Michèle Torr, ainsi sois-je, ainsi soit-elle…
En cet automne 2021, Michèle Torr reprend sa tournée et nous revient avec un titre inédit : Je te reviens… ( ou plutôt Quand on revient, créé par Nana Mouskouri, en 1983, adaptation de It’s good to see you –Allan Taylor. Paroles françaises de Pierre Delanoë).
"Quand on revient
Vers ceux qu’on aimeL’absence même
Paraît si loin
Au bord des larmes
Après la peine
Je dis « je t’aime »
Et tu reviens
Tu as beau faire
Cent tours de Terre
Dans mille villes
Brûler ton cœur
Ta vie entière
C’est la frontière
Le fil fragile
De ton bonheur
Quand on revient
Vers ceux qu’on aime
L’absence même
Paraît si loin
Au bord des larmes
Après la peine
Je dis « je t’aime »
Et tu reviens
Des gens massacrent
Des millions d’arbres
Et des rivières
Et de l’amour
Parmi ces drames
Ma seule flamme
C’est la lumière
Quand on revient
Vers ceux qu’on aime
L’absence même
Paraît si loin
Au bord des larmes
Après la peine
Je dis « je t’aime »
Et tu reviens
Il faut toujours
Que l’on revienne
Vers ceux qu’on aime
Je te reviens
Bonjour l’amour
Adieu la peine
Oublie la tienne
Je te reviens
Il faut toujours
Que l’on revienne
Vers ceux qu’on aime
Je te reviens
Bonjour l’amour
Adieu la peine
Oublie la tienne
Je te reviens
La la la la
Mmmmm
Ooooo
Oublie la tienne
On dit que
l’on soupçonne ceux qui abusent du « je » d’avoir un égo XXL. Ne nous
aventurons pas sur ce terrain….
Mais quand
on se rappelle le titre de certaines de ses dernières chansons, Je ne
veux chanter que l’amour, Je ne veux que toi, Je n’ai plus le temps… on
se rappelle aussi des titres plus anciens, Je m’appelle Michèle, J’aime, J’en appelle à
la tendresse et d’autres, moins connus, Je t’avais rapporté, Je te dis
oui, J’ai donné… et même I remember You, et l’on se dit que
décidément, cela vaut peut-être la peine de se pencher là-dessus, toutes ces
chansons où la chanteuse parle d’elle-même, ou feint de le faire…Et d’elle à
vous, de vous à moi, il n’y a qu’un pas… Cette fille c’était moi.
Ainsi
sois-je, ainsi soit-elle.
Ainsi soit-elle : elle s’appelle Michèle !
L’une de ses chansons les plus emblématiques…
Et les yeux bleu horizon
Je chante encore des chansons
Voilà ma passion
J'aime les oiseaux et les fleurs
J'ai eu des peines de cœur
Voilà mon erreur
Je prends la vie pourtant comme elle vient
Telle que je suis, moi je me sens bien
Et je vis comme je veux rien n'y changera
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Tous mes souvenirs
J'ai toujours l'amour aux lèvres
Il m'arrive d'avoir la fièvre
Pour un garçon, une nuit
Ou pour une mélodie
L'amour ou bien la musique
Je resterai romantique pour toute ma vie
Je prends l'instant souvent comme il vient
Je ne regrette pourtant jamais rien
Je ris comme je pleure mais tant pis pour moi
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Tous mes souvenirs
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Je m'appelle Michèle
J'ai le cœur en Provence
Où j’ai laissé mes souvenirs
Je m’appelle
Michèle, 1976.
Une chanson
de tous ses tours de chant, mais quand on l’écoute de plus près, pas si
personnelle : ouais, les cheveux blonds, oui, les yeux bleu horizon, oui, la
musique et les chansons, oui, les peines de cœur, oui, les racines en Provence,
oui, la philosophie du Carpe Diem,
profitons du moment présent, mais cela reste bien superficiel. Romantique ?
Sentimentale plutôt, en ce qui concerne le sujet de ses chansons. Et puis
n’est-ce pas une reprise de Rhinestone
cow-boy ? On en trouvera, dans son répertoire, de bien plus personnelles.
