mercredi 26 juillet 2017

C'est l'été avec Michèle Torr...(7). Pertuis le samedi 15 juillet (suite).

On peut lire sur EvasionMag Le site des loisirs

Michèle TORR, de Pertuis à Aix-en-Provence


Depuis quelques années, nous avons pris l’habitude d’aller retrouver, en début d’été, Michèle Torr dans son village natal : Pertuis, dans le Vaucluse.
En effet, notre « petite Française née en Provence » donne rendez-vous à ses amis, sa famille et ses fans pour deux journées très importantes pour elle.
La première, c’est pour un concerts unique puisqu’ils rassemble quelques artistes autour d’elle pour une bonne cause : la sclérose en plaques dont son fils, Romain Vidal, est atteint depuis plusieurs années. Il lutte avec autant de courage que d’optimisme et a voulu créer, à Aix-en-Provence, où il vit auprès de sa mère, une association pour lutter contre cette maladie : SEP (Sclérose en Plaque) en pays d’Aix dont bien sûr Michèle est la marraine.







Il organise ainsi quelques événements dont les bénéfices sont reversés au service du Professeur Pelletier, qui est responsable de ce service à la Timone à Marseille.
Afin de l’aider, Michèle propose chaque année un concert exceptionnel où ses amis viennent lui prêter main forte bénévolement et passer un moment sur scène avec elle.
Ainsi sont déjà venus Hervé Vilard, Danyel Gérard, Stone, Michel Leeb, Dave, Herbert Léonard et quelques autres dont le compositeur et chef d’orchestre Guy Mattéoni et sa fille Stella.
Cette année, alors que Guy et Stella lui restent fidèles tout comme Henri Giraud, sosie de Coluche, sont venus se joindre Nicoletta, les Chevaliers du Fiel et l’orchestre de Michèle dirigé par Gérard Gardet qui a d’ailleurs offert au public un show éblouissant.

Moment de joie et d’émotion pour moi qui retrouvais, réunies Michèle et Nicoletta que j’ai connues en même temps voilà… 50 ans ! Et depuis Ce temps, alors que j’ai souvent revu l’une et l’autre, c’était la première fois que nous nous retrouvions tous les trois !
Que de souvenirs partagés, de tournées, de galas, de quelques galères dont nous parlons avec plaisir et nostalgie. Un autre sujet est venu se greffer à tout cela, pour les septuagénaires que nous sommes devenus : nos bobos !!!
Eh oui, l’âge aidant, même si nous avons toujours bon pied bon oeil, nous avons tous nos problèmes qu’en ce jour de retrouvailles, nous avons mis de côté pour passer une merveilleuse journée sous le soleil et les étoiles de Pertuis.
Trois heures de spectacle non stop où chacun est venu amuser et charmer un public venu toujours nombreux, où Romain et Michèle ont remis un chèque de 1000€ à l’équipe du professeur Pelletier et où deux des petites filles de Michèle lui ont fait la surprise de chanter « L’oiseau et l’enfant »… Des graines stars, des chats ne faisant pas des chiens !


Autre jolie surprise : un duo exceptionnel, celui de Michèle et Nicoletta chantant ensemble « Quand on n’a que l’amour » de Brel, chanson on ne peut plus appropriées et que le public a applaudi debout, dans un grand frisson.
Bref, ce fut une soirée magnifique sous le signe de la musique, de l’amitié, même si l’on a tendance à entendre que dans ce métier c’est chacun pour soi.
Toute la famille de Michèle était, comme toujours, réunie autour d’elle, Émilie et Romain ses enfants bien sûr et tous ses petits enfants qui ont tenu la boutique de vente au profit de l’association.


Le lendemain c’est à Aix-en-Provence que tous les fans se retrouvaient autour d’elle pour le traditionnel repas d’anniversaire. Peu d’artistes peuvent se vanter de fêter leur anniversaire avec ses admirateurs, dont certains viennent du bout de la France pour retrouver celle qui les fait rêver depuis 50 ans.
C’est en véritable star que Michèle est arrivée, toute de noir vêtue, de la capeline à la tenue en passant par les lunettes indispensables à cette très chaude journée ensoleillée.







