jeudi 25 mai 2017

Je m’appelle Michèle (TORR), en DVD…


Elle s’appelle Michèle et c’est encore ainsi qu’elle a choisi de nommer le DVD inédit que Marianne mélodie, Enelem et MT Productions ont édité au mois d’avril 2017 pour fêter les 70 printemps de la chanteuse.
Le parti-pris clairement énoncé est de retracer la carrière de la « petite Française née en Provence » en nous permettant de retrouver, en suivant plus ou moins la chronologie, parfois dans leur version originale, mais le plus souvent dans des versions en public, que ce soit lors d’émissions de télévision ou à l’occasion de la captation de spectacles parisiens, à l’Olympia, en 2002, 2005 ou 2008, tous les tubes qui ont jalonné la prestigieuse carrière de l’artiste.
C’est ainsi que l’ont voit se transformer la petite brunette de l’année 1964 en blonde star des années 70 et 80.


Ce que l’on peut regretter, c’est qu’entre Ce soir je t’attendais en 1966, pour le Grand Concours Eurovision de la Chanson, et Un enfant c’est comme ça chez Jacques Martin en 1973, aucune image n’apparaisse alors que, pendant ces années-là, même s’il n’y a pas eu de tube aussi marquant que dans les années suivantes, Michèle Torr a petit à petit réussi à imposer un répertoire qui lui convenait mieux que celui auquel sa maison de disque la contraignait plus ou moins dans les années yéyé. Il n’empêche, la voir chanter en direct des titres comme S’il m’aime donne une autre dimension à ces chansons…De ces années il nous reste pourtant le superbe album Tous les oiseaux reviennent, arrangé somptueusement par Jean Claudric… On aurait bien aimé aussi avoir quelques images, s’il en existe, ce qui n’est pas sûr, des participations de Michèle Torr à de grands festivals internationaux comme celui d’Athènes (Rien qu’une larme, chanson inédite), de Rio (Rire ou pleurer), de Tokyo (Enfants d’aujourd’hui, homme(s) de demain) ou l’Orphée d’or en Bulgarie (J’ai arrêté le temps). Presque rien non plus, hélas ! à part quelques images, des années 90, ni des dix dernières, qui ont pourtant été riches…
Impossible de réunir sur un simple DVD toutes les chansons qu’on a aimées, tous les moments qui ont ponctué une telle carrière.


Certes, on peut se demander pourquoi parfois c’est telle version plutôt que telle autre qui a été choisie, comme Dans mes bras oublie ta peine en 2008 à l’Olympia ou Cette fille c’était moi, dans sa version originale, mais avec des images de 1995, dans La chance aux chansons
Sûrement un catalogue rigoureusement chronologique aurait-il été trop austère et cela permet-il de proposer des versions plus touchantes de certains titres, comme Une petite Française et Ma première chanson en 1980 dans Midi première, au moment de l’Olympia…
On retrouve donc tous les tubes les plus marquants, mais la fin du DVD fait la part belle à des chansons plus confidentielles, peut-être inconnues du grand public, mais que la chanteuse et ses fidèles admirateurs affectionnent particulièrement, et l’on a plaisir à retrouver des chansons comme Chanter, qui ouvre le « spectacle », mais aussi Les mots pour te dire, Les mots bleus (avec un début inédit enregistré pendant les répétitions), La demoiselle, La louve, Romantique Féminine, Toutes les chansons ont une histoire ou Pas bien dans sa vie. Enfin, c’est encore une fois l’occasion pour la chanteuse de rendre hommage à ses « héros », à savoir Daniel Balavoine (Aimer est plus fort que d’être aimé), Edith Piaf (Jezebel, Hymne à l’amour) ou Brel (Quand on a que l’amour, La quête)…
Le tout est ponctué d’interviews et d’extraits de reportages où l’on revoit une Michèle très star à la télévision ou bien sans fard, dans l’intimité, comme par exemple dans le cimetière où sa mère est inhumée…


Non, elle ne triche pas, et c’est pour cela qu’on l’a aimée, qu’on l’aime et qu’on l’aimera. Encore et encore…
Et un joli cadeau de fête des Mères pour le 28 mai, de fête des Pères pour 18 juin. Pour patienter, en attendant les DVD de l’Olympia et du Trianon de 2015.

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