« Timidement dis-moi « Michèle, je t’aime »
Amoureusement je suis restée la même»,
Son père est vigneron
Je me rappelle
On ne s’est pas quittés
Depuis la maternelle
Et pour lui je m’appelle
«J’étais fière d’être celle
Adieu Lennon, 1981.
Qui me revient
Je me souviens de nos étés
Une bastide un jardin
Quelques roses trop blanches
Qu’on appelait Michèle
Il pleut sur la Provence
Et parfois
dans certaines chansons, ce sont les choristes - ou co-auteur!- qui s’adressent à elle.
Toi qui as reçu tant de roses
Je prie le ciel
Pour qu’une pluie douce se pose
« (Dis-nous Michelle qu’est-ce que tu as fait cette année-là ?)
Cette
année-là, 2008.
Mille et seule à la fois
Moi, je ne veux plus tourner dans cette ronde
Me déchirer pour lui, pour toi
Parfums d'amour et de scandale
Je suis si fatiguée
De sourire quand j'ai mal
Mensonge ou vérité
Je suis une femme seule
Seule, 1997 (paroles de Michèle Torr).
« Mensonge ou vérité », on a beau entendre la chanteuse dire « je », on ne sait pas… On ne sait pas si le « je » qui s’exprime dans les paroles, c’est bien le sien – et dans ce cas est-elle sincère, ou ne l’est-elle pas ?- ou bien si c’est un personnage qu’elle incarne, le temps d’une chanson. Double « je », double jeu.
On se souvient que Michèle Torr chantait, en 1977 :
Je n’aime pas la nuit
Et dans les magazines
Je ne lis pas ma vie
Je suis une provinciale
Je n’ai pas lu Pascal
J’ai une vie normale
C’est presque original…
elle chantait cela alors qu’elle avait tout fait, quelque dix ans plus tôt, cheveux blonds et boucles mi-longues savamment agencées, pour ressembler à Marylin.
Alors que, dans les magazines, toutes les étapes importantes de sa vie avaient fait et allaient encore faire les gros titres : amours, ruptures, naissances, mariages, deuils, nouvelles maisons, grandes ou petites occasions.
Et dans ma tour d'ivoire
Entre mariage et deuil
Toujours un peu plus seule
Provinciale, oui, n’ayant pas lu Pascal, c’est bien possible, une vie normale, enfin presque, ou pas tout à fait, pas si loin de Paris (avant le retour en Provence), mais un pied-à-terre en capitale tout de même. Et puis une idole, elle a tenté de l’être dans les années soixante, même si de certaines idoles elle voulait plus que la carrière éphémère.
Ainsi sois-je, ainsi soit-elle, elle est de celles, de celles qui aiment...
La rengaine nostalgique que chantaient Juliette et Roméo
On s’aimera un peu, beaucoup
A la folie ou pas du tout
On s’aimera passionnément pour toute la vie
On s’aimera rien qu’une nuit
On s’aimera pour quelques jours
On s’aimera oh ! mon amour
Mais il me donne en retour la toute la terre
Et je l'aime
Il garde pour moi dans son cœur
Tant de tendresse
Pour mille années de bonheur
Et de caresses
Et je l'aime
Je n'entends rien
Je ne vois rien
Que notre amour, notre amour
Pas une étoile dans les cieux
Ne peut prétendre
Avoir l'éclat de ses yeux
Quand il est tendre
Et je l'aime
Enfin vous avez compris
Quelle importance
Prend cet amour dans ma vie
Mon existence
Et je l'aime