Les traditions perdurant d’année en année, nous eûmes droit à la photo de famille, suivie d’un excellent repas, de la remise des cadeaux, Michèle étant toujours très gâtée et enfin d’un immense gâteau qu’elle distribua à tous et dont chacun se régala.
Encore un week-end dont chacun se souviendra avec joie, emportant souvenirs et photos car Michèle n’en est pas avare.
Nous lui souhaitons le meilleur, pour elle et sa famille et surtout pour Romain à qui nous pensons très fort.
Bon anniversaire Michèle !



Jacques Brachet
Photos Christian Servandier et Jacques Brachet

Cette entrée a été publiée dans Evénements, Musique le 24 juillet 2017 par Jacques BRACHET.

http://www.evasionmag.com/?p=7604

samedi 22 juillet 2017

C'est l'été, avec Michèle Torr... (6). Pertuis, le samedi 15 juillet.



On peut lire sur le pertusien en ligne:

Un concert d'exception pour une cause d'exception (M-A.C.)


Michèle Torr, pour cette cinquième année, a de nouveau fait battre les cœurs d'un public fidèle qui témoigne son soutien à l'association SEP qui œuvre  pour la recherche contre la sclérose en plaques.
Au-delà du très beau plateau artistique que l'on doit à la générosité des artistes amis qui offrent leur prestation, c'est une soirée empreinte de solidarité et d'espoir.
Michèle Torr, accompagnée de son fils Romain Vidal, atteint par la sclérose, ont remis un chèque de 20 000 euros aux deux médecins de La Timone présents pour aider à la recherche.
Ce sont 120 000 euros qui ont été dévolus à La Timone depuis le premier concert organisé dans notre ville.
Mme TORR n'a pas manqué de remercier M. le Maire, la Ville de Pertuis qui met gratuitement le lieu à disposition, ainsi que les services municipaux qui mettent tout en œuvre  pour la réussite des concerts.
Sous le signe de la tendresse comme le chante si bien Michèle Torr, le public à succombé au charme des deux petites filles de l'artiste qui ont dédié la chanson "Comme un enfant" à Romain Vidal(1).
Ensuite le sosie de Coluche a mis l'ambiance avec quelques bons mots.
Sera Matteoni a ensuite interprété avec beaucoup de talent trois chansons précédant un très beau spectacle mené de main de maître par les chanteurs, danseuses et musiciens de l'orchestre Richard Gardet qui ont repris les titres phare de comédies musicales.
Vient alors un moment très attendu par l'auditoire : Nicoletta. C'est une très grande chanteuse mais aussi une dame avec un très grand cœur . Elle a chanté 6 de ses succès inoubliables accueillis par une ovation d'un public conquis par sa simplicité et sa générosité.
Point d'orgue, un duo Nicoletta - Michèle Torr où l'émotion était palpable.
Le public piaffait d’impatience car les Chevaliers du Fiel étaient annoncés.
Et il n a pas été déçu, car trois sketches ont fait résonner les éclats de rire à l'Enclos de la Charité.
Enfin, Michèle Torr a, comme à l habitude, subjugué ses fans. Celle qui chante l'amour et la tendresse en donne énormément et on le lui rend ... Car elle le vaut bien !
Une soirée d'exception pour une cause d'exception. La Ville de Pertuis est fière et heureuse d'y contribuer.
Marie-Ange Conté
Photographies Thierry DUBOIS

(1) Il s'agit de L'oiseau et l'enfant.









vendredi 14 juillet 2017

Michèle Torr : festival de chansons estivales.

C’est l’été…
Il n’est pas mort, le soleil,
Il n’est pas mort, l’été…

Pour les chanteurs, c’est la saison des galas, des tournées:
 « Quand vient l’été j’aime chanter
Le soir dans une ville de province
A Lille ou à Marseille je me sens bien
Même s’il pleut parfois ça ne fait rien… »
Quatre saisons, 1977.
 « Je n’aime chanter que sous un ciel d’été »,
Je ne sais pas pourquoi, 1977.
(Cela, on se doute un peu que ce n’est peut-être pas tout à fait vrai…).

