment de nostalgie et de pur bonheur » devant un public « tellement chaleureux et enthousiaste » qui « donne tellement d’amour sur scène » (dit Michèle Torr, dont Françoise Le Guen souligne « la grâce et l’émotion », dont la « voix n’a rien perdu en puissance et en gratitude » selon Sandra Godin). P.O. Nadeau parle encore d’un « public conquis » et d’une « émotion qui viendra surtout de Michèle Torr, chargée d’ouvrir la soirée ».
« C’est [La ritournelle] qui produit l’impression la plus forte » avec « un surcroît de solennité» de la part d’ « un public manifestement captivé [qui] absorbait chaque mot, chaque syllabe, comme s’ils émanaient d’un oracle » avant une « ovation debout » « on ne peut plus méritée».
Et le spectacle (« un remarquable voyage dans le temps ») se termine par le duo de ces deux artistes dans « une forme remarquable »: Pour le plaisir !
A suivre.
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