Et je l'aime
Et je l'aime
J’ai chanté la colère
J’ai parlé de la paix
Mais aussi de la guerre
Dans les plus grandes salles
Même dans les cathédrales
Du bout du monde
J’ai chanté les saisons
J’ai chanté la tendresse
J’ai parlé de la trahison
Mais aussi des faiblesses
Mais après toutes ces années
La seule vérité
Au fond de moi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour volage déjà oublié
L’amour trop sage pour pouvoir durer
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
L’amour chamaille qui nous fait pleurer
L’amour canaille qui nous fait rêver
J’ai chanté ma famille
J’ai chanté ma Provence
J’ai parlé de moi jeune fille
Et de mes espérances
Mais après toutes ces années
Je n’ai rien oublié
Et c’est pourquoi
Je ne veux chanter que l’amour
Sans artifices et sans détours
L’amour rebelle qui veut nous blesser
L’amour fidèle souvent désespéré
Je ne veux chanter que l’amour
Le cœur léger ou le cœur lourd
« L’amour, mon amour, notre amour… »
Notre amour n’est pas mort, L’amour est bleu, Bye bye l’amour, Et piano va l’amour, Un disque d’amour, Mon amour, Premier amour, Parlez-moi d’amour, La gloire ou bien l’amour, Et l’amour, De l’amour, Donne-moi la main donne-moi l’amour, Un amour qui m’appelle, 20 ans d’amour, Amour de ma jeunesse, Et si plaisir d’amour, Que reste-t-il de nos amours, Hymne à l’amour, Victime de l’amour, Quand on n’a que l’amour, Une histoire d’amour, Dans le blues de l’amour, La maladie d’amour, Ma plus belle histoire d’amour c’est vous, Ne lui reparlez plus d’amour, C’est l’amour, La belle histoire d’amour, Les mots d’amour, Sans amour, On aurait pu s’aimer d’amour, Tout l’amour du monde…
« Aimer, aimer et encore aimer… »
Ce que veut dire aimer, Aimer est plus fort que d’être aimé, L’envie d’aimer, Ils s’aiment et alors ? Quand tu m’aimes…
Amour encore…
En regardant les amoureux, Les amoureux…
Amour, toujours !
Dans tout cela « y en a des bien », dirait Didier Super ! Certaines ont marqué la carrière de la chanteuse. D’abord sa deuxième plus grosse vente de 45 tours, plus de 500 000 exemplaires de J’aime, en 1977. Sur un instrumental du groupe Abba, qui revient… 40 ans après. Disque d’or bien sûr.
J'aime, j'aime, j'aime la chanson qui rappelle nos quinze ans.
(A quinze ans on rêvait de partir, à Venise où ailleurs souviens-toi)
Souviens-toi comme nous étions heureux quand on dansait tous les deux.
(C'est vrai, je n'osais pas t'embrasser, et tu sais, je n'ai rien oublié)
Et dis-moi, dis, qu'est-ce que tu deviens, je suis mariée tu sais bien.
J'aime, j'aime, j'aime la photo où tu me prends dans tes bras,
J'aime, j'aime, j'aime les mots d'amour que tu me disais tout bas.
(Je t'aime comme la première fois, mais tu vois, rien n'est plus comme avant).
Aujourd'hui toi, tu vis loin de moi et le monde est différent.
(Je sais bien, c'est chacun pour soi, et nous n'aurons plus jamais quinze ans).
N'oublie pas que l'on s'était promis de s'aimer tout une vie ».
Ensuite, ce sera selon les goûts de chacun, on a l’embarras du choix !