Cet été encore, Michèle Torr nous donne quelques rendez-vous…
rendez-vous à Lézignan Corbières, le 1 juillet 2017;
rendez-vous à Juan-les-Pins, le samedi 8 juillet, au profit de Enfant star et match, pour les enfants malades,
rendez-vous à Pertuis, le 15 juillet, avec aussi Nicoletta, Stella Mattéoni, Henri Giraud et Les Chevaliers du Fiel (au profit de la SEP Pays d’Aix, pour soutenir la recherche sur la sclérose en plaques);
rendez-vous à Saint-Victoret, le 3 août…

Et elle nous donne aussi l’occasion de revenir sur ses « chansons d’été »…


On se rappelle celles qui parlent du soleil (Soleil, Du côté du soleil, La fille du soleil, Le vagabond du soleil, D’autres soleils…), on se rappelle celles qui parlent des vacances (Juillet août à Tahiti,   ou à Courthézon « C’est comme les grandes vacances tu te rappelles »…), celles qui parlent de la mer (Une vague bleue…) et celles qui parlent simplement… de l’été !

« Côté soleil
Rien ne sera plus pareil… »,
Côté soleil (La couleur des mots), 2005,
on rêve de vacances :
« Tu rêves tout éveillé
A des îles ensoleillées
Tu vois la mer qui scintille… »
Tous les oiseaux reviennent, 1970,
« Je rêve d’une plage (non pas « vide aujourd’hui » mais « remplie de joie »)
D’un soleil  qui m’aiderait à […] oublier » tout ce qui ne mérite que de l’être !
Moi je rêve d’une plage, 1965.
Où « …le soleil brille… »,
Dom dom, 1966.


On en rêve autant qu’on en a besoin, jusqu’à ce qu’enfin arrive le jour du grand départ, entre orange, rouge et noir.
 « Ce matin n’est pas comme les autres
On a préparé l’auto
Un tee-shirt un jean et puis je saute
Vers des horizons nouveaux
Sais-tu petit où je t’emmène
C’est vrai là-bas il fait beau
Tu feras des châteaux de sable
A quelques mètres de l’eau
Trente jours trente nuits formidables
J’ai oublié mon chapeau
Dis-moi petit où je t’emmène
Dis-moi dis
Au soleil
C’est le soleil qui fait craquer la terre
C’est le soleil qui fait briller la mer
C’est le soleil …»,
Soleil, 1976.
« Le soleil c’est gratuit c’est pratique »,
Rue de la Jamaïque, 1983.


Mais attention, sans chapeau, sans lunettes sombres, sans crème solaire :
« Ce serait sur le Pacifique
Le soleil viendrait nous brûler… »
Comme un voilier, 1977.
 « Tu attrapes un coup de soleil
Un coup de blues c’est pareil »
Le ghetto, 1983.
 « Comme un coup de soleil
Pour les longues soirées d’hiver… »
La vie tango, 1997.
Que ce soit sous  « un soleil d’île lointaine… »
C’est joli la mer, 1987,
ou bien « Sous des lunettes de soleil…
La vie n’est jamais pareille […]
Sur une plage de Tahiti
[ou d’ailleurs]
Au soleil seulement… »
Juillet août à Tahiti, 1980.
 Et comme « C’est joli la mer
Au sable fin des jours… » !
C’est joli la mer, 1987.
Et là, une fois « mis mon paréo »,
Juillet août à Tahiti, 1980,
mon maillot ou… rien du tout, à nous les plaisirs aquatiques !


Dans « …un coin de Méditerranée », Chanson napolitaine, 1985,
ou bien au bord de l’Atlantique ou du Pacifique,
 « On a couru tous deux
Et l’on s’est baignés
Il m’a jeté de l’eau
Riant aux éclats
Et se moquant de moi
Qui n’aimais pas ça…. »
Doucement simplement tendrement1966.
A moins que ce ne soit … aux Seychelles qui existent ailleurs que sur les prospectus retrouvés dans Mon sac, 1997.
Ici, là-bas ou bien ailleurs,
«Une vague bleue qui veut m’emporter
C’est comme un amour qui aurait existé
C’est comme un soleil là-haut dans le ciel…
C’est comme une histoire que j’aurais inventée
C’est comme le vent un soir de printemps…
C’est comme un secret que j’aurais bien gardé
C’est comme une fleur posée sur mon cœur …
C’est comme un espoir que j’aurais effleuré
C’est comme un bateau voguant sur les flots…
Ce n’est rien que moi
Tombant dans tes bras…dansant avec toi…
Dormant contre toi… rêvant près de toi… »,
Une vague bleue, 1974.


