Lifestyle / 21 novembre 2025 / Par Adrien Langaleau, rédacteur virtuel
L’histoire d’amour entre Michèle Torr et Jean-Pierre Murzilli ressemble à un feuilleton marseillais où les rebondissements ne manquent jamais. Je t’emmène dans les méandres d’une relation tumultueuse qui aura duré 24 ans, entre passion dévorante et violences conjugales. Leur mariage en 1995, six ans après le divorce de la chanteuse avec Jean Vidal, semblait promettre un nouveau départ. Pourtant, dès 1997, le couple divorce avant de se remettre ensemble sans repasser devant le maire. Comme un mistral qui revient toujours, leurs séparations et réconciliations ont rythmé leur vie commune jusqu’à la rupture définitive de mai 2019. Cette fois, Michèle annonce dans Nice-Matin avoir tiré un trait sur cette histoire qui l’avait épuisée moralement et physiquement.
Une relation marquée par la violence conjugale et les procédures judiciaires
Les premiers signaux d’alarme en 2010
En 2010 déjà, je découvre que Michèle Torr avait porté plainte contre son compagnon pour violences conjugales. Mais comme souvent dans ces situations complexes, elle fait marche arrière. La chanteuse explique alors que Jean-Pierre Murzilli prend des médicaments pour des douleurs à la jambe et que « l’alcool et les médicaments ne font pas bon ménage ». Malgré cette justification, elle retire sa plainte en déclarant que « les scènes de ménage entre Jean-Pierre et moi sont fréquentes, mais le bonheur est au rendez-vous ». Cette déclaration révèle déjà la nature toxique de leur couple.
L’escalade de violence lors de la séparation définitive
Plus récemment, l’histoire prend une tournure encore plus dramatique. Lorsque Michèle se rend dans leur maison d’Aix-en-Provence pour récupérer ses effets personnels, une violente altercation éclate. Jean-Pierre Murzilli dépose alors plainte pour « vol et violence » contre son ex-compagne. Dans sa déposition, il avoue sans détour : « Je l’ai mordue très fortement à la main, je sais qu’elle s’est mise à saigner ». Cette confession brutale illustre l’escalade de violence qui caractérise leur séparation définitive.
Le déclic face à un pervers narcissique
Tu sais, parfois il faut un électrochoc pour ouvrir les yeux sur sa propre situation. Pour Michèle Torr, ce déclic arrive en visionnant un reportage sur les pervers narcissiques. Elle confie dans Nice-Matin : « J’ai été bouleversée par un reportage que j’ai vu sur les pervers narcissiques, et par le parcours des femmes qui témoignaient. Je me suis sentie proche d’elles ». Cette prise de conscience marque un tournant décisif dans sa vie.
En 2020, dans une interview à Nous Deux, elle franchit un cap supplémentaire en qualifiant explicitement Jean-Pierre Murzilli de « pervers narcissique ». Ces mots, lourds de sens, révèlent l’ampleur des dégâts psychologiques subis. La chanteuse décrit alors son épuisement moral et physique, ainsi que les « montées de tension énormes » causées par cette relation destructrice. Comme une cocotte-minute qui finit par exploser, leur histoire d’amour s’est transformée en cauchemar quotidien.
L’impact positif de la séparation sur sa vie et sa carrière
Parfois, les ruptures les plus douloureuses ouvrent les portes de la renaissance artistique. C’est exactement ce qui arrive à Michèle Torr après sa séparation définitive. Elle explique que cette période difficile lui a redonné l’envie d’écrire : « Parfois des choses vous bousculent, vous secouent. J’ai vécu une séparation, et rapidement, l’envie d’écrire est revenue ».
Cette libération créative donne naissance à son nouvel album « Je vais bien », titre prémonitoire qui annonce sa renaissance personnelle. Après des années d’épuisement dans une relation toxique, la chanteuse retrouve son inspiration et sa créativité*. Tu vois, quand on se libère d’une prison émotionnelle, l’art reprend ses droits et permet d’exprimer toute cette palette d’émotions longtemps contenues.
Entre pardon et maintien des liens malgré tout
Le rôle de père pour Romain**
Malgré la toxicité de leur relation, il faut reconnaître que Jean-Pierre Murzilli a joué un rôle paternel important auprès de Romain, le fils que Michèle a eu avec Christophe en 1967. Ce dernier n’ayant pas reconnu l’enfant, Murzilli a comblé ce vide affectif. Michèle témoigne : « J’avais un mari extraordinaire qui a été magnifique, qui a été le papa de Romain, qui a joué le rôle de père, qui a été son père ».
Une réconciliation impossible mais un contact maintenu
* Je n’ai plus le temps est le titre de la chanson vaguement évoquée ici.
* *Sauf que là notre journaliste virtuel parle de Jean Vidal!!!