Et si plaisir d’amour en 1985, signée Christiane Mouron et Jean-Pierre Lacot, était particulièrement belle…
Ne dure qu'un seul instant
Je veux vivre un seul jour
Et mourir maintenant
Et si chagrin d'amour
Dure toute la vie
Je veux pleurer toujours
Pour mieux rire aujourd'hui
J' m'en fous de l'hiver
J' m'en fous de mourir
J' m'en fous de perdre
J' m'en fous de vieillir
D'être la plus belle
D'être en premier
J' m'en fous de la chance
J' m'en fous de gagner
Folle de la vie
Folle de l'amour
De tous les gens
De tous les fous
Folle du cœur
Folle tout court
De toi, de vous, de moi, de nous…
J' m'en fous d'hier
J' m'en fous de l'avenir
J' m'en fous de l'enfer
J' m'en fous de souffrir
Du temps qu'il fait
Et des méchants
J' m'en fous de la peur
J' m'en fous de l'argent
Folle de la terre, des océans
De chaque fleur
De chaque enfant
Folle de la nuit
Folle du matin
Du vent, du vin
« Tu peux courir au sud
Quand tu as le cœur en panne
Brûler ta solitude
Dans des feux de savane
Et dire que la chaleur
C'est ta seule religion
Et courir ton bonheur
À tous les horizons
Tu peux croire au soleil
Comme croyaient les Incas
Mourir comme une abeille
Au soleil de Lima
Et venir dans mes bras
Pour me dire que tu m'aimes
Quand ce mensonge-là
Tu n'y crois pas toi-même
Sans amour
Le soleil n'existe pas
Sans amour
Quand tu brûles c'est que t'as froid
Côté cour
Rien ne te réchauffera
Sans amour
Le soleil n'est qu'un décor
Pour un jour
Un point blanc, un astre mort
Sans amour
Qui ne touche que ton corps
Sans amour
Tu cours après les truquages
Les recours
Tu te saoûles d'éclairages
De faux jours
Ta vie n'est qu'un maquillage
Tu te goures
Tu veux tout essayer
Pour mieux brûler ta vie
Et tourner sur un pied
Comme font les toupies
Tu veux tuer le temps
Pour le temps qui te reste
Et tenter l'accident
Sur l'autoroute de l'ouest
Tu veux tenter le rire
Et tu n'es que cynique
Essayer les délires
Les peyotls au Mexique
Et croire que c'est la vie
Et dire que c'est l'amour
Et jurer aujourd'hui
Que tu m'aimes toujours
Sans amour
Même le rire n'existe pas
Sans amour
Quand tu ris c'est que t'as froid
Côté cour
Rien ne te réchauffera
Sans amour
La chaleur n'est qu'un décor
Pour un jour
Un point blanc un astre mort
S ans amour
Qui ne touche que ton corps
Sans amour
Tu cours après les truquages
Les recours
Tu te saoûles d'éclairages
De faux jours
Ta vie n'est qu'un maquillage
Tu te goures
Sans amour
Notre vie ça devient quoi
Sans amour
Ça devient n'importe quoi
Côté cour
On l'avait pas vue comme ça
Sans amour
Sans amour
Le soleil n'existe pas
Sans amour
Quand tu brûles c'est que t'as froid
Côté cour
Et rien ne te réchauffera
Sans amour
Sans amour »,
Ont tout changé tu sais
Je n’ai plus jamais froid
Les sentiments sont différents
Mais je n’oublie pas »,
Certes il y a celles qu’elle a empruntées à d’autres.
A Claude François :
« Tout le monde me demande si je t'aime encore
Et si je pense encore à toi
Ils me demandent de parler de mon cœur
Si triste depuis de longs mois.
Je mens un petit peu, et je dis fièrement,
Cette histoire est finie
Mais je dois avouer que certains soirs peut-être
Parfois j'y pense et puis j'oublie
J'y pense et puis j'oublie,
J'y pense surtout quand je suis seul.e la nuit,
Et quand ton souvenir
Revient me faire souffrir
Très vite j'y pense et puis j'oublie »,
Je sais que l'on n'y peut plus rien
Je sais que je devrais t'oublier,
Que je ne devrais pas pleurer,
Que je ne devrais pas crier
Mais je t'aime, je t'aime,
Je t'aime…. »,
« Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tourn'rait pas plus qu'ça
La Terre n'est pas assez ronde
Pour m'étourdir autant qu'toi »,
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayé les amours
Avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi »,
Non je ne regrette rien.
«Je le sais j’aime dire
Les mots que tu attends
Je suis meilleure ou pire
Que ce dont tu parles en rêvant
Je suis une eau dormante
Tu voudrais un torrent
C’est vrai
Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore
Je ne sais rien des larmes
Je ne sais rien des cris
Je ne sais que la gamme
Des chansons où je joue ma vie
Je n’ai qu’une seule arme
Les mots que je te dis
Mais mon amour est bien plus fort
Que la foudre et le vent du Nord
Et même après après l’automne
Il se peut que je t’aime encore
Je suis mauvaise élève
Aux leçons de la vie
Je ne crois que les rêves
Que j’invente au fond de mes nuits
Le jour me les enlève
Et me laisse incomprise
Mais mon amour est bien plus fort… »,
«Je suis seule ce soir avec mes rêves,
Je suis seule ce soir sans ton amour.