 « Bleu comme la mer qui se confond avec nos yeux »,
Bleu, 1975,
la mer, c’est le rêve de tous les enfants qui ne l’ont pas encore vue :
« Ah ! mon Dieu qu’il était grand
Mon ami l’océan
Dans tes rêves d’enfant
Mets ton cœur au fil de l’eau
Danse encore sur les flots
Du voyage en bateau »,
Le voyage en bateau, 1984,
Le dernier soir, c’est la corvée des cartes postales :
« Je t’avais rapporté
Des couchers de soleil sur fond de Méditerranée
Des voiliers dans le vent
S’éloignant du rivage
Des sourires d’enfants
Courant sur la plage »,
Je t’avais rapporté, 1988.
Après, ce que l’on souhaitera c’est :
«  Revivre […]
Les vacances au bord de la mer»
Le temps, 1984,
Et se rappeler les « …délectables
Souvenirs de sable»,
Un chant de sirènes, 1995.


L’été, c’est le sud, c’est le soleil, les grands chapeaux noirs, c’est l’ombre et la lumière, c’est l’envol des tournesols et les allées de platanes, c’est les grands espaces et les chevaux sauvages, les oiseaux du voyage et de la Méditerranée les rivages…
« La mer au ciel d’été
Confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d’azur… »,
La mer, 1987.
Mais aussi parfois le mistral, et les taureaux lourds et lents, et les ocres et la violence…
L’été, c’est la saison à laquelle on associe volontiers la Provence chère au cœur de la chanteuse :
« Mon sud a le cœur qui bouge
Aux chaudes nuits d’été… »
Mon sud, 1993,
« Mon sud a des robes rouges
Et le goût de chanter… »
Et elle, donc, de se faire cigale. A moins que pour elle aussi ce soit parfois le moment du repos. Le farniente. Les vacances. Le temps de se ressourcer:
« Les cigales m’attendent et mon chat
Comme à chaque fois
Se languit de moi… »,
Diva, 2014.


L’été, ce sont, les corps dénudés et les cœurs disponibles, des moments propices aux rencontres :
« La chanson que tu m’avais chantée
Quand on s’est rencontrés un soir d’été
Ce n’est rien
Qu’un tout petit refrain
Mais pour moi il devient… »
La grande chanson, 1965.
« Elle se souvient toujours
Qu’ils s’étaient embrassés
Pour la première fois
Par une nuit d’été … »,
Cette fille c’était moi, 1975.
Un été qu’on espère éternel :
 « Quand viendra cet homme dans ma vie
Nous ferons renaître l’été chaque jour
Et l’amour
Ensemble »,
Un homme dans ma vie, 1969.



Amour estival, amour matinal, amour vespéral, amour… toujours.
« Les matins d’été les soirs lilas
Je ne connais de saison
Que dans l’amour passion… »,
Le temps qu’il faudra, 1989.
 « Les slows serrés des nuits d’été
Des petits riens qui font chanter »,
Encore, 2008.
« Chanter », n’est-ce pas un euphémisme ? N’est-ce pas « râler » qu’il eût fallu dire, à la manière d’Aznavour  dans Quand tu m’aimes?
« Et l’amour d’un été d’une danse
N’a toujours aimé que la nuit »,
Et l’amour, 1979.
Amour horizontal, alors…
« Et tous les deux nous dormirons tranquilles
Sous un ciel d’été
Pur nous aimer
Sans nous cacher »,
Comme un voilier, 1977.
«Trouvez-moi l’homme en or…
Celui pour qui je passerais l’été au lit »,
L’homme en or, 1993.
Pas seulement pour dormir.


Mais l’amour
« Love is love
[Si]c’est un peu facile en été…»,
est toujours menacé, et risque fort de mal se terminer :
Love is love is love…
C’est un orage en été… »,
Love, 1980.
Comme le lait de tourner…
Car s’il faut parfois tourner la page :
« Paris aujourd’hui s’est vidé
On est dimanche et c’est l’été
Drôle de saison pour se quitter »,
Les clés de ma nouvelle vie, 2002.
ne peut-il pas tourner à la rage ?
« Je me souviens de nos étés
Une bastide un jardin… »,
Tes silences, 1997.
Car l’été, la saison des orages, contient déjà « la blessure de la fin » et les mélodies s’imprègnent de mélancolie:
« Je n’oublierai jamais
Les moments passés
Quand chantaient les cigales
Tout au long de l’été »,
Je n’oublierai jamais, 1977.