Le jour tombe, ma joie s'achève,
Tout se brise dans mon cœur lourd.
Je suis seule ce soir avec ma peine,
J'ai perdu l'espoir de ton retour,
Et pourtant je t'aime encore et pour toujours
Ne me laisse pas seule sans ton amour.
Je viens de fermer la fenêtre,
Le brouillard qui tombe est glacé ;
Jusque dans ma chambre il pénètre,
Notre chambre où meurt le passé… »,
« Si je n'avais plus
Si je n'avais plus
Plus qu'une heure à vivre
Une heure et pas plus
Je voudrais la vivre
Au creux de ton lit
Car j'aurais chéri
Ma peur à combattre
Penché sur ta vie
Pour l'entendre battre
Je pourrais garder
Au fond de mon cœur
Sous la terre froide
Un peu de chaleur
Que j'emporterais… »,Mais il y a aussi les siennes à elle…
Coquette :
« Je me demande ce qu’il faut faire
Pour le charmer et pour lui plaire
Quand quelque chose est à mon goût
C’est à lui que ça ne plaît pas du tout
Le parfum qu’il adorait
Je ne sais plus s’il va l’aimer
Vraiment pour pouvoir le satisfaire
Je me demande ce qu’il faut faire »,
« Moi je serai là
Quand tu reviendras
Car je t’attendrai
Le temps qu’il faudra…
Je compte les jours
Qui me séparent de toi
Je crois en notre amour
Comme je crois en toi… »,
" Tout est prêt je l'espère
Je n'ai plus rien à faire
Que d'ouvrir car j'entends ton pas
Et te voilà mais ne prends pas l'air étonné
Car je savais et je t'attendais
Ce soir je t'attendais
J'étais si sûre que tu viendrais
Oui je savais et je t'attendais
Ce soir je t'attendais
J'avais raison de t'espérer… »
Amère :
Dis-moi pourquoi je te croyais
Dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi Dis-moi
Les mêmes mots servaient deux fois
Juste amoureuse (de Jean Vidal, à qui elle a dit oui, en janvier 1969, à Avignon :
Je suis devant toi telle que je suis
Je t’ai donné ma vie
En te donnant mon cœur
L’amour et le bonheur
Tu vois sont réunis
Je t’ai donné ma vie
En te donnant mon cœur
Un avenir meilleur
Tu vois nous est promis »,
« Tout l’amour dont j’avais rêvé
Mon sourire ma confiance en toi
Je te dois tout ça
Quand je prends ma vie dans mes bras
Je prends chaque fois
Le monde avec toi
Et ce soir encore une fois
J’ai envie de pleurer de joie »,
Pour mes printemps
Et j’ai pris tout le temps
Pour mes printemps
Pour mes printemps…
J’ai arrêté le temps
Pour mes étés ensoleillés
Et j’ai pris tout le temps
Pour mes étés, pour mes étés…
Passe le temps qui passe
Le retenir puis le laisser partir
Le laisser partir
Passe le temps qui passe
Le retenir puis le laisser partir
Le laisser partir
Partir
J’ai arrêté le temps
Pour mes hivers
Pour mes hivers
Et j’ai pris tout le temps
Pour mes hivers, mes hivers…
Passe le temps qui passe… »
«Une cigarette qui se consume
Je t’attends comme chaque soir
Le temps qui passe n’arrange rien
Et pourtant j’ai quand même un petit espoir
J’ai mis des fleurs dans la maison
Et voilà je tourne en rond
Une photo sur le piano me rappelle
Un amour qui me fait tant pleurer
Je n’oublierai jamais
Combien je t’aimais
Il m’en faudra du temps
Pour ne plus y penser
Je n’oublierai jais
Les moments passés
Quand chantaient les cigales
Tout au long de l’été… »,
Plus tard nostalgique :
Je me souviens de nous
I remember you
Je me souviens de tout
J’aimerais te redire encore des « I love you »
Histoire de se revoir
Un jour un soir oh oh oh »,
Joueuse : Toi émoi ou Toi et moi ?
Jeux interdits
Dolce vita
Ou love story
Toi émoi
Vivre pour vivre
L’avventura
Quoi qu’il arrive… »,
Collectionneuse de clichés :
« Je t’avais rapporté
Des couchers de soleil
Sur fond de Méditerranée
Je t’avais rapporté
Des musiques nouvelles
Je t’avais rapporté
Des bouquées d’orchidées
Du plus rouge éclaté
Des voiliers dans le vent
S’éloignant du rivage
Des sourires d’enfants
Courant sur la plage »,
« Je pense à vous
Comme aux amours adolescents qui gardent encore
Le sentiment d’aimer toujours plus fort
Même à genoux
Je pense à vous
Je pense à vous
Et nos visages qui se rapprochent se touchent encore
Comme un regret sans avoir de remords
Je vous l’avoue… »,
« Trop souvent j'ai découragé l'amour que tu voulais faire
Et souvent je t'ai refusé la vie qui semblait te plaire
Pourtant j'y repense et tout ce temps même quand fanaient nos bonheurs
Je te portais dans mon cœur
Je te portais dans mon cœur… »,
« Quand je t'ai vu la première fois
J étais ailleurs, j' étais pas là
Je revenais de tellement loin
J' entendais plus, je voyais plus rien
Je voyageais dans d'autres sphères
Où l'amour n'a plus rien à faire
D'où vient cette énergie bizarre
D'avoir encore envie d'y croire
Je te dis oui à tes décors et à ta vie
A tes encore et à tes nuits
A tes images plus ou moins sages
Je te dis oui à tes voyages et à tes cris
A tes hiers à tes prières
A tes colères à ta folie
Je te dis oui à tes extrêmes
Je te dis oui à tes « je t'aime »
Je te dis oui
A l'infini je te dis oui »,
J'ai donné à l'amour
J'ai donné l'âme avec le corps
J'ai donné à perdre le nord
J'ai donné souvent sans retour
J'ai donné tant d'amour
J'ai donné sans rien demander
J'ai donné sans compter »,
« Je suis l’âpre parfum du givre
Une siamoise sur le qui-vive
Mais pas à pas je fais le gros dos
Dans mes cauchemars noirs comme la houille
Je serre les dents je sors les griffes
Les bords de mon cœur n’ont plus de rouille
Ils sont sauvages ils sont à vif
Je t’en prie apprivoise-moi
J e veux des frissons pas des frimas
Besoin de tes doigts qui me frôlent
De poser ma joue sur ton épaule
Je t’en prie apprivoise-moi
Plus je grandis et plus j’ai froid
Quand je m’étire ma carapace
Se brise pour voir l’amour en face …»,
« Je ne veux que toi
Pour semer l’espoir
Dans mon cœur meurtri
Pour que dans tes bras
Mes rêves se posent
Se métamorphosent
Au creux de ta vie
Je ne veux que toi
Et nul autre au monde
Dussé-je en mourir
Dussé-je en crever
Pour couvrir la voix
Etrange et profonde
Qui hurle et qui gronde
Dans mon cœur blessé
Je ne demande pas la lune
Je veux ensoleiller ma vie
Mais ça ni gloire ni fortune
Ne peuvent en payer le prix
Je ne veux que toi
Pour que tu enlèves
Le doute et la peur
Qui hantent mes jours
Et qu’enfin pour moi
Dans tes bras se lève
Une aube de rêve
Dans un cri d’amour
De concession en sacrifice
Je suis prête à n’importe quoi
Pour qu’enfin mon âme guérisse
Du mal de vivre loin de toi
Je n’attends qu’un mot
Tombé de tes lèvres
Pour fuir sans regret
Où tu le voudras
Par monts et par vaux
Que tu sois l’orfèvre
De mes nuits de fièvre
Blanchies dans tes bras
Sur mon âme en feu
Je jure crois-moi
Seule et devant Dieu