 « Pas d’orage
Et pas le moindre nuage
On écoutait les cigales
Chanter au mois d’août
Un soleil
Au milieu d’un ciel tout bleu
Du sable et des cheveux blonds
Peut-être une chanson
Ce sera le souvenir que j’aurai
D’un amour inachevé
Juste après l’été… »,
avec «… quelques gouttes de pluie
Pour un adieu dans la nuit
Et tout est fini ».
Juste après l’été, 1979.
L’homme aimé le temps d’un été n’aura finalement été
qu’« …un vagabond du soleil
Couché dans ton sommeil
Les nuits où tu ne dors pas
Un vagabond du soleil
Couché dans ton sommeil
Comme l’été qui s’en va …»,
Le vagabond du soleil, 1982.
 « Ces grains de sable dans mon sac
Tout ce qui reste d’un été
Après demain l’hiver viendra
J’aurai besoin de t’oublier… »,
D’autres soleils, 1978.
A moins que la rupture ne se fasse dans la douleur :
“Même l’été ressemble à l’hiver
Notre silence à une guerre…”,
L’Italie, 1978.
« Pour une mélancolie femme
C’est le vague à l’âme
Qui fait passer des jours d’été
Aux jours de pluie
 Pour une mélancolie femme
C’est du rire aux larmes
Qui fait passer des jours d’été
Aux jours de pluie »,
Mélancolie femme1981.
« L’été n’a duré qu’un soleil
Le temps de vivre un peu ensemble… »
Dans un coin de Sologne, 1979.


Mais l’été, occasion d’un hommage à une star de cinéma solaire : Grâce Kelly, devenue Grâce de Monaco :
« C’est dans l’éternité
Que brille ta lumière
Etoile de l’été »,
Grâce, 1986,
n’est peut-être pas que le temps de souvenirs heureux, condamnés à alimenter la nostalgie, ce peut être aussi le temps des retrouvailles :
 « Si malgré tout il venait à passer
Dis-lui donc qu’il paie ses dettes
Il me doit un été
Mais fini de rêver
Y a la vie qui rouspète…
Ma petite maman le facteur est passé
Il t’a laissé un mot
Maquille-toi mets ta robe d’été
Il reviendra bientôt… »,
Maman, 1983.


Pour la fin, on se rappellera peut-être la plus jolie, une chanson que C. Jérôme a offerte à son amie Michèle Torr, avec qui justement il avait effectué quelques… tournées d’été. Après Je n’oublierai jamais en 1977, Au nord de la ville en 1978, et Discomotion en 1979, avant Le blues de Paris en 1981, Ma ville d’enfance en 1983, Papiers à fleurs en 1984, Je t’aime encore et Petit Jean en 1985, il a en effet écrit et composé pour elle, avec Jean Albertini et Didier Barbelivien, en 1980, Pendant l’été.
Histoire d’un amour qui semble clandestin…
«Tu seras chez moi vers deux heures
Je t’attendrai en bas
 Avec ta voiture tout à l’heure
On s’en iras crois-moi
Où tu voudras… »,
donnant lieu à une simple balade, bucolique et non pas romantique :
« On n’ira pas sur l’autoroute
On trouvera bien un chemin
Si je suis fatiguée sans doute
Tu m’endormiras en douceur
Dans un champ de fleurs
Sur une bicyclette
On verra passer peut-être
Un enfant
Il nous surprendra
Et s’éloignera de nous
Gentiment
Tu m’embrasseras et je te dirai « je t’aime »
Simplement
Dans l’intimité
C’est l’amour en liberté
Pendant l’été
On ira dîner quelque part
Dans une auberge sympa
On se racontera nos histoires
Et puis voilà comment on s’aimera
Quand le soleil se couchera
On rentrera
Heureux
On se regardera sans parler
Il y a des jours comme ça
Quelquefois
Pendant l’été
Pendant l’été »,
Pendant l’été, 1980.
Et la chanson de se terminer au son cuivré, comme une peau dorée par le soleil, du saxophone, si langoureux…


Mais à cette jolie chanson, la chanteuse et le public ont préféré une autre chanson estivale, qui constituait la face B de celle-ci, et c’est celle-là qu’encore aujourd’hui on retrouve fréquemment dans les tours de chant de l’artiste.
« Une place au soleil
Pas très loin de Marseille
Un petit village perdu
Dans la Provence
Une région de France
Où même à la Noël
C’est comme les grandes vacances
Tu te rappelles
Il y a dans ma région
Le parfum des melons
La chanson des cigales
Et le mistral… ».
Ainsi, à l’Olympia, en 2015… Le Pont de Courthézon a en effet dès l’été 1980 remplacé Pendant l’été dans la liste des autres titres qui, pour la plupart,  avaient constitué le spectacle triomphal de l’Olympia 80. A réécouter en regardant le double DVD De l’Olympia au Trianon sorti… au début de l’été 2017. Et à retrouver, peut-être, sur un prochain disque de Michèle Torr, qui a dit avoir pour projet pour cet automne, inspirée par les chroniques de l'Admirateur, de réenregistrer des chansons méconnues de son répertoire, et en particulier des faces B...
A suivre, donc.


C'est l'été, avec Michèle Torr... (4).

A Juan les Pins le 08/07/2017.


Concert Enfant star et match
Des étoiles dans les yeux avec Enfant star & match

Délivrée, libérée... Les notes de l'incontournable chanson du dessin animé de Disney La Reine des neiges ont résonné de plus belle, hier soir, dans la Pinède-Gould de Juan-les-Pins. Pas de panique: l'hiver n'est pas de retour! Il s'agit de la voix pure d'Anaïs Delva qui s'élève sur la scène du concert Enfant star & match. Un événement réunissant une quinzaine d'artistes allant de Michael Jones à Michèle Torr en passant par Kid United. Une affiche de vedettes pour une soirée au gand coeur: cent cinquante enfants malades ont été conviés à l'événement dont les bénéfices seront reversés à des associations les soutenant.

Ces stars venues chanter et jouer pour les enfants malades

PAR MARGOT DASQUE
Mis à jour le 09/07/2017 à 13:13 Publié le 09/07/2017 à 13:12
150 enfants malades ont été invités par Enfant star & match au live d'une quinzaine d'artistes, à Antibes. Plus tôt, les minots ont partagé avec eux sur les courts.
Étincelles de sourires pour les minots. 150 enfants malades ont été invités par Enfant star & match à vivre un samedi pas vraiment comme les autres.
Dès le matin, une quarantaine d'entre eux a battu les courts du Tennis club de la Roseraie d'Antibes en compagnie des célébrités qui, quelques heures plus tard, ont électrisé la scène de la Pinède-Gould.
Sous les projecteurs: pas moins d'une quinzaine d'artistes venus donner une part de leur cœur à ces mômes qui rêvent de dévorer les étoiles. Kids United, Anaïs Delva, Michèle Torr, Michael Jones ou encore le magicien Dani Lary ont œuvré devant un public médusé par ces fragments de galaxie venus se poser, le temps d'un soir d'été, à deux pas de chez eux.
Un atterrissage pour la bonne cause puisque les bénéfices du concert sont reversés au profit de ceux qui ne peuvent vivre leur enfance comme les autres. À ces super héros du quotidien.
Nice Matin.



C'est l'été, avec Michèle Torr... (3)

A Lézignan-Corbières, le premier juillet 2017.

Lézignan : Michèle Torr en toute simplicité avec ses fans


La chanteuse Michèle Torr était l’invitée du festival Patrimoine et Culture, samedi soir au château de Gaujac. Et autant dire qu’on a manqué de chaises pour accueillir ses fans inconditionnels lors de la rencontre sous le cèdre à 19 heures. Ceci est d’ailleurs une particularité du festival qui permet au public d’approcher...


http://www.lindependant.fr/2017/07/02/lezignan-michele-torr-en-toute-simplicite-avec-ses-fans,3030619.php

Lézignan-Corbières


AUTRE RENCONTRE AVEC UNE GRANDE DAME DE LA CHANSON FRANÇAISE : MICHÈLE TORR
Festival de Gaujac
Michèle Torr en plein échange avec son public Michèle Torr en plein échange avec son public
Instant privilège et fortement apprécié que ces fameuses « rencontres sous le cèdre ». En vis-à-vis face à un public ému et conquis. Vivre cette proximité avec l’artiste de son choix est…

https://www.lepetitjournal.net/…/autre-rencontre-avec-une